Et il ventait devant ma porte: nouvelles
Pas d'autre intemperie que la solitude
Publié par Gallimard, le 16 avril 1980
264 pages
Résumé
Quinze nouvelles de Christiane Baroche qui, avec Les feux du large et Chambres avec vue sur le passé (Goncourt de la nouvelle 1978) s'est imposée dans ce genre difficile. Ici, malgré la diversité des sujets, ce qui reste dans la mémoire, ce sont des portraits de femmes. Souvent l'héroïne est une inconnue rencontrée par hasard et la narratrice, qui a aussi son mystère, mène une sorte d'enquête policière pour savoir ce qui se cache derrière une silhouette entrevue. C'est par exemple Émilie, vieille fille bien convenable de Lodève, qui sera amenée à gérer une «maison» de la rue de Provence. Ou cette femme qui, depuis dix ans, visite des villas dans le Midi, sans jamais les acheter. Ou Mme le Ministre, femme forte qui a probablement exécuté de sa main ses ravisseurs, mais allez donc le prouver. Ou cette jolie Brésilienne qui se tue en auto et prononce un seul mot en mourant : «Saudade» : tristesse. De quoi rêver, imaginer tout un roman. Parfois d'ailleurs la richesse de ces textes en fait des romans en miniature. Telle cette histoire qui se déroule à Chamonix avec Giovanna, possédée par la haine de l'escalade qui a tué son mari. Pour renouer avec la vie, il faudra d'abord qu'elle se réconcilie avec la montagne, avec l'homme aussi.
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