Le chemin des Indiens morts : mythes et symboles goajiro

Reponses Aux Questions De Simone Weil

Quand Michel Perrin rencontre Arletty en 1952, il ne s'agit pas d'une interview comme les autres : sept ans après la Libération et ses remous, Arletty accepte pour la première fois de revenir, en toute franchise et en toute liberté, sur sa vie et sa carrière, avec sa gouaille d'enfant des faubourgs. Michel Perrin, journaliste, pasticheur et auteur dramatique, fut l'ami d'Arletty pendant 35 ans. C'est cette amitié et la confiance qu'elle entraînait que reflète le livre. Introuvable depuis des années, cette biographie vivante, bourrée d'anecdotes et rehaussée des saillies légendaires de la « Grande Dame au franc parler » qu'était Arletty, demeure un document unique sur un cas unique. Cette nouvelle édition est augmentée de photos - certaines inédites - et d'un index chronologique des films, pièces, opérettes et revues interprétés tout au long de sa carrière par l'inoubliable comédienne d'Hôtel du Nord, des Visiteurs du soir et des Enfants du Paradis. Arletty, née à Courbevoie le 15 mai 1898, s'est éteinte à Paris à l'âge de 94 ans.

Arletty

Le portrait littéraire, qui fut longtemps une des illustrations les plus pures et les plus frappantes du génie français, est un art qui pouvait sembler disparu, en une époque où l'on paraît généralement plus soucieux de s'inventorier le nombril, que de saisir les traits véritables de ses contemporains. C'est donc, une fois de plus, à contre-courant, dans l'aristocratique mépris des modes et des préjugés, que Michel Perrin a tracé ces « profils perdus », où la pointilleuse élégance du style vient mettre en relief la vérité du propos, mais où la lucidité n'exclut jamais la tendresse.

Profils perdus

Le pardon

Le portrait littéraire, qui fut longtemps l'une des illustrations les plus pures et les plus frappantes du génie français, est un art qui pouvait sembler disparu en une époque où l'on paraît généralement plus soucieux de s'inventorier le nombril, que de saisir les traits véritables de ses contemporains. C'est donc, une fois de plus, à contre-courant, dans l'aristocratique mépris des modes et des préjugés, que Michel Perrin a tracé ces « profils perdus », où la pointilleuse élégance du style vient mettre en relief la vérité du propos, mais où la lucidité n'exclut jamais la tendresse. Le propre de l'écrivain de qualité est de mettre en scène - avec un égal bonheur et une égale justice - inconnus grandioses et célébrités consacrées. Qu'il nous parle d'Alexandre Vialatte ou de la charmante Mlle Véniel - « comme le péché » - de l'externat Saint-Maurille d'Angers, qu'il nous raconte Max Jacob ou son « grand-père Empire », qu'il célèbre Francis Picabia ou M. Mathé, professeur de gymnastique, Michel Perrin nous captive et nous charme avec la même aisance.

Le chemin des Indiens morts : mythes et symboles goajiro

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