Carte blanche à Kim Chong-hak

Du 6 octobre au 12 février 2022, le Louvre Abu Dhabi va proposer sa seconde exposition de l'année, Le dragon et le phénix, des siècles d'échanges entre la Chine et le monde islamique. Plus de 200 oeuvres d'art ont ainsi été sélectionnées pour faire partie de cet événement mettant en scène les relations artistiques et culturelles entre deux grandes civilisations, entre les 8e et 18e siècles. Une exposition organisée en partenariat avec le Musée national des arts asiatiques-Guimet. "Elle confirme le rôle joué par le Louvre Abu Dhabi dans la mise en valeur des relations interculturelles, ainsi que le besoin d'adopter de nouvelles approches dans le champ de la recherche historique. Pendant près d'un millénaire, ces deux cultures étaient liées par le commerce, la curiosité scientifique et la production artistique. Elles s'observaient et s'inspiraient mutuellement. Notre histoire d'influences et d'inspirations communes cessa délibérément au début du 18e siècle, lorsque d'autres modèles proposant une esthétique radicalement nouvelle émergèrent" explique le Dr Souraya Noujaim, la directrice scientifique en charge de la conservation et des collections du Louvre Abu Dhabi.

Le dragon et le phénix - Des siècles d'échanges entre la Chine et le monde islamique

Cette exposition abordera différents aspects de la modernisation du Japon et de l’internationalisation de la production artistique à travers les différentes techniques artistiques. Elle rassemblera, entre autres, des exemples d’orfèvrerie, des cloisonnés, des photographies, des textiles, des peintures, des bronzes, des céramiques afin d’illustrer les mutations opérées dans la société tout entière et dans l’art en particulier. Elle fera découvrir de grands noms de l’art tel Kawanabe Kyosai ou Shibata Zeshin. Les liens entre artistes et créateurs au Japon et en Europe seront également évoqués par des rapprochements entre œuvres japonaises et occidentales contemporaines. Cet événement permettra de montrer la richesse des collections européennes publiques (MNAAG, Victoria & Albert Museum, British Museum) ou privées, de découvrir un chapitre de l’histoire des arts trop méconnu et de montrer en quoi le Japon inventa lui aussi un « japonisme ».Le Musée national des arts asiatiques – Guimet consacre une exposition à l’ère Meiji à l’occasion de la commémoration du 150e anniversaire de la Restauration de Meiji, du 17 octobre au 14 janvier 2019.

Meiji: Splendeurs du Japon impérial (1868-1912)

Pays d'Islam et monde latin - 950-1250

En 2003, le musée du Louvre a créé un 8ème département consacré aux arts de l’Islam. Dotée de plus de 14 000 objets et complétée admirablement par les 3 500 œuvres déposées par le musée des Arts Décoratifs – dont beaucoup sont inéditesLa collection du musée témoigne de la richesse et de la diversité des créations artistiques des terres de l’Islam.Trois mille œuvres de cette collection, des plus riche et des plus belle du monde dans ce domaine, sont exposées dans de nouveaux espaces qui viennent s’insérer délicatement entre les façades restaurées de la cour Visconti. Le projet des architectes Rudy Ricciotti et Mario Bellini représente le plus grand chantier au musée depuis les travaux du Grand Louvre et le visiteur peut maintenant admirer cet écrin surmonté par une « aile de libellule », une couverture de verre, dorée et tissée par un fin réseau métallique ondulant. Ces nouvelles salles offrent un espace ouvert sur deux niveaux ; le parcours muséographique permet le large déploiement d’œuvres issues de 1 300 ans d’histoire et d’un territoire couvrant trois continents, de l’Espagne jusqu’à l’Inde du Nord. Le catalogue qui paraît à cette occasion présente une large sélection de plus de 400 œuvres installées dans ces nouveaux espaces. Selon un fil chronologique, les œuvres sont regroupées selon des thématiques que l’on retrouve d’un chapitre à l’autre : poésie et prose, ornement, calligraphie, ville, objets et architecture, ainsi qu’un chapitre entier consacré à l’art du livre. Les auteurs, conservateurs et scientifiques du département des Arts de l’Islam, font partager leurs connaissances avec le plus grand nombre tandis que de magnifiques photographies illustrent un ouvrage de référence et de délectation.

Les arts de l'Islam au musée du Louvre (Catalogue)

L'Andalousie arabe

Ode au cheminement propose un voyage initiatique et poétique parmi les sculptures, peintures, dessins et études de Ru Xiao Fan. On y découvre 72 figures du Luohan (disciple de Bouddha), des figures de méditation délicates à têtes de fleur, en porcelaine de Jingdezhen, serties au centre des bols de cuisson des fours Song et disposées sur une boule de cristal, comme en apesanteur.

Ru Xiao Fan - Ode du cheminement

Etabli à Paris depuis 1990, l'artiste plasticien coréen Lee Bae (né le 25 octobre 1956 à Chung-Do en Corée du Sud) a instauré une forme de connivence avec le charbon, matériau au centre de son imaginaire et à forte portée symbolique et rituelle dans la culture coréenne. Sa démarche tient à la fois de la performance, de la peinture et du dessin. D'une grande cohérence plastique, elle conjugue perception de la matière et de la lumière, opposition du noir et du blanc, et ouvre une réflexion sur le temps. La carte blanche proposée par le musée national des arts asiatiques - Guimet à Lee Bae a donné lieu à une intervention qui réunit peinture, sculpture et vidéo au sein d'un espace conçu par l'artiste comme une " grotte contemporaine " , sous la voûte de la rotonde du musée. Cet ouvrage en présente des vues in situ ainsi qu'un entretien inédit qui éclaire le travail de l'artiste.

Carte blanche à Lee Bae

Figures récurrentes de l'Inde ancienne, les yogis appartiennent à des milieux très divers. Philosophes, mystiques, thérapeutes, ils sont acteurs d'un univers où circulent des conceptions et des pratiques communes, et qui développe une culture de la méditation, du renoncement, de la libération ou encore de l'acquisition de pouvoirs supranaturels. Fuir le monde, s'éloigner de la société constituent un idéal qui s'exprime dans les différents courants religieux du sous-continent, sous des formes très variées. Le brahmanisme élabore ainsi une discipline à la fois mentale et corporelle qu'il appelle "yoga", et qui propose un moyen de progresser sur la voie difficile de la délivrance. A travers une cinquantaine d'oeuvres, dont certaines comptent parmi les plus anciennes représentations picturales connues de postures yogiques, cet ouvrage témoigne des multiples visages de l'ascétisme indien.

Carte blanche à Kim Chong-hak

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