ECOLE ET INSTITUTEURS DANS LE JURA

Conjurer le sort, attirer la bonne fortune. L'homme s'est toujours montré soucieux de se protéger des forces du Mal. Tout en appelant à sa propre chance. Guidé par ses peurs et ses angoisses, il a échafaudé tout un système de "pensées magiques". Un ensemble de croyances populaires transmises de génération en génération. A l'heure d'Internet, des tablettes numériques et des plus extraordinaires progrès scientifiques, cette part d'irrationnel est pourtant plus que jamais inscrite dans notre inconscient collectif. Les superstitions accompagnent une grande partie des Français dans leur quotidien. Du moins ceux qui ne s'en cachent pas. Elles rythment les principales étapes de leur vie et s'expriment différemment selon les régions et les métiers. Où prennent-elles leur source ? Quel est leur sens originel ? A quelle période de notre histoire furent-elles le plus vivaces ? Comment sont-elles parvenues jusqu'à nous ? Historiens de renom, folkloristes et spécialistes du merveilleux allient leurs connaissances pour éclairer cette myriade de petits gestes qui en dit long sur notre plus lointain passé.

A l'origine des superstitions - Nos croyances passées au crible

La Vouivre, dragon ailé avec une longue queue, sillonne le ciel les nuits de pleine lune ou les nuits d'orage. Sur son front brille un énorme rubis, l'escarboucle, appelé aussi "l'oeil de la Vouivre". D'après une légende, ce dragon se transforme, certaines nuits, en une jeune femme très belle, à la longue chevelure rousse, pour se baigner dans les eaux glacées de la rivière La Loue. Elle dépose alors sur la berge son escarboucle. Malheur au promeneur qui tente de s'emparer du bijou. La naïade redevient dragon et massacre le voleur... Or, une nuit de l'an 1347, un chevalier s'approche de la jolie baigneuse. Ce n'est pas l'escarboucle qui l'attire, mais la femme. Et pour la première fois, celle-ci se trouble et ressent un étrange sentiment. Alors qu'il s'apprête à la toucher, une flèche fend l'air et lui perce le coeur. Bouleversée, la femme se penche sur la victime... Quand elle relève la tête, elle s'aperçoit que son escarboucle a disparu. Le roman nous entraîne dans une aventure fantastique et passionnante, qui mêle fiction et histoire, celle de la quête, par la Vouivre, de son "oeil" de feu. Trois siècles plus tard, la guerre de Dix Ans fait des ravages. Profitant des troubles de l'époque, la Vouivre réussira-t-elle à récupérer son bien ? Ce livre reprend une légende comtoise très connue qui a inspiré de nombreux auteurs. Historien, Jean-Louis Clade n'avait jamais osé aborder le genre romanesque. Un concours de circonstance l'a conduit à rédiger cette fiction qui mêle le fantastique à l'histoire. Le roman s'adresse à un très large public. Il n'a qu'un but, celui de divertir.

La vengeance de la Vouivre

Cet ouvrage propose aux lecteurs une découverte des rivières franc-comtoises, de leur source à leur confluence. Qu'elles proviennent des Vosges granitiques ou des plateaux karstiques de Langres et du Jura, toutes offrent un incontestable charme dans la fougue des torrents, aux creux de gorges profondes, ou de leur flot paisible dans les sinueux méandres des plaines. Elles ont leurs caprices et leurs particularités. D'affluent en affluent, la plupart convergent vers leur reine?, la Saône, en direction du Rhône jusqu'à la Méditerranée.

A l'heure où l'homme s'interroge sur ses relations avec son environnement, ce livre se plaît à rappeler le lien qui l'unissait à l'eau. Les rivières fournissaient aux usines la force hydraulique. Il en reste des vestiges. Au bord de l'eau, le clocher d'un village pointe vers le ciel, un château occupe une éminence, un monastère se blottit au creux d'une reculée, un pont unit deux territoires... Les eaux baignent les murs des bourgs et des villes.

