Photographe de mode le jour, de rue la nuit, adepte de la photographie d’expression, Faurer fait un portrait sans complaisance de l’Amérique des années 40 et 50.

Louis Faurer

Photographe phare, c’est à 35 ans que Frank publie Les Américains en 1958. Ce livre offre une vision de son oeuvre, de ses débuts zurichois aux Polaroïds canadiens.

Robert Frank

Davantage qu’un photographe de mode, Newton est le chroniqueur d’une classe sociale qui le fascine, celle des gens riches, dont il perce les apparences.

Helmut Newton

Érotique ou académique, formel ou symbolique, de Le Gray à Penn en passant par Atget, le Nu, public ou privé, est un sujet constant de la photographie.

Le Nu

De l’invention (1839) à l’apparition de l’instantané (vers 1880), la photographie s’ouvre au monde et s’impose comme une figuration autonome et conquérante. Après 1880, la photographie donne à voir l’invisibilité des faits et des choses, le déroulement d’un mouvement ; subjective ou objective, elle est dans la modernité. Au XX° siècle, la photographie est un moyen d’élargissement de la société. Elle est devenue un objet de pouvoir et le symptô- me du changement jusque dans l’art.

Histoire de Voir

Il n’a pas inventé la narration séquentielle en photographie mais c’est lui, sans conteste, qui l’a imposée, qui lui a donné une forme et qui en a chargé le sens. Surimpressions, réflexions, doubles expositions, textes écrits sur l’image, tous ces procédés qu’il utilise avec une extraordinaire aisance l’aident à répéter que “l’important n’est pas l’apparence des choses, mais leur nature philosophique”. Duane Michals occupe une place d’honneur dans la lignée des photographes qui ne surprennent pas le moment mais qui le créent. Introduction de Renaud Camus 14 séquences photographiques et 22 photographies reproduites en duotone.

Duane Michals

Figure de la génération issue de Walker Evans et de Robert Frank, Lee Friedlander impose sa quête de liberté. Autorportraits et paysages témoignent de sa capacité d'innovation.

Lee Friedlander

Poète des banlieues maussades et des petits riens anonymes, Robert Doisneau est ce Parisien malicieux qui joue de la photographie comme son ami Prévert jouait des mots. Ce regard qu'il porte sur le quotidien avec une bienveillance amusée, cette disposition d'esprit qui le rend "amoureux de ce qu'il voit" font de Doisneau l'archiviste des instants furtifs et des vérités passagères. "Il est des jours, dit-il, où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur."

Louis Faurer

Résumé

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