Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'humour

L'écrit et la communication

Les fêtes impertinentes

Qui ne s'est jamais interrogé sur ses origines ? Il y a des peuples dont il est malaisé d'appréhender la réalité. Les Gascons d'aujourd'hui se définissant plus volontiers comme « habitants du Sud-Ouest » n'échappent pas à cette règle. Quant à la Gascogne, bien peu savent la situer avec précision tant ses limites territoriales ont fluctué au cours de l'histoire. Se pose aussi la question de l'avenir de notre région, de son identité et de sa culture spécifique au sein d'une Europe des peuples. En mai 1983, le Cercle gascon A nòste Qu'èm organisa à La Teste de Buch, une exposition consacrée à la culture gasconne. Au cours de ces journées, eut lieu une soirée publique sur le thème « le gascon, origine, histoire, avenir » avec les intervenants suivants :

- Robert Escarpit, professeur de sciences de l'information et de la communication à l'Université Michel de Montaigne (Bordeaux III) : « Je suis Gascon » ;

- Pierre Bec, professeur de littérature médiévale à l'Université de Poitiers : « La langue gasconne et son histoire » ;

- Michel Rouche, professeur d'histoire médiévale à l'Université de Lille III :« La naissance de la région » ;

- Christian Coulon, chargé de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique : « Les régionalismes en Gascogne »

Cette conférence fit l'objet d'une première publication en 1984. C'est donc une nouvelle édition de ces textes qui n'ont rien perdu de leur pertinence que nous proposons ici aux lecteurs.

Les Gascons - Actes de la conférence du 20 mai 1983 à la Teste-de-Buch

Se revoir " à la saint-glinglin ", manger " à la Bonne Franquette ", faire quelque chose " en catimini ", boire " à tire-larigot ", prendre " la poudre d'escampette ". Autant d'expressions étranges dont les récits drôles et savoureux de ce livre nous content l'origine. Et si la poudre du Père Limpinpin avait enchanté ces pages ?

Les contes de la Saint-Glinglin

Le dieu Okrabe était un tout petit dieu. Depuis le commencement des temps, il tenait boutique dans un coin perdu de l'Univers... Il y avait longtemps qu'il était tracassé par l'idée de voir du pays et, en particulier, d'aller faire un tour sur la planète Terre. Il n'y était pas allé depuis quelque deux mille ans et il avait envie de faire la connaissance d'Androle. C'est ainsi qu'il se décida à partir pour la Terre...

Le Petit dieu Okrabe

Quand on a écrit à Dieu, on peut se permettre d'écrire au Diable, surtout quand on croit davantage à l'un qu'à l'autre. Dieu, nous l'avons fait à notre image. Le Diable nous a été imposé. Je voyais en Dieu un intellectuel de gauche, avec tout ce que cela comporte de naïvetés, de pudeurs, d'enthousiasmes, de raideurs aussi. C'était en fin de compte un personnage séduisant et, en tout cas, difficile à oublier. Le Diable, lui, c'est un conservateur. Il a peur de tout, et surtout du changement. Il a peur que le changement le laisse en arrière. On a du mal à entrer avec lui dans la confidence tant il se surveille et tant il surveille les autres. Il est l'adulte éternel devant la jeunesse du monde. Ce n'est pas un personnage sympathique et le sourire se fige quand on est tenté de plaisanter avec lui. L'ennui est qu'on le porte en soi et qu'il n'y a pas moyen de s'en débarrasser.

Lettre ouverte au diable

Un vaste phénomène caractérise la communication publique de notre temps : la sagesse morale, traditionnelle ou moderne, sérieuse ou satirique, populaire ou distinguée, est monnayée sur les ondes, s'écrit dans les « billets » ou les éditoriaux du journal, passe par les genres les plus différents : courrier du cour, horoscope, apologue humoristique, pamphlet. Autrefois, il fallait chercher les thèmes de la morale enseignée ou reçue dans les catéchismes religieux ou « républicains », dans les manuels des confesseurs, les almanachs, les proverbes. Aujourd'hui, les « moralistes », à tous les niveaux de la société et de la culture, se nomment : Madame Soleil, Ménie Grégoire, Marcelle Ségal, Marcel Haedrich, André Frossard, le regretté Morvan Lebesque et... Robert Escarpit, amical « provocateur » de ce livre et, du coup, préfacier.

L'humour

Résumé

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