Le positivisme d'auguste comte
La morale en tant que science morale
Publié par L'Harmattan, le 01 septembre 2007
130 pages
Résumé
Le problème épistémologique de la morale se trouve posé et incarné dans la personne de Socrate. Socrate se révèle être un mélange de l'assurance arrogante du maître et de la méfiance cynique de l'esclave. Raison et foi avaient pourtant fondamentalement le même but axiologique. Mais Socrate ne manquait pas d'assimiler " foi " et " tromperie ". La connaissance du bien impliquait, directement, pour Socrate, la pratique du bien, puisque Socrate pensait que le bien peut s'enseigner. Au-delà de cette clarté rationnelle, subsistait au fond de Socrate un impensé : il savait indéniablement que les jugements moraux risquent d'être profondément irrationnels. En effet, le caractère d'irrationalité des jugements moraux ne provient-il pas de leur rapport immédiat aux comportements humains dont le propre est de se déployer dans des conditions elles-mêmes souvent irrationnelles ?
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