Œuvre Poétique, 1925 1965

Premier recueil majeur de Borges publié en français, premier volume à paraître dans « La Croix du Sud », la grande collection de littérature sud-américaine créée par Roger Caillois à son retour d'Argentine après-guerre, Fictions paraît en 1951.
Afin de rendre hommage à la littérature argentine, pays invité d'honneur du Salon du Livre de Paris 2014, les Éditions Gallimard ont choisi de rééditer en fac-simile intégral la toute première édition de Fictions.
Ce retirage à l'identique est limité à 2 000 exemplaires.

Fictions

«Le Dragon a le pouvoir de prendre de nombreuses formes, mais celles-ci sont impénétrables. En général on l'imagine avec une tête de cheval, une queue de serpent, de grandes ailes latérales et quatre griffes chacune pourvue de quatre ongles. On parle aussi de ses neuf ressemblances : ses cornes ressemblent à celles du cerf, sa tête à celle du chameau, ses yeux à ceux d'un démon, son cou à celui d'un serpent, son ventre à celui d'un mollusque, ses écailles à celles d'un poisson, ses griffes à celles d'un aigle,la plante de ses pieds à celle du tigre et ses oreilles à celles d'un boeuf. Il y a des spécimens auxquels manquent les oreilles et qui entendent au moyen de leurs cornes. Il est courant de le représenter avec une perle, qui pend à son cou et qui est l'emblème du soleil. Dans cette perle réside son pouvoir. Il devient inoffensif si on la lui enlève.» Ici, le grand auteur argentin nous entraîne dans son bestiaire unique, dans son zoo hors du commun : cent cinquante notices portant sur des êtres de rêve et de cauchemar, créatures présentes dans les contes et les mythologies. Se dégage de ce Livre des êtres imaginaires la patte fantastique et singulière de Jorge Luis Borges.

Le livre des êtres imaginaires

In English at last, Borges’s erudite and entertaining lectures on English literature from Beowulf to Oscar WildeWriting for Harper’s Magazine, Edgardo Krebs describes Professor Borges: “A compilation of the twenty-five lectures Borges gave in 1966 at the University of Buenos Aires, where he taught English literature. Starting with the Vikings’ kennings and Beowulf and ending with Stevenson and Oscar Wilde, the book traverses a landscape of ‘precursors,’ cross-cultural borrowings, and genres of expression, all connected by Borges into a vast interpretive web. This is the most surprising and useful of Borges’s works to have appeared posthumously.”Borges takes us on a startling, idiosyncratic, fresh, and highly opinionated tour of English literature, weaving together countless cultural traditions of the last three thousand years. Borges’s lectures — delivered extempore by a man of extraordinary erudition — bring the canon to remarkably vivid life. Now translated into English for the first time, these lectures are accompanied by extensive and informative notes by the Borges scholars Martín Arias and Martín Hadis.

Cours de littérature anglaise

En este primer libro de ficción, Borges trabaja con biografías de ladrones y rufianes; personajes traidores y a veces también heroicos. Aquí están, entre otros, Lazarus Morell, redentor de esclavos, Tom Castro, hijo apócrifo y tolerante, y la viuda Ching, hábil en el saqueo en altamar. Cuentos que juegan a falsear y tergiversar historias ajenas. Le siguen «Hombre de la esquina rosada», uno de sus relatos más celebrados, y «Etcétera», un testimonio de sus incontables lecturas: «A veces creo que los buenos lectores son cisnes aún más tenebrosos y singulares que los buenos autores».

Historia Universal De La infamia

Histoire universelle de l'infamie / Histoire de l'éternité

"Le dialogue avec Borges est une incursion dans la littérature même. Il permet d'être en contact avec l'esprit du littéraire. Borges lui-même m'avait affirmé qu'il voyait dans ces dialogues une forme indirecte d'écriture. Il continuait à écrire à travers les dialogues. Transcrivant les conversations, j'eus la certitude que Borges, en conversant, prolongeait son oeuvre écrite. A la magie de le lire correspond alors la magie de l'entendre. Outre l'éthique, la religion, le temps, la pensée littéraire, objets d'une attention permanente, Borges se livre à quelques exercices d'admiration (Yeats, Shaw, Whitman) mais peut aussi s'attaquer à certaines idoles (Valéry, Joyce). Mais, par-dessus tout, ce qui ressort c'est l'esprit de Borges". Vous trouverez ici réunis en un volume Ultimes dialogues et Retrouvailles, précédés d'un prologue inédit d'Osvaldo Ferrari.

Dialogues II

« Le dialogue avec Borges est une incursion dans la littérature même. Il permet d'être en contact avec l'esprit du littéraire. Borges lui-même m'avait affirmé qu'il voyait dans ces dialogues une forme indirecte d'écriture. Il continuait à écrire à travers les dialogues. Transcrivant les conversations, j'eus la certitude que Borges, en conversant, prolongeait son oeuvre écrite. À la magie de le lire correspond alors la magie de l'entendre. 
Outre l'éthique, la religion, le temps, la pensée littéraire, objets d'une attention permanente, Borges se livre à quelques exercices d'admiration (Yeats, Shaw, Whitman) mais peut aussi s'attaquer à certaines idoles (Valéry, Joyce). 
Mais par-dessus tout, ce qui ressort c'est l'esprit de Borges (...). »  OSVALDO FERRARI  Vous trouverez ici réunis en un volume Ultimes dialogues et Retrouvailles, avec un prologue inédit d'Osvaldo Ferrari.

Dialogues II ; ultimes dialogues ; retrouvailles

"Не querido ser fiel, еn estos ejercicios de ciego -dijo en una ocasión Jorge Luis Borges refiriéndose a los relatos incluidos en El libro de arena-, al ejemplo de Wells: la conjunción del estilo llano, a veces casi oral, у de un argumento imposible." El propio autor reconoce la singularidad de uno de estos relatos: "Si de todos mis textos tuviera que rescatar uno solo, rescataría, creo, "El Congreso", que es a la vez el más autobiográfico (el que prodiga más los recuerdos) у el más fantástico".

Œuvre Poétique, 1925 1965

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