L'épargne sous l'Ancien Régime

En ce début de XXIe siècle, le temps est venu de la reconnaissance d’une histoire ouverte à la spécificité technique du droit qui, s’appliquant à des pratiques sociales et surmontant les barrières canoniques pour dérouler une chronologie continue, manifeste la complémentarité d’approches qui, si elles produisent des types d’histoire passablement différents, postulent une bonne reconnaissance mutuelle. À l’impossibilité d’une histoire du droit sans les institutions, répond celle d’une histoire des institutions sans le droit. Inspirées par l’oeuvre de Jean Hilaire, les contributions présentées dans ce volume se veulent le développement de cette évidence qui relève d’une pluridisciplinarité bien entendue, et dont les archives du Parlement de Paris constituent l’exemplaire champ d’application.

Le Parlement en sa Cour - Etudes en l'honneur du professeur Jean Hilaire

Dans la galerie des rois de France, Louis XIII fait grise mine, coincé qu'il est entre son père, Henri IV, et son fils, Louis XIV.
S'intéresse-t-on à son règne, c'est le nom de Richelieu, son ministre, qui flamboie ; au point que les livres d'histoire sautent parfois sans vergogne de la mort du cardinal, en décembre 1642, aux débuts tumultueux du futur Roi-Soleil. C'est oublier que Louis a survécu six mois à son ministre : six mois ignorés de la postérité, mais capitaux pour l'histoire de France. Car entre décembre 1642 et mai 1643, il est à la tête d'un pays en guerre contre l'Espagne, au centre d'une Cour déchirée par les cabales.
On sait le roi malade ; le dauphin est un enfant ; qui va assumer la régence ? La reine, Anne d'Autriche, le frère du roi, Gaston d'Orléans, les princes du sang et les grands s'allient, se brouillent et complotent, cependant qu'un quasi-inconnu nommé Giulio Mazarini progresse dans les allées du pouvoir... En sa longue agonie, Louis poursuivit un dessein unique : assurer le destin du trône de France.
Et, en grand roi qu'il était, il y parvint.

La double mort du roi Louis XIII

L'histoire d'une entreprise ne saurait s'écrire sans recourir aux archives et sans s'ouvrir à l'histoire générale de l'économie. Cette vérité, trop souvent ignorée, est à l'origine de ce volume qui associe de manière inédite l'accès aux sources et leur exploitation historique. A l'heure où les recherches historiques portant sur les secteurs de la banque et de l'épargne prennent leur essor, cet ouvrage novateur qui en fournit la première chronologie, recense pour la première fois l'ensemble des sources d'archives, présentées en une typologie analytique, et en donne les moyens d'accès en quelque lieu qu'elles soient conservées (archives publiques et privées). Il fournit en outre les clefs de leur traitement et de leur valorisation performante grâce à l'outil informatique, ainsi que les références bibliographiques les plus à jour. Cette approche est centrée sur la démarche des Caisses d'Epargne qui entendent valoriser leur patrimoine historique en en assurant la sauvegarde et leur mise à disposition des historiens, afin de permettre une véritable connaissance de l'entreprise, fondement de son identité.

Les archives - Aux sources de l'histoire des entreprises

La Terreur et la pitié - L'Ancien régime à l'épreuve de la peste

Dans notre société laïque, la chrétienté constitue-t-elle encore un sujet pertinent pour l'histoire ? Plus que jamais, répond Françoise Hildesheimer. En explorant celle de l'Église sur le temps long, l'historienne retrace les origines et les développements du conflit d'influence entre religion et État qui a enfiévré l'Occident des siècles durant.

Or c'est en France qu'il a connu son paroxysme. Doctrine politique originale, le gallicanisme a prôné dès le XIIIe siècle l'indépendance temporelle de l'Église de France vis-à-vis du pape ; une spécificité qui, via la rupture de la Séparation, a durablement marqué notre histoire. 

La France, fille aînée de l'Église ? De Clovis à Aristide Briand en passant par Charlemagne, Charles VII et Jeanne d'Arc, Louis XIV et Bossuet ou Napoléon, ce parcours passionnant entrecroise théologie, politique, récit historique et débats d'idées pour proposer une vision inédite de l'histoire de l'Église catholique en France.

Une brève histoire de l'Eglise - Le cas français. IVe-XXIe siècle

Mgr Georges Chevrot a marqué le catholicisme parisien, dont il a été à la fois le témoin et l'artisan pendant plus d'un demi-siècle. Au cours de ses diverses fonctions apostoliques : professeur, missionnaire diocésain, vicaire à Saint-Charles de Monceau et à Saint-Honoré d'Eylau, curé de Saint-François-Xavier, il a fait l'admiration de ceux qui l'ont connu, tant par ses talents d'orateur, que par un sens de l'ouverture fondé sur le respect des textes sacrés. Il va donner - à sa paroisse de Saint-François-Xavier - un nouvel essor. Pour enrayer la déchristianisation, il retrouve toute la signification de la liturgie des premiers siècles, développe l'action catholique, soutient de nouvelles formes d'apostolat du monde ouvrier, prend la défense des exclus contre toutes discriminations sociales et religieuses, et ouvre pour la réconciliation de tous les Chrétiens. Jean Chevrot, professeur de lettres, en préparant une thèse sur son grand-oncle, a été amené à découvrir un certain nombre de manuscrits restés - en grande partie - jusqu'ici inédits. En les publiant, il a voulu rendre hommage à ce grand prélat qui, par ses prises de position, a été un des précurseurs de Vatican II. Ce recueil est précédé d'une biographie de Mgr Chevrot, la première parue depuis sa disparition en février 1958.

Mgr Georges Chevrot (1879-1958) - Un acteur de l'histoire religieuse contemporaine, un demi-siècle d'un catholicisme d'ouverture

Dans la galerie des rois de France, Louis XIII fait grise mine, coincé qu'il est entre son père, Henri IV, et son fils, Louis XIV. S'intéresse-t-on à son règne, c'est le nom de Richelieu, son ministre, qui flamboie ; au point que les livres d'histoire sautent parfois sans vergogne de la mort du cardinal, en décembre 1642, aux débuts tumultueux du futur Roi-Soleil. C'est oublier que Louis a survécu six mois à son ministre : six mois ignorés de la postérité, mais capitaux pour l'histoire de France. Car entre décembre 1642 et mai 1643, il est à la tête d'un pays en guerre contre l'Espagne, au centre d'une Cour déchirée par les cabales. On sait le roi malade ; le dauphin est un enfant ; qui va assumer la régence ? La reine, Anne d'Autriche, le frère du roi, Gaston d'Orléans, les princes du sang et les grands s'allient, se brouillent et complotent, cependant qu'un quasi-inconnu nommé Giulio Mazarini progresse dans les allées du pouvoir... En sa longue agonie, Louis poursuivit un dessein unique : assurer le destin du trône de France. Et, en grand roi qu'il était, il y parvint.

L'épargne sous l'Ancien Régime

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