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Moi, le supreme
Publié par Orizons, le 16 octobre 2012
244 pages
Ce recueil de contes d'Augusto Roa Bastos, fut publié à Buenos Aires — où il se trouvait en exil politique depuis la Guerre Civile de 1947 —, en 1953, par Editorial Losada. Il s'agit de son premier ouvrage en prose, des racines mêmes de son oeuvre, profondément paraguayenne en ses débuts, comme le sera tout autant un autre recueil de contes : Fils d'homme, en 1960 ; il atteindra, par la suite, l'universel avec Moi le suprême, son premier " roman " sur le dictateur paraguayen José Rodríguez de Francia, en 1974, ouvrage hors pair et hors normes, au niveau sémiotique, couronné par le Prix Cervantès, en 1989, à la fin de la dictature d'Alfredo Stroessner... On peut dire donc de ce volume qu'il s'agit de son oeuvre la plus paraguayenne, la seule qui dispose d'un lexique guarani par exemple, et dans laquelle, sept ans avant Fils d'homme, il se proposait déjà de faire fusionner les deux hémisphères linguistiques de son pays bilingue, l'espagnol des Conquérants, et le guarani, merveilleuse langue indigène, parée de subtilités sémantiques, si métaphorique. que dans les notes du traducteur, le lecteur est invité à un autre voyage, au coeur même d'une civilisation quasi méconnue...
Moi, le supreme
Moriancia
Le Procureur
Fils d'homme
Moi, le Suprême
Veille de l'amiral
Yo el Supremo / Moi le Suprême
Fils d'homme
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