Modernite sacree - aspects du renouveau de l'art sacre en normandie (1920-1960)

Musée invisible, mis en caisses pendant la première guerre mondiale, le Louvre s'est dissimulé aux yeux du monde pendant quatre ans. L'histoire de cet exil est méconnue, tout comme celle des hommes qui l'ont rendu possible. Paul Jamot, conservateur du musée, a veillé à la préservation des collections nationales remisées dans l'église des Jacobins, à Toulouse. Ce livre raconte son histoire, aux cotés de la Joconde, icône instrumentalisée dans la propagande de guerre, au même titre que la Victoire de Somorhrace, dont l'image a participé au mythe patriotique soutenant l'effort de la France en guerre. Cet ouvrage revient sur le contexte de l'art à Paris pendant la première guerre mondiale. Bien qu'absentes au regard du public, les oeuvres majeures du Louvre ont continué à nourrir l'imaginaire des artistes (Picasso notamment) et seront remises en valeur dans une présentation nouvelle des collections, qui inaugure l'histoire du Louvre au XXe siècle.

Le musée invisible - Le Louvre et la Grande Guerre (1914-1921)

Les ciels impressionnistes sont connus pour le rendu de la lumière dans les différentes saisons et heures de la journée : ciels d'orage, ciels nuageux ou clairs, dans la campagne, à la mer ou à la ville. Christian Foutrel capte cette lumière dans ses clichés en Normandie ou ailleurs, en s'inspirant des tableaux des peintres impressionnistes. On analyse tout particulièrement : Monet (peintre des la lumière - le ciel et la lumière) Boudin (peintre des ciels - le ciel et la mer) Van Gogh (peintre de la nature - le ciel dans l'infinie des champs) Pissarro (peintre des villes - le ciel dans la ville) 2. 15.

Ciels impressionnistes

Prévert s'écrie " Quelle connerie la guerre ! " dans son célèbre poème Barbara. Mais la guerre, nourrie par la pulsion de mort qu'a théorisée Freud, est aussi ce "fait social total" analysé par Marcel Mauss, qui bouleverse et stimule tous les plans de la société, y compris la création artistique. Cet ouvrage vise à analyser les quatre réponses principales de l'art et des artistes à la guerre, à travers les temps : la représentation de la guerre en tant qu'événement historique, l'usage des arts dans la guerre à des fins de propagande ou de protection, l'art comme expression marquante du refus ou de la dénonciation de la guerre, et, enfin, la création d'une mémoire artistique de la guerre pour les périodes de paix.

L'art face à la guerre

Fleuve aux méandres caractéristiques, la Seine est un objet singulier dans le paysage normand. Lien entre Paris et la mer, elle est au coeur d'enjeux économiques importants, mais aussi de l'imaginaire du territoire. Cet imaginaire n'est pas un donné. Il est le fruit d'une construction historique et géographique, à laquelle les artistes et les photographes ont puissamment contribué. Cet ouvrage, nourri des regards croisés d'historiens, d'historiens de l'art, de géographes et d'acteurs du territoire, permet de découvrir, par le texte et par l'image, les différents visages attachés à la Seine normande, de l'époque médiévale à aujourd'hui.

La Seine : une vallée, des imaginaires... - Perceptions et représentations de la Seine du Moyen Age à nos jours

Monet, Renoir, Boudin, Picasso, Sisley et de nombreux autres peintres de l'impressionnime se sont pris de passion pour la Normandie, ses côtes rocheuses, ses villes et villages, ses bords de Seine... A la manière de promenades, nous suivons ces artistes sur les lieux qu'ils ont aimés et fréquentés. Un parcours plein de charme et de nostalgie où se confrontent les images d'hier et celles d'aujourd'hui.

Le grand guide de la Normandie : Sur les pas des impressionnistes

Principal représentant des sculpteurs Art déco, Alfred Janniot est aussi indubitablement l'un des chefs de file de la sculpture post-rodinienne, au même titre que Maillol, Despiau ou Bourdelle. Après des études de sculpteur à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris, il débute sa carrière en obtenant une mention honorable au Salon des Artistes français de 1910. Dès 1919, il prend place dans la vie artistique et officielle de son temps en remportant le Grand Prix de Rome, qui lui ouvre alors la voie des commandes d'Etat et concrétise ainsi son ambition d'être un sculpteur du monumental. Artiste prolifique, Janniot expose au Salon des Artistes français, au Salon des Tuileries et au Salon d'Automne. En 1935, il représente la section française à l'Exposition de Bruxelles et au Canada. En 1938, il participe à une importante manifestation internationale : la Biennale de Venise. De nombreuses municipalités françaises font appel à ses talents de sculpteur du monumental : Bordeaux, Puteaux, Châteauroux, Nice. Professeur à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris de 1945 à 1959, où il forme entre autres César, il crée avec Marcel Gimond la " section du Monumental " faisant éclater les cloisonnements entre l'architecture, la peinture et la sculpture. Aujourd'hui, 90% de son oeuvre est classée à l'inventaire des monuments historiques français. Consacré à deux chefs-d'oeuvre d'Alfred Janniot, très différents l'un de l'autre, le Monument aux morts (1923-28) et la Fontaine du Soleil (1933-56), ce livre a pour but de faire redécouvrir aux passionnés de sculptures monumentales, ces trésors du patrimoine. Cet ouvrage est essentiel pour la compréhension de la relation entre la ville de Nice et l'artiste mais aussi, pour la découverte de deux monuments majeurs de l'Art déco en France. Livré dans son écrin cartonné, ce luxueux livre d'art entoilé de 80 pages est agrémenté de près de 150 illustrations, parmi lesquelles de nombreuses photos d'archives. Articulé en deux parties, il retrace avec précision l'histoire mouvementée de la construction de chacun des monuments et en propose une analyse iconographique dynamique, tout en les resituant dans la lignée des grands chefs-d'oeuvre mondiaux, tous connus du grand pubic.

Alfred Janniot (1889-1969) - A la gloire de Nice

Raymond Espinasse, l'indompté de la peinture toulousaine

Alfred Auguste Janniot (1889-1969), sculpteur renommé de l'entre-deux-guerres, marque ses contemporains par son oeuvre monumentale, épousant et magnifiant l'architecture, aussi bien en France qu'à l'étranger. Ses deux principales réalisations, les spectaculaires bas-reliefs pour le Musée permanent des colonies (1931) et pour le palais de Tokyo (1937), résonnent aujourd'hui encore dans l'esprit de chacun. Il participe également à la grande aventure des paquebots transatlantiques en intervenant sur lle-de-France (1926) puis Normandie (1935). Grand Prix de Rome en 1919, Janniot s'illustre aux côtés des plus grands architectes, collaborant avec Roger Séassal, Michel Roux-Spitz, Albert Laprade, Jacques d'Welles, Wallace Harrison, Jean Niermans et Pierre Patout Rondes-bosses ou "tapisseries de pierre" monumentales, ses nombreuses oeuvres laissent apparaître la formation classique de l'artiste acquise à l'Ecole des beaux-arts de Paris, ainsi qu'une créativité foisonnante que l'on retrouve à l'hôtel de ville de Puteaux (1932-1934), à la chambre de commerce de Châteauroux (1934), à la Maison française du Rockefeller Center à New York (1934), à la bourse du travail de Bordeaux (1935-1938) ou à la villa Greystones à Dinard (1938-1950).

Modernite sacree - aspects du renouveau de l'art sacre en normandie (1920-1960)

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