Comme une critique des chrétiens fondamentalistes et du corporatisme des syndicats américains, une « grève d'enfer » est le compte-rendu des combats menés pour améliorer les conditions de travail en enfer, notamment celles des démons. Qui accepterait de travailler 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et en plus sans salaire ? Emmenés par Jimmy DiAngelo dit Le Pourri, on y retrouve César Chavez, Jimmy Hoffa, John L. Lewis dans un rôle sur-mesure. Cette novella est suivi d'un essai et d'un entretien.

Grève infernale

Partisan d'une litterature engagee face aux grands enjeux contemporains, Norman Spinrad est l'auteur de romans passes au rang de chefs-d'oeuvre de la science-fi ction: Jack Barron et l'eternite, Le Printemps russe, Les Annees fl eaux, Oussama... Par le detour d'un sommeil fi ctif aussi rejouissant qu'inquietant, Le Temps du Reve nous alerte sur les pieges de l'uniformisation et les dangers d'un monde ou tout est sous controle, meme les subconscients. Bienvenue dans le Temps de votre Reve !

Le temps du rêve

Pacifista était un modèle de liberté et d’égalité jusqu’à l’arrivée de nouvelles idées venues de régimes étrangers. Les Femmocrates, un groupe féminin séparatiste, s’opposent aux partisans des sciences transcendantales qui prônent la suprématie masculine. Alors que le conflit entre les roses et les bleus fait rage, Carlotta Madigan, premier ministre de Pacifista, et son amant et conseillé médiatique, Royce Lindblad, doivent tout mettre en œuvre pour que leur nation conserve ses valeurs et ne soit pas détruite par ces confrontations qui semblent fasciner son peuple.

La Grande Guerre des Bleus et des Roses

Fin du XXIe siècle. Un réchauffement accéléré de la planète a précipité la montée des eaux, éradiqué certains espaces de la carte, transformé les régions chaudes en déserts et la Sibérie en une nouvelle...
 Californie. La Terre est-elle réellement sur le point d'atteindre la Condition Vénus, c'est-à-dire de se transformer en un territoire inhabitable oe C'est à Paris, devenue une cité tropicale colonisée par les perroquets, les alligators et les bougainvillées, que l'ONU décide d'y consacrer un congrès. Où l'on soupçonne bientôt la Grande Machine Bleue, un puissant cartel, de provoquer délibérément ces bouleversements climatiques pour vendre sa technologie...

Bleue comme une orange

Depuis des siècles qu'ils errent dans l'espace en quête d'une planète habitable, les vagabonds du Trek se sont presque accoutumés à vivre suspendus dans l'immensité interstellaire.Presque. Car l'espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour, dans cet univers vide et sans vie, le nouvel Eden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre.A bord des vaisseaux-torches, la Grande Migration sillonne l'abîme infini, précédée par des éclaireurs, les avaleurs de vide, qui, eux, connaissent l'insupportable vérité.Norman Spinrad, c'est le plus corrosif, le plus violent et quelquefois le plus cruel. On ne peut pas le lire sans perdre un peu de son innocence. Mais alors, quel punch ! quel humour ! quel rythme ! Avec lui, tout de suite, on est en pleine frénésie. Surtout dans Les Avaleurs de vide, ce roman pour lequel il a une tendresse particulière.

Les avaleurs de vide

Une Amérique en proie au chaos économique et à des inégalités sociales exacerbées, où le métro de New York est devenu une vaste cour des Miracles, théâtre permanent d'une lutte sans merci pour survivre. Triste destin pour la Chair à pavé.Une Amérique dévastée par l'épidémie du sida, où les malades sont parqués dans des Zones de Quarantaine, où le sexe virtuel a remplacé l'amour physique, où s'écrivent au quotidien les sinistres Chroniques de l'Âge du Fléau.Une Amérique bien-pensante, qui contraint à l'exil les francs-tireurs comme... Norman Spinrad, réfugié à Paris pour fuir les foudres de la censure. Quelle importance ? puisque La vie continue.En trois visions d'apocalypse, Norman Spinrad règle ses comptes avec son pays d'origine. Trois descentes aux Enfers d'une puissance dévastatrice.

Les années fléaux

Entre la Terre et le système planétaire d'Estrella Bonita, le DRAGON-ZEPHYR est l'une des nombreuses vacuonefs qui parcourent inlassablement les vastes étendues cosmiques du Second Age des Etoiles.Ce livre est la chronique d'un de ses périples, avec son cortège d'incidents cocasses, ses rituels, ses décors fabuleux et ses personnages hauts en couleur, mais c'est aussi l'ultime confession d'un capitaine dont le vaisseau dérive sans pilote à quelque vingt années de la première étoile habitée. Avec un foisonnement inouï de détails, Spinrad dépeint une micro-société perdue dans le cosmos et analyse les pensées les plus intimes de ses héros, de sorte que ce qui n'aurait pu être qu'une banale histoire spatiale devient une longue méditation poétique sur le thème éternel de la vie, de l'amour et de la mort.

La Dernière croisière du Dragon-Zéphyr

Quatrième de couverture :Comme une critique des chrétiens fondamentalistes et du corporatisme des syndicats américains, une « grève d’enfer » est le compte-rendu des combats menés pour améliorer les conditions de travail en enfer, notamment celles des démons. Qui accepterait de travailler 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et en plus sans salaire ? Emmenés par Jimmy DiAngelo dit Le Pourri, on y retrouve César Chavez, Jimmy Hoffa, John L. Lewis dans un rôle sur-mesure. Cette novella est suivi d’un essai et d’un entretien. Norman Spinrad est un des écrivains américains de Science-Fiction les plus importants. Il vit désormais en France. Né le 15 septembre 1940, il est un représentant de la Nouvelle vague littéraire qui a révolutionné le genre dans les années 60 et 70. Il a été rendu célèbre par des livres perçus à l’époque comme de véritables bombes, principalement Jack Baron et l’éternité et Rêve de fer, mais aussi Ces hommes dans la jungle ou les Pionniers du Chaos.

Les rues et le métro de New York sont devenus une vaste cour des Miracles où s'engage une poursuite impitoyable entre une transfuge du trottoir promue vigile et un zonard affamé pour la possession... d'un chien. C'est l'Amérique du chômage. Les ravages du sida ont transformé des villes entières en Zones de Quarantaine où on laisse mijoter le virus parce que les instances politiques et économique y trouvent leur compte. C'est l'Amérique de l'exclusion. La « majorité morale » post-reaganienne contraint à l'exil les mauvais esprits du genre de Norman Spinrad, obligé sur ses vieux jours de jouer une nouvelle version d'Un Américain à Paris. C'est l'Amérique de la censure. Trois Amériques de cauchemar. Trois exorcismes ravageurs.

Grève infernale

Résumé

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