L'architecture des régimes totalitaires face à la démocratisation
le prix de Rome. Le « Grand Tour » des architectes soviétiques sous Mussolini
Publié par Editions B2
80 pages
Résumé
À la mort de Lénine en 1924, les mouvements de l'avant-garde architecturale, dont le constructivisme, vibrent à l'unisson de la Révolution de 1917. Depuis 1921, ils apportent leur écot à la Nouvelle Politique Économique, au Plan d'électrification de l'URSS et essayent de définir une « esthétique communiste » au service du prolétaire et de la kolkhozienne. L'Union Soviétique, l'Allemagne et les États-Unis forment alors la troïka de l'Internationale moderniste. Le premier plan quinquennal est lancé en 1928. Villes nouvelles et chantiers industriels tournent à plein régime. Davantage préoccupé par ces grands chantiers, Staline semble se désintéresser de l'enjeu architectural. Pourtant, à partir du concours pour le Palais des Soviets (1932) et de l'adoption du Plan Général de reconstruction de Moscou (1935), la Rome éternelle va devenir, au prix d'un face-à-face avec l'Italie fasciste, un « modèle » de réalisme socialiste inattendu...Historienne et enseignante à l'école d'architecture de Paris-Val-de-SeineÉlisabeth Essaïan a été pensionnaire à la Villa Médicis à Rome en 2009.
Plus de livres de Elisabeth Essaïan
Voir plusLe prix de Rome ; le "grand tour" des architectes soviétiques sous Mussolini
L'architecture des régimes totalitaires face à la démocratisation
le prix de Rome. Le « Grand Tour » des architectes soviétiques sous Mussolini
Moscou
Le prolétariat ne se promene pas nu ; Moscou en projets
Lina Bo Bardi
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