Les sept stades de la philosophie

Qu'est-ce qu'un « philosophe », au regard de l'histoire et singulièrement du XXIe siècle ? Frank Pierobon, en s'appuyant sur son propre parcours et aussi sur ses dix années d'engagement dans la riche aventure des Matins-Philo à Bruxelles, tente d'apporter une réponse située à la question. Loin des imageries populaires, il fait du philosophe un homme de métier et de savoir-être dont toute l'existence oscillerait entre la création de concepts et, en même temps, une quête incessante du désir de sens. Un texte court et fulgurant qui redit que nul n'est dispensé de philosopher.

Le métier du philosophe

La tyrannie du Progrès, "machine à engendrer des croyants puis des désespérés", a été maintes fois dénoncée comme une utopie néfaste (voire catastrophique), et c'est tant mieux. Mais dénoncer le Progrès ne doit pas nous entraîner vers une bien-pensance hypocrite qui nous verrait condamner a priori des progrès enregistrés dans tous les domaines techniques, quand l'homme des temps contemporains en jouit chaque jour. A partir d'une approche philosophique serrée (Francis Bacon, Henri Bergson, Gilbert Simondon...), l'auteur montre que le progrès est proprement vide de sens et qu'il ne tient qu'à l'humanité de le charger de valeur, c'est-à-dire à chaque individu de s'en constituer une conscience propre : tel est l'exigence avancée ici par l'auteur, qui l'illustre par la perception singulière qu'en ont restitué certains auteurs de fiction (Defoe, Baudelaire, Rimbaud, Reverdy...).

Après le progrès

"La malattia del secolo" è il burnout, quel "bruciarsi", "esaurirsi", dovuto all'eccessiva spersonalizzazione soprattutto nel mondo del lavoro. Malattia del troppo, tipica degli eccessi del sistema di consumo, produzione e lavoro occidentale; malattia che porta alla spersonalizzazione e all'annientamento della parte umana di ciascuno di noi: prima di essere un problema individuale, il burnout è una patologia della nostra società.« Quando l'equilibrio di una persona si rompe e prendere la metropolitana per andare a lavorare sembra un ostacolo insormontabile, sorgono delle domande. Quello che funzionava da sé diventa subito problematico. Consacrare la propria esistenza a un'azienda non ha più il senso di un tempo, accettare orari di lavoro assurdi non è più sopportabile. Ma come ritrovare un nuovo equilibrio, dato che il precedente si era costruito senza che neanche ci si dovesse pensare, e che lavorare era tanto naturale quanto camminare? ».

Burnout globale. La malattia del secolo

L'auteur mondialement salué du Meilleur des mondes, fable contre-utopique décrivant un univers de contrôle préfigurant le nôtre, n'est pas l'homme d'un seul livre, loin de là. Sa vie très riche et son oeuvre immense, entre fictions et essais, font de lui un des grands témoins du XXe siècle - de ses étrangetés, de ses impasses et de ses paradoxes comme de ses beautés. On le suivra en choisissant six journées emblématiques de son existence : le moment où, enfant, il recouvre la vue après une période traumatique de perte progressive de vision ; sa rencontre en Italie avec l'écrivain D. H. Lawrence ; le succès visionnaire du Meilleur des mondes ; ses expériences avec les substances psychédéliques ; ses recherches sur la philosophie éternelle dans le désert de Californie et sa mort orchestrée comme un dernier trip, le 22 novembre 1963, le jour de l'assassinat de Kennedy.

Six jours dans la vie d'Aldous Huxley

Cette fiction philosophique met en scène un « chatbot », terme anglais utilisé pour nommer des intelligences artificielles aux aptitudes conversationnelles très développées. On apprit la philosophie à l'un de ces robots, en lui programmant à reconnaître des définitions, des modes de raisonnement et des styles philosophiques. Après quoi il fut confronté à un jury de penseurs réputés qui durent évaluer s'il s'agit, ou non, d'un « philosophe ». Le livre raconte cette étrange confrontation.

ChatBot le robot - Drame philosophique en quatre questions et cinq actes

Les études réunies ont été présentées au Colloque International de Bruxelles organisé sous les auspices de la FISP (Fédération Internationale des Sociétés de Philosophie) en 2002 dont le thème a été conservé comme titre du recueil. L'intention était d'illustrer la manière dont divers philosophes ont traité ou esquivé la question de la technique. L'ampleur du champ, historique et contemporain, interdisait toute exhaustivité. Le dessein était plus anthologique qu'encyclopédique.
Les analyses critiques qui composent le volume manifestent l'intérêt de cette approche appliquée à Aristote, Lulle, Salutati, Kant, Kapp, Bergson, Ortega, Schmitt, Jonas, Brun, Arendt, Foucault, Simondon, Heidegger, Haraway, Fukuyama. Et il serait fécond de l'étendre tant il vrai qu'en notre époque très technologique, poser aux philosophes qui nous sont les plus familiers, la question du sort qu'ils réservent à la technique s'avère riche en enseignements sur eux et pour nous.

Les philosophes et la technique

Il fallait établir ce constat : avant d'être un problème individuel, le burn-out est d'abord une pathologie de civilisation. Marquée par l'accélération du temps, la soif de rentabilité, les tensions entre le dispositif technique et des humains déboussolés, la postmodernité est devenue un piège pour certaines personnes trop dévouées à un système dont elles cherchent en vain la reconnaissance. Mais ce piège n'est pas une fatalité. Face aux exigences de la civilisation postmoderne, on peut se demander comment transformer l'oeuvre au noir du burn-out afin qu'il devienne le théâtre d'une métamorphose, et que naisse de son expérience un être moins fidèle au système, mais en accord avec ses paysages intérieurs.

Global burn-out

Essere significa avere tempo. Eppure abbiamo continuamente la sensazione di non avere tempo. Ma che cos'è, allora, questo bene di cui lamentiamo la mancanza? Forse è il tempo di qualità. E come trovarlo? La nostra civiltà, sostiene Pascal Chabot, vive sotto quattro regimi temporali che si scontrano: Fato (imperativo biologico della vita fino alla morte), Progresso (imperativo del futuro), Ipertempo (tirannia del presente e tecnocapitalismo: il tempo è ovunque da nessuna parte) e Scadenza (conto alla rovescia verso la catastrofe ecologica). Prima d'ora mai si è sperimentato l'antagonismo di tante concezioni incompatibili del tempo, che il più delle volte si uniscono contro di noi e che dobbiamo tuttavia conciliare per affrontare la quotidianità. Perché l'atteggiamento che assumiamo nei confronti del tempo ha un impatto profondo sulle nostre vite: navighiamo tra nostalgia del passato, dipendenza dal presente e speranza per il domani. Ma quale temporalità dovrebbe essere preferita? La sfida, scrive l'autore, è costruire una saggezza del tempo commisurata all'attualità: una cronosofia.

Les sept stades de la philosophie

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