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Puissances du cinéma - Ecritures/Parole, Espace/Regard, Montage | François Albera
Puissances du cinéma - Ecritures/Parole, Espace/Regard, Montage | François Albera

Puissances du cinéma - Ecritures/Parole, Espace/Regard, Montage

Publié par L'Age d'Homme, le 01 mai 2016

311 pages

Résumé

Il y a une puissance du cinéma reconnue dès son émergence, en raison de l'impression de réalité et de l'effet réel qu'il produit, de l'influence qu'il exerce sur les foules, à la fois génératrice de peur et d'engouement, de la reformulation qu'il induit dans l'ordre des représentations et des savoirs. Mais cette puissance du cinéma a également engendré une pensée plus ambitieuse, celle de ses virtualités sur le plan de la communication et de la circulation des informations : il jouera un "rôle de premier plan dans les formes naissantes de la nouvelle civilisation", pensent Elie Faure et Léon Moussinac dans les années 1920. Pour ce faire, le cinéma est voué à se transformer sans cesse. Lié à la modernité technicienne et industrielle il doit changer de supports, de fonctions, d'utilisateurs, se spécialiser comme se généraliser. Ces puissances du média "cinéma" - aujourd'hui advenues sous les espèces de la video, du numérique, de l'internet - ne sont pas séparables de celles du médium. Grémillon, sous le signe de Spinoza, avait défini les puissances de l'expression cinématographique en distinguant "la matière de nos impressions" du "fait cérébral", sur lequel est basé l'art cinématographique : "pas d'objet réel : l'abstraction d'un objet", dit-il ; l'image, "expression de notre pensée" étant "le logarithme de cette abstraction". C'est cette puissance de cinéma contenue dans des films de toutes époques, que souvent un détail, un moment voire une incongruité rend manifeste, qui se trouve au point de départ des enquêtes, lectures de films ou d'aspects du cinéma réunis ici sous les trois catégories de l'écriture et de la parole, de l'espace et du regard, et finalement du montage. Hitchcock y voisine avec Marey, Eisenstein avec Dwoskin, Vertov avec Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, tandis que des questions de cinéma comme celle du mouvement et de la fixité, du montage et de la mise en scène ou des intertitres et du bonimenteur du cinéma muet sont examinées à la fois dans l'histoire et dans la théorie du cinéma dans la perspective de leur renouvellement.

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