Ce que j’ai vu en rêve
Lettres - vol01 - 1828-1879
Publié par Gallimard, le 23 septembre 1986
408 pages
Résumé
Tolstoï, romancier immense, a laissé une immense correspondance, à laquelle sont consacrés 32 tomes de la monumentale édition soviétique en 90 volumes. Le très vaste choix de lettres ici présentées, qui a été établi, annoté et commenté par R. F. Christian, met parfaitement en lumière tous les aspects de la puissante et contradictoire personnalité du grand écrivain russe. Ce premier tome (1828-1879) s'ouvre sur une lettre écrite en français par Tolstoï, alors jeune étudiant de dix-sept ans, à sa tante Toinette, qui tint un peu dans son coeur la place de sa mère, morte alors qu'il n'avait que deux ans. L'étudiant fait place à l'engagé volontaire au Caucase, puis au sous-lieutenant témoin de la guerre de Crimée, envoyant de longues missives à sa famille. L'écrivain pointe déjà, on trouve dans ces lettres la magnifique simplicité d'écriture qui est la marque de Tolstoï. Les débuts littéraires, signalés par Enfance (1852), donnent lieu à un intéressant échange de correspondance avec le poète Nekrassov, directeur de la revue Le Contemporain, où parut le récit. Lorsque Tolstoï décide de fonder un foyer, il adresse à Valéria Arséniéva, la jeune fille qu'il songe à épouser, une série de lettres-sermons que nous qualifierions aujourd'hui de machistes. De 1856 à 1862, Tolstoï effectua ses deux seuls voyages à l'étranger, et ses lettres reflètent alors les vues pédagogiques du maître de Iasnaïa Poliana qui avait ouvert une école pour les enfants de ses paysans. De cette époque date également une véhémente lettre de protestation au tsar Alexandre II, après une perquisition de son domaine où il était soupçonné d'abriter des révolutionnaires. Puis c'est le mariage avec Sofia Bers, la mise en chantier de Guerre et Paix et l'apparition de nouveaux correspondants, en particulier le philosophe Strakhov, dont Tolstoï disait qu'il était, avec le prince Ouroussov et sa parente la comtesse Alexandra Tolstaïa, l'une des trois personnes à qui il avait écrit le plus de lettres qui comptent «pour ceux que ma personne peut intéresser». Quand ce tome s'achève, la publication d'Anna Karénine est terminée, les préoccupations religieuses et morales prennent une place toujours croissante, l'union de l'écrivain avec Sofia commence à se détériorer, malgré la naissance d'un dixième enfant, en 1879.
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