La violence éducative : un trou noir dans les sciences humaines
Oui, la nature humaine est bonne ! comment la violence éducative ordinaire la pervertit depuis des millénaires
Publié par Robert Laffont, le 22 janvier 2009
355 pages
Résumé
Fessées, gifles, calottes, tapes ou bastonnades... Dans beaucoup de pays, les enquêtes les plus sérieuses montrent que plus de 80 % des enfants subissent encore des méthodes éducatives violentes. Or, si étonnant que cela puisse paraître, aucun grand philosophe n'a tenu compte dans sa réflexion sur la nature humaine des conséquences de ce dressage violent infligé depuis des millénaires à la majorité des êtres humains au moment où leur cerveau est en formation. Pire : dans les religions, dans les conceptions philosophiques, et aujourd'hui encore dans la psychanalyse, tout se passe comme si l'origine de la violence et de la cruauté humaines était dans la nature même des enfants. Pourtant, les recherches les plus récentes ont révélé chez lui des compétences - attachement, empathie, imitation - qui en font un être remarquablement doué pour la vie sociale. La source de la violence et de la cruauté humaines réside-t-elle dans la nature des enfants, c'est-à-dire dans notre nature, ou dans la méthode qu'on a utilisée de tous temps pour les élever ? C'est à cette question que répond Olivier Maurel, en s'appuyant sur les recherches d'Alice Miller et les plus récentes découvertes de la neurologie. Après la lecture de ce plaidoyer inédit, il sera difficile de continuer à appeler éducation le fait de frapper un enfant.
Plus de livres de Olivier Maurel
Voir plusEssais sur le mimétisme. Sept oeuvres littéraires et un film revisités à la lumière de la théorie de René Girard
ESSAIS SUR LE MIMÉTISME
Dernières confessions d'un agent clandestin de la DGSE
La fessée questions sur la violence éducative
La gestion des associations
Fallait pas....une enquête de Zac Bechler
Fallait pas...
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