Oeuvres complètes

Les célèbres fables que tous, petits et grands, se doivent d'avoir lues. 

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Fables - Livre I

Les Fables de La Fontaine sont, avec les tables de multiplication, ce que chaque Français reçoit en héritage lors de son passage par la " communale ". Parce qu'elles sont devenues " obligatoires " comme l'école, on a oublié tout ce qu'elles apportent à chaque génération ; morales, humoristiques, satiriques, édifiantes, elles mettent en scène, par le biais des animaux, une comédie humaine qui n'a pas varié depuis trois cent cinquante ans. Aussi les " Rien ne sert de courir, il faut partir à point ", " Petit poisson deviendra grand, pourvu que Dieu lui prête vie ", " Tel est pris qui croyait prendre ", " On a toujours besoin de plus petit que soi ", sont devenus les préceptes d'une mémoire collective dessinée par les Fables. Michel Leeb a sélectionné dans les douze livres de Fables celles qu'il a aimées, comme écolier, comme professeur, puis comme comédien et humoriste ; ce sont souvent les plus connues, les plus significatives de l'art de La Fontaine, celles que le temps aussi s'est chargé de retenir. Il nous les fait redécouvrir en donnant sa voix à des personnages qui nous sont restés familiers depuis l'enfance.

Anthologie Des Fables De La Fontaine. Choisies Et Lues Par Michel Leeb, Avec Cd Audio

La fable incontournable de Jean de La  Fontaine

Le Corbeau et le Renard

Libertins, érotiques, licencieux, sulfureux, truculents, ces Contes et Nouvelles choisis de Jean de La Fontaine -- censurés en leur temps parce qu'immoraux -- raviront aussi bien les amateurs de poésie classique que ceux de littérature érotique. Chaque conte est accompagné d'une illustration réalisée par Fragonard, Charles Eisen, François Boucher ou encore Pierre Subleyras. Les textes sont suivis d'une biographie, d'une bibliographie commentée et d'une étude sur la poésie de La Fontaine par Paul Valéry. Comment expliquer, questionne celui-ci, que l'auteur des célèbres Fables traite ici les choses de l'amour en farces, elles qui constituent, dans la réalité, des puissances pathétiques et tragiques obsédant toute vie ?

Comment l'esprit vient aux filles

Qu'il est cruel, le monde des Fables ! Les Poissons qui voient dans le Cormoran leur sauveur finiront dans son gosier. L'Âne naïf, parce qu'il a un jour brouté l'herbe d'un pré, servira de bouc émissaire à des prédateurs hypocrites. Et pourtant, nulle bête ne s'y montre plus féroce que l'Homme. La société que La Fontaine dénonce à traits légers profite des faibles et passe tout aux puissants - ce temps n'est pas si loin du nôtre.

Seule consolation, les humbles plaisirs de l'existence, célébrés par ces livres VII à XI : l'attention d'un ami ou la fougue d'un amant, mais aussi le spectacle d'une nature paisible, loin du bruit des villes. Le poète nous amuse, et son imagination réjouissante nourrit notre esprit de méditations philosophiques. De là vient « le pouvoir des fables », qui ne s'est jamais démenti.

+ Étude de l'ouvre

. travailler la lecture expressive

. explications de texte

. points de grammaire

+ Parcours : « Imagination et pensée au XVIIe siècle »

+ Les Fables dans l'histoire des arts

+ Sujets de bac général et technologique.

Fables : Livres VII à XI - Programme nouveau Bac 2021 1re. Parcours "Imagination et pensée au XVIIe siècle"

Le lièvre et la tortue décident de faire la course. Le lièvre, se moquant de la lenteur de la tortue, se voit déjà être le grand gagnant de la course. Alors, il décide de prendre son temps. Mais a-t-il raison d'être aussi sûr de lui ?

Le lièvre et la tortue

On a souvent besoin d'un plus petit que soi. Le lion s'en rend compte quand, après avoir épargné un rat, ce dernier vient le sauver du piège dans lequel il est tombé.

Le lion et le rat

Nicolas Fouquet entreprend la construction du château de Vaux-le-Vicomte en 1656. Le 17 août 1661, le château terminé, il ordonnance une fête, fastueuse, en l'honneur de Louis XIV. Le 5 septembre de la même année, il est arrêté sur ordre du roi, par d'Artagnan, et restera emprisonné jusqu'à la fin de sa vie. Pour construire le château de Versailles, Louis XIV fera appel aux architectes, artistes et artisans dont Fouquet avait su s'entourer. En 1659, Nicolas Fouquet avait demandé à Jean de La Fontaine, alors âgé de 38 ans, de décrire les splendeurs en cours de réalisation à Vaux. La Fontaine rédigera neuf fragments, sans fournir d'indication sur leur agencement. Ces neufs fragments seront réunis, dans une première édition posthume, en 1729.

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