L'infiniment present

En ces temps où la responsabilité se dilue et où le remords est perçu comme une faiblesse, il peut sembler paradoxal de s'interroger sur la culpabilité. Pourtant, ce sentiment peut nous ouvrir à une plus grande attention à l'autre : "Ne serait-il pas la lanterne rouge allumée par notre conscience, lorsque nous somme menacés d'indifférence à l'égard d'autrui ? " La culpabilité est ainsi une aide dans le cheminement spirituel de chacun. Marie de Solemne a réuni des penseurs prestigieux de tous horizons autour de cette question : Jean-Yves Leloup, théologien et philosophe, Stan Rougier, prêtre et prédicateur, Philippe Naquet, biologiste, et enfin Paul Ricoeur (1913-2005), l'un des philosophes majeurs du XXe siècle, notamment connu pour ses travaux sur le temps et l'herméneutique. Ensemble, ils nous ouvrent à une autre lecture de nos sentiments.

Innocence et culpabilité

Apprendre à vivre en harmonie avec soi-même et avec autrui est sans doute la plus belle aventure que propose la vie, mais aussi la plus douloureuse, la plus inquiétante. Il s'agit de quitter le connu, de s'affranchir des idées reçues, pour oser être différent de ce que les autres avaient prévu pour nous, pour oser réécrire l'histoire de sa vie avec des mots qui nous éveillent et nous élèvent.
Eminent spécialiste de la relation à soi et à l'autre, dans la suite d'entretiens qu'il a accordée à Marie de Solemne, Jacques Salomé nous prouve avec force qu'il n'est pas seulement un théoricien de la communication (comme il y en a tant !), mais un vrai pratiquant qui a puisé ses connaissances et créé une méthodologie relationnelle à partir de ses propres expériences de vie.
Conscient que le témoignage est encore plus puissant que mille paroles théoriques, il ouvre aujourd'hui, pour nous, devant nous, le carnet de bord de sa propre existence, le manuscrit original de sa plus grande Œuvre : SA VIE !
Et la vie de Jacques Salomé est tout, sauf un long fleuve tranquille !
Avec une sincérité émouvante et une lucidité admirable, il reprend pour nous les traces de ses échecs, de ses souffrances intimes, de ses incompréhensions, de ses errances, et de ses propres découvertes fondamentales.
Dans cet ouvrage vif, percutant, sans complaisance, et souvent bouleversant, nous découvrons que si l'œuvre littéraire de Jacques Salomé est immense (déjà plus de 30 livres), sa plus grande Œuvre est, indiscutablement, sa vie, qu'il dévoile pour la première fois afin que nous comprenions mieux la nôtre !

Passeur De Vies. Rencontre Avec Marie De Solemne

Il semble que les définitions du bonheur, de la vie heureuse et, évidemment, de l'amour, soient comme celle de Dieu : elles échappent à toute affirmation, nous ne pouvons pas dire ce que cela est, seulement chercher ce que cela n'est pas !
Qu'importe... Nous connaissons assez bien nos affreux petits penchants et délicieuses obsessions qui empoisonnent généreusement notre vie et celle des autres, pour obtenir un aperçu fidèle de tout ce qu'il faut éviter de dire ou faire si l'on veut échapper au théorème fatal Moi + Toi = Moi ² - formule lapidaire qui résume assez bien les relations cannibales. Moi + Toi = Moi ². Et autres délicieuses convenances personnelles... est une auscultation allègre et réjouissante de nos comportements individuels et de nos relations aux autres ; un dépistage en finesse susceptible de nous aider à comprendre d'où viennent nos souffrances, nos errances et, parfois, notre insoutenable sentiment d'isolement, d'incompréhension.
Marie de Solemne signe là un livre tonique, drôle, et un brin féroce. Plutôt que chercher à expliquer le bonheur ou l'amour, elle s'applique, avec une subtile malice et un esprit aiguisé, à mettre en lumière les différentes menues horreurs quotidiennes dont nous avons le secret ; infimes bassesses et autres pétillantes mesquineries qu'à défaut de reconnaître chez soi, nous identifierons en toute ingénuité chez le conjoint, la famille, les collègues, le voisin, etc.

