An unforgettable firsthand account of a people's response to genocide and what it tells us about humanity

Nous avons le plaisir de vous informer que, demain, nous serons tués avec nos familles

"Parce qu'il est petit et aspire à la grandeur ; parce qu'il pense que la France devrait mener l'Europe, et l'Europe, le monde ; parce qu'il est sans vergogne et impitoyable dans sa quête du pouvoir, et autocratique et éhonté dans sa façon de l'exercer ; parce qu'il aime se mettre en scène et qu'il est aussi exhibitionniste et opportuniste que stratège et adroit ; parce qu'il n'agit pas par idéologie, mais suit son instinct et ses impulsions, et parce qu'il se présente lui-même comme étant à la fois conservateur et réformateur, un républicain et l'incarnation même de la France dans la tradition de "l'État, c'est moi" ; parce qu'il n'est pas arrivé au pouvoir grâce à sa naissance ou à son statut social, mais qu'il l'a pris d'assaut, convaincu que son destin était d'entrer dans l'histoire en en changeant le cours ; parce qu'il se donne comme un homme d'action, qui méprise le snobisme des élites tout en brûlant d'envie de s'en faire accepter ; parce qu'il excelle en temps de crise mais s'embourbe facilement quand la pression se relâche ; et parce qu'il cherche à faire valoir l'influence de la France à l'étranger pour redorer sa propre image aux yeux de son pays, Nicolas Sarkozy est souvent décrit comme un Napoléon en puissance."

No exit

Parce qu'il est petit et aspire à la grandeur ; parce qu'il pense que la France devrait mener l'Europe, et l'Europe, le monde ; parce qu'il est sans vergogne et impitoyable dans sa quête du pouvoir, et autocratique et éhonté dans sa façon de l'exercer ; parce qu'il aime se mettre en scène et qu'il est aussi exhibitionniste et opportuniste que stratège et adroit ; parce qu'il n'agit pas par idéologie, mais suit son instinct et ses impulsions, et parce qu'il se présente lui-même comme étant à la fois conservateur et réformateur, un républicain et l'incarnation même de la France dans la tradition de "l'Etat, c'est moi" ; parce qu'il n'est pas arrivé au pouvoir grâce à sa naissance ou à son statut social,mais qu'il l'a pris d'assaut, convaincu que son destin était d'entrer dans l'histoire en en changeant le cours ; parce qu'il se donne comme un homme d'action, qui méprise le snobisme des élites tout en brûlant d'envie de s'en faire accepter ; parce qu'il excelle en temps de crise mais s'embourbe facilement quand la pression se relâche ; et parce qu'il cherche à faire valoir l'influence de la France à l'étranger pour redorer sa propre image aux yeux de son pays, Nicolas Sarkozy est souvent décrit comme un Napoléon en puissance" Le Président de la République française n'aime pas le vin ni le fromage. Il n'aime pas les truffes non plus. Par contre, il apprécie particulièrement les bonbons et les gros cigares de la Havane. Nicolas Sarkozy affiche ouvertement ses goûts, à rebours des lieux communs qui affectent "le" Français, et ne s'en excuse pas, au contraire. Avec franchise, il affiche ouvertement son dégoût pour le bon goût. L'auteur de No exit retrace la vie de Nicolas Sarkozy, depuis ses origines hongroises, ses années à Neuilly, son évolution au sein de l'UMP et ses liens presque familiaux avec Jacques Chirac, en passant par le couple qu'il forme avec Cécilia et ensuite avec Carla Bruni ainsi que ses bourdes diplomatiques, jusqu'aux affaires de malversations financières, l'intervention de la France durant le Printemps arabe, la crise financière internationale et la campagne présidentielle actuelle. Philip Gourevitch se défend de dresser une caricature du président puisque celui-ci désarme le caricaturiste : l'exagération est son arme à lui. L'auteur ne déroule pas moins les ficelles de cette épopée rocambolesque, emportée par un personnage non moins extravagant. Mais le Président est également pour l'auteur un prétexte afin d'évoquer ce que signifie faire de la politique en France dans le cadre de l'Europe et les compromis divers que cela implique...

No exit - Nicolas Sarkozy - et la France - peuvent-ils survivre à la crise européenne ?

A Cold Case is the story of how Andy Rosenzweig, retired Manhattan cop, reopened an investigation into a double murder that had happened more than thirty years earlier. It bothered him that Frankie Koehler, the notoriously dangerous suspect, had eluded capture. In a surprising, intensely dramatic narrative, Philip Gourevitch has transformed Rosenzweig's crusade into a searing literary masterpiece, reckoning with the forces that drive one man to murder and another to hunt murderers. Philip Gourevitch's first novel, We Wish to Inform You That Tomorrow We Will Be Killed With Our Families: Stories from Rwanda, won the Guardian First Book Award. 'A gripping, hard-boiled crime story of the highest order - and one which, in the end, transports the reader to some of the most troubling precincts of human enquiry' Irish Times 'Atmospheric, honest and intelligently written, avoiding the obvious in favour of the thought-provoking' Daily Telegraph 'His work feels trim and ageless, like a classic... It whips through arresting events at high speed... I didn't put it down until I hit the back cover' New Statesman

A Cold Case

Au printemps 1994, un massacre programmé décima, avec une rapidité stupéfiante, la République du Rwanda. Avec des moyens rudimentaires (à la machette, principalement), près d'un million de personnes furent exécutées en à peine cent jours, sur une population initiale de sept millions et demi d'habitants.Envoyé sur place comme reporter par le New Yorker, un an après le drame, Philip Gourevitch s'est fait l'historien-dramaturge de ce génocide perpétré par les Hutu contre les Tutsi. C'est à travers des centaines de témoignages, comme autant de fables édifiantes, et donc par la voix des Rwandais eux-mêmes, qu'il révèle peu à peu la mécanique fatale, mise en place à l'époque coloniale, dont résultent ces conflits ethniques. Pièce par pièce, il démonte cette «fabrique du génocide».

Nous avons le plaisir de vous informer que, demain, nous serons tues avec nos fa

Standard Operating Procedure is an utterly original collaboration by the writer Philip Gourevitch (We Wish to Inform You that Tomorrow We Will Be Killed With Our Families) and the film-maker Errol Morris (The Thin Blue Line, The Fog of War). They have produced the first full reckoning of what actually happened at Abu Ghraib. Standard Operating Procedure reveals the stories of the American soldiers who took and appeared in the haunting digital snapshots from Abu Ghraib prison that shocked the world - and simultaneously illuminates and alters forever our understanding of those images and the events they depict. Drawing on more than two hundred hours of Errol Morris's startlingly frank and intimate interviews with Americans who served at Abu Ghraib and with some of their Iraqi prisoners, as well as on his own research, Philip Gourevitch has written a relentlessly surprising account of Iraq's occupation from the inside-out - rendering vivid portraits of guards and prisoners ensnared in an appalling breakdown of command authority and moral order. Gourevitch and Morris have crafted a nonfiction morality play that stands to endure as essential reading long after the current war in Iraq passes from the headlines. By taking us deep into the voices and characters of the men and women who lived the horror of Abu Ghraib, the authors force us, whatever our politics, to re-examine the pat explanations in which we have been offered - or sought - refuge, and to see afresh this watershed episode. Instead of a 'few bad apples', we are confronted with disturbingly ordinary young American men and women who have been dropped into something out of Dante's Inferno. This is a book that makes you think, and makes you see - an essential contribution from two of our finest nonfiction artists working at the peak of their powers.

Nous avons le plaisir de vous informer que, demain, nous serons tués avec nos familles

Résumé

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