Le Testament du Lingon

« Ce soir, Lucullus dîne chez Lucullus » : cette citation est très connue. Et, pour cette raison, ce personnage est devenu l'exemple du parfait gastronome. D'ailleurs, son nom a été donné à des mets, à des restaurants, et même - on frémit de le rapporter - à de la nourriture industrielle.

Pourtant, celui que cache cette célébrité, à vrai dire méritée, reste un inconnu. Les historiens, à tort peu intéressés par ses talents trop multiples, ne l'ont pas étudié, si ce n'est dans des ouvrages de pure érudition et dans des publications anciennes.

Gourmet, certes, il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, admiré par ses amis, comme Cicéron, et même par ses ennemis, tel César, qui voyait en lui un général et amiral très compétent, l'ennemi de Mithridate et le rival de Pompée. Homme politique d'une grande habileté, intellectuel à la Socrate, qui maniait les idées sans les écrire, esthète raffiné, il possédait de nombreux talents. et de grands biens.

C'est ce Romain fascinant qui nous est dévoilé dans une enquête qui va au-delà des apparences. Et ce livre donne, à la fin, l'explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Lucullus.

Lucullus - Général et gastronome

César

De César, on connaît surtout l'homme politique et l'écrivain mais peu le chef de guerre, stratège talentueux ¿ dans l'art de remporter les guerres ¿, tacticien habile ¿ dans l'art de remporter les batailles ¿ et qui éleva son art au rang d'une science presque exacte. Ce génie militaire s'illustre surtout dans deux conflits majeurs. Durant la guerre des Gaules (58-51 av. J.-C.), César met sur pied une armée sans équivalent dans l'histoire : la préparation, l'armement, la logistique, la tactique et le service de renseignements sont pensés pour faire des Romains des professionnels de la conquête. La guerre civile qui suit (49-45 av. J.-C.) voit César affronter un autre capitaine d'exception, Pompée.

César, chef de guerre - César stratège et tacticien

Here are gathered the essential shorter works of Yann Le Bohec, author of the fundamental La Legion III Auguste and many other, widely translated books. The papers are written in the years 1977-2007, four of them are published here for the first time. They round out the three great spheres of Le Bohecaes work: the Punic wars, the Roman army in Gaul, and the Roman army in North Africa. They are clear and to the point and excel in their relentless drive to lay bare reasons for the changes that swept the Roman empire. Grounded in diplomatic, social, and cultural history as one may expect of the work of modern scholars, these papers also have the virtue of casting a keen eye on strategy and tactics, unfolding true military history.Their collection in one volume, with addenda and an index, enhances their usefulness for a long time to come. Aus dem Inhalt Les guerres puniques: La marine romaine et la premiere guerre punique u Geostrategie de la premiere guerre punique u L'honneur de Regulus u Hannibal stratege et tacticien L'armee romaine et la Gaule: Strategie et tactique dans les livres V et VI du De bello gallico u Le clerge celtique et la guerre des Gaules u L'armee romaine en Gaule a l'epoque de Tibere Les milites glanici: possibilites et probabilites u La VIIIe Legion Auguste et Langres (Haute-Marne) L'armee romaine en Afrique: Le role social et politique de l'armee romaine dans les provinces d'Afrique u La strategie de Rome en Afrique u La "frontiere militaire" de la Numidie, de Trajan a 238 u Le plan de la Timgad primitive u Etudes sur la garnison de Carthage u Encore les numeri collati

L'armée romaine en Afrique et en Gaule

Se fondant sur tous les types de sources, et pas seulement sur l'archéologie, sur tous les travaux importants, les ouvrages de référence aussi bien que sur la recherche actuelle, cet ouvrage brosse un portrait de Rome, ville modèle pour tous les habitants du bassin méditerranéen. L'Urbs, comme l'appelaient les Anciens, remplissait toutes les fonctions urbaines : politique et administration, économie et société, habitat, culture et religions. Elle était devenue de surcroît la capitale d'un immense empire. Cette synthèse attire l'attention du lecteur sur les dangers de l'anachronisme : la civilisation romaine accordait beaucoup plus d'importance que nous au droit et aux dieux, autant aux loisirs et moins à l'économie. Contrairement à ce que l'on croit parfois, le pouvoir ne recherchait pas un urbanisme aux angles droits, et ne s'occupait pas du domaine privé.

Urbs. Rome de César à Commode. Histoire d'une ville et d'une capitale

Bibliographie analytique de l'Afrique antique XX (1986)

L'armée romaine a été l'armée la plus efficace non seulement de l'Antiquité mais encore de toute l'histoire. En cinq siècles elle a conquis un empire immense ; elle a su le garder pendant cinq autres siècles ; et, après sa disparition, elle n'a laissé que des regrets. Pourquoi et comment, les réponses se trouvent dans ce livre. Sait-on que Rome, qui a tant fait la guerre, ne rêvait que de paix ? Les Romains avaient mis en place de nombreux garde-fous religieux et juridiques pour éviter la confrontation armée : la littérature actuellement disponible l'ignore. Mais, une fois engagée sur le chemin de la guerre, Rome ne concevait pas de s'arrêter sinon sur une victoire claire et nette. Sait-on aussi que les Romains ont inventé la logistique, le génie militaire, la médecine militaire et le " deuxième plus vieux métier du monde ", le renseignement ? Ils ont pratiqué toutes les formes de combat, la bataille en rase campagne, le siège, et aussi la gesticulation, le combat en milieu urbain et en montagne, la bataille de nuit et la contre-guérilla (sur un modèle ressuscité vingt siècles plus tard par David Galula) ; et n'oublions pas le combat naval. Ils ont même inventé la guerre biologique et chimique. Et ils ont eu une stratégie ; une " petite stratégie ", certes, mais une vraie stratégie. Et, fait étonnant, cette armée exemplaire a nourri en son sein des déserteurs et des traîtres !

La guerre romaine - 58 avant J.-C. - 235 après J.-C.

Faisant suite aux recherches publiées en 2006 (L'armée et la monnaie, RTSENA I), ce volume réunit des textes inédits présentés lors d'une journée d'études tenue en avril 2009 à la Monnaie de Paris. Balayant le temps et l'espace : de l'Age du Fer celtique à l'Asie centrale du 3X5 seule, ces six études éclairent quelques aspects complémentaires des multiples relations reliant la monnaie à l'histoire militaire. L'interaction entre peuplements, conflits et création monétaire dans le nord-ouest de la Gaule indépendante ainsi que le numéraire — considérable — d'un camp d'auxiliaire post-césariens de la Somme. L'iconographie des soldats de Rome avec l'image, saisissante et inattendue, d'un Germain de la garde impériale julio-claudienne et celle d'un miles du début du IVe siècle créée aux confins orientaux de l'Empire. L'impact d'une défaite—celle de Louis XIV dans les Flandres—sur le numéraire utilisé par les populations des zones de guerre. Enfin, l'émission et l'administration d'un monnayage conçu dans l'urgence par une troupe combattante : la 36e Division de l'armée chinoise, isolée dans le Xinjiang révolté des années 1930.

Le Testament du Lingon

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