Moi + toi = Moi² - Et autres délicieuses convenances personnelles ...

Parmi les sentiments humains, le désir est sans doute celui qui connaît le plus de contrefaçons, de contresens, et surtout d'abus de sens !
Nous abusons du mot désir, comme un individu malheureux abuserait d'un alcool fort... Et nous prêtons alors au renoncement un parfum si morbide que nous en oublions qu'il est peut-être l'autre face de la même médaille.
En fait, la réalité de notre quotidien ne se situe-t-elle pas souvent entre désir et renoncement ? Il semble donc essentiel de ne plus aborder le désir de manière isolée (comme c'est souvent le cas), mais au contraire de réfléchir sur la relation Désir-Renoncement, qui reflète avec bien plus de réalisme ce que nous vivons dans nos vies intimes, familiales ou professionnelles.
Que désirons-nous ? Pourquoi désirons-nous ? Est-il véritablement nécessaire de renoncer pour éviter la souffrance de l'insatisfaction ? Quelle est la frontière entre le renoncement et l'indifférence ? Pourquoi sombrons-nous si facilement dans l'envie, la tentation, la jalousie ?
Le sujet est fascinant et incontournable, car avant tout le désir est l'énergie même de la vie, et il ne tient qu'à nous de faire de cette merveilleuse puissance une source de joie et non un puits de souffrance.

Entre désir et renoncement - [dialogue avec Julia Kristeva, Sylvie Germain, Robert Misrahi, Dagpo Rimpoché

Aimer Desesperement - Occasion

Après avoir été cascadeuse à cheval de l'âge de 18 à 25 ans, Marie de Solemne (Solyane d'Ascanie dans le livre) qui n'avait fait aucune étude et avait un caractère entier, effronté et violent, subit le jour de son 25e anniversaire un grave accident de cheval qui lui provoqua un arrêt cardiaque et 7 jours de coma. Elle vécut alors une expérience de mort imminente d'une richesse et d'une clarté absolument extraordinaires.

Rares sont les EMI qui offrent à la fois une telle intensité et un tel foisonnement de connaissances. Cette expérience fut d'ailleurs tellement bouleversante qu'elle changea totalement le cours de sa vie. Ce d'autant qu'elle ne revint pas seule de l'Ailleurs (comme elle nomme l'au-delà).
L'Entité de Lumière qu'elle rencontra pendant son EMI la suivit lorsqu'elle réintégra son corps afin de l'aider à remplir sa tâche sur Terre. Elle le nomma « Ilça ». Une version contractée de « Il » et « Cela », ne sachant s'il s'agissait d'un objet ou d'un sujet.

Marie de Solemne nous raconte dans son livre comment, en quelques années et grâce à l'aide d'Ilça (son Partenaire Intérieur), elle passa de cascadeuse insolente et agressive à une diplômée en sciences humaines au parcours fulgurant :
Doctorat de philosophie, Master 2 de psychologie et DEA de sociologie, puis enseignante privée en philosophie pratique et psychothérapeute.

Ma part d'evidence ; une vie transformée après une expérience de mort imminente

Si nous n'aimons pas que l'on mente, sommes-nous pour autant prêts à entendre la vérité ? Rien n'est moins sûr...
Indissociable de l'histoire de l'homme, le mensonge obtient indiscutablement le tableau d'honneur de l'ambiguïté. Il a de multiples visages, et d'innombrables motivations. Qu'il soit considéré comme un grave péché, un simple défaut, un légitime moyen de protection ou même le joyeux exercice d'une vive imagination, il est néanmoins indéniable que nous entretenons avec le mensonge une relation troublante.
Dès lors, plutôt que juger de la légitimité ou non du mensonge, ne serait-il pas plus honnête d'admettre humblement que nous ne pouvons pas nous en passer, et alors d'essayer de comprendre pourquoi ?
Le mensonge est-il le propre de l'homme ? A qui essaie-t-on réellement de mentir : aux autres ou à soi-même ? La vie en société serait-elle possible sans le mensonge ? Finalement mentir ne serait-il pas la seule parade que trouva l'homme pour supporter sa douloureuse inaptitude à la vérité ?

L'infiniment present

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