Dans ce vingt-septième Journaliers, Marcel Jouhandeau a quatre-vingt-cinq ans. Il veille toujours avec tendresse et admiration sur le petit Marc. Il vit un roman d'amour, le dernier, avec un jeune homme de vingt-six ans. Il pense à Dieu, lit Saint-Simon et les historiens romains, note des traits, des anecdotes, avec son art d'écrire qui est souvent l'art de surprendre.

Journaliers Tome 27

{Elise architecte }(1951) est une chronique maritale où, souveraine, la femme se fait tour à tour jardinière, décoratrice, "romancière de l'ameublement". Devant ce déferlement d'activités, l'homme n'a plus qu'à bien se tenir... C'est probablement autobiographique, comme {l'Incroyable Journée, }récit d'un samedi soir où l'auteur fit coup sur coup trois rencontres bien extraordinaires...

Elise architecte suivi de l'incroyable journée

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Éloge de l'imprudence

Algèbre des valeurs morales est en quelque sorte la plaque tournante de l'oeuvre de Marcel Jouhandeau. L'«Apologie du mal», l'«Érotologie» et la «Défense de l'Enfer», qui se trouvent réunies dans ce volume, permettent de saisir la conception du monde qui commande l'ensemble de l'oeuvre de ce grand écrivain et expliquent au-delà une attitude humaine et philosophique fondamentale.

Algèbre des valeurs morales

Monsieur Godeau intime

" Ce qu'il y a de plus beau, de plus désirable sans doute au monde, c'est l'impossible, l'invraisemblable dans la mesure où on les réalise, où on les vit.
" Les Eléments pour une éthique, comme chaque livre de Marcel Jouhandeau, ne sont pas ce qu'ils paraissent. On s'attend à recevoir une leçon de morale, et c'est une leçon de style qui nous est ici donnée. A soixante-sept ans, lorsqu'il publie ce texte (1955), Marcel Jouhandeau ne s'est pas résigné à une sagesse de circonstance. Vivre, nous dit-il, nous sermonne-t-il plutôt, tel un prêtre hérétique, implique des règles esthétiques autant que des principes éthiques.
Car mener une vie droite, c'est avant tout rester en quête du moment sublime, jouir de la " surprise d'exister ", c'est s'offrir un relais à l'Eternel. Dans une langue moins épurée que Bossuet ou La Rochefoucauld, Jouhandeau nous offre ici un bréviaire pour l'impossible.

éléments pour une éthique

Sublime

Longtemps après le meurtre, Juste commença de se parler à lui-même : «Ai-je voulu tuer ? Qui ai-je tué ? Qui ai-je voulu tuer ? » se demandait-il et il se répondait : «Peut-être n'ai-je voulu que disperser un cauchemar, en faisant du bruit ? [...] C'est le visage le plus aimé de moi, le seul visage de ma mère que j'ai cru atteindre. Je ne pouvais plus voir ma mère Agnès, contrefaite ainsi par le mal et par le malheur, sans la tuer ou mourir, et comme je savais que je lui aurais fait plus de mal en me tuant qu'en la tuant, en ne me tuant pas et en la tuant [...], n'était-ce qu'à elle que je songeais ?».

Journaliers Tome 27

Résumé

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Critiques

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