Suivre le cours des rivières et des canaux offre une autre façon de revisiter l'histoire, à pied, en vélo ou en bateau. Une histoire qui ne doit pas faire oublier la folie des eaux quand les rivières en crue noient terres et habitations. Incontestablement, les lacs - et ils sont nombreux en Franche-Comté - apportent plus de sérénité?!

Un livre qui invite à la découverte de la nature et de l'histoire des bords de l'eau que valorise admirablement l'objectif de l'émerveillé?Marc Paygnard.

La Franche-Comté au fil des rivières

Le département du Doubs appartient à la région Bourgogne — Franche-Comté. C'est une terre de passage entre couloir rhodanien, Bassin parisien et vallée du Rhin, entre France et Suisse par la montagne du Jura. Il offre une grande variété de paysages. Les vallées, souvent nées de résurgences au fond des reculées, entaillent les plateaux. La montagne décline toutes les caractéristiques du relief jurassien : vaux, cluses, combes et crêts se succèdent entre pâturages, où paissent les vaches montbéliardes, et forêts de sapins. L'hiver fait le bonheur des skieurs ! Les deux principales villes se situent dans la vallée du Doubs : Besançon et Montbéliard. Pontarlier est aux portes de la montagne. Arc-et-Senans propose un remarquable témoignage de l'architecture industrielle. Le département du Doubs possède tout ce qui peut satisfaire les promeneurs : paysages pittoresques, architecture dans les villes et les villages, musées... Sans oublier la gastronomie...

A la découverte du Doubs

Les réformes de Jules Ferry ont marqué l'enseignement. Le Doubs applique les lois. Il ouvre des Ecoles normales qui deviennent, en 1882, de véritables "séminaires" de la laïcité. Elles accueillent filles et garçons, pour faire des institutrices et des instituteurs efficaces dans leur enseignement. Au gré des réformes, à travers une abondante iconographie et un florilège d'anecdotes, le lecteur pénètre, au fil des pages, dans l'intimité de ces fonctionnaires zélés. Il découvre ainsi l'existence de ces hommes et de ces femmes, qui ont été l'âme des écoles primaires, dans un quotidien parfois sans grandeur, mais forts du devoir à accomplir pour une réussite glorieuse au certificat d'études. Enfin, le lecteur retrouvera l'odeur mêlée des planchers passés à l'huile de lin, de l'encre, de la craie et du papier des livres et des cahiers... et le frisson que donne le crissement de la craie et du crayon d'ardoise... C'était le temps des leçons de morale et d'instruction civique qui parlaient de devoirs pour le respect d'autrui et de l'environnement.

Mémoire d'instituteurs dans le Doubs - Au temps de Jules Ferry

Après la Seconde Guerre mondiale, la société subit des transformations fondamentales, mais c´est dans le monde rural que la mutation apparaît la plus sensible. A travers ses souvenirs d´enfance, dans un village de Franche-Comté, l´auteur évoque tous les changements que provoque, en ces années 1950, l´introduction du tracteur par exemple. Puis d´autres innovations pénètrent la société paysanne : radio, cinéma, télévision tuent les veillées. Le progrès pénètre dans la ferme et met fin aux pénibles corvées de lessive. Les modes de vie, les mentalités en sont bouleversés. La famille, la communauté villageoise se désagrègent peu à peu. Ainsi a disparu un monde qui puisait ses racines dans la nuit des temps.

La Vie Des Paysans Franc-Comtois Dans Les Annees 1950

Dans les régions tempérées, se vêtir est une nécessité en raison des rigueurs du climat. Mais le vêtement répond à d'autres exigences. Il se fait alors parure et établit souvent des distinctions au sein des sociétés. Il différencie les sexes, marque la fonction ou le rang social. Il évolue aussi au cours du temps et répond à des règles qui constituent la mode. Il devient l'expression d'une manière d'être. Il permet de se faire valoir et de se démarquer de son prochain. Ce livre captivant invite à une promenade dans l'éphémère beauté, un éphémère sans cesse renouvelé par les générations...

ECOLE ET INSTITUTEURS DANS LE JURA

Plus de livres de Jean-Louis Clade

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques