Noah Hall of Fame

Brevet poch. ae lp h/geo c7

Nouveaux Territoires Urbains

VBA Excel 2000

Figurine Rocket Raccoon nº15

Dans les sociétés occidentales contemporaines, le partage entre public et privé est un thème qui fait l'objet de débats et de réflexion. Ainsi constate-t-on une tendance constante au débordement d'une sphère sur l'autre. Dans ces sociétés, il existe en effet une interpénétration croissante des deux domaines dont il est de plus en plus difficile de délimiter les frontières. Cette situation, qui met en jeu à la fois une stabilité et une plasticité des espaces respectifs, offre aux chercheurs venus des différentes sciences sociales et humaines un terrain particulièrement favorable à la confrontation des points de vue. Ceux-ci offrent une grande variété dans le temps et dans l'espace. La subversion des limites entre public et privé est, en particulier, décrite dans les sociétés contemporaines industrialisées (fonctionnement des systèmes politiques, économiques, éducatifs, ... ), mais aussi sous son aspect historique, notamment en ce qui concerne des sociétés plus éloignées dans le temps et dans l'espace. L'expression littéraire et artistique des notions de public et de privé est également envisagée dans une perspective diachronique, ainsi, ces différentes approches permettent de percevoir que le thème ne relève pas exclusivement de l'actuel. Cet ouvrage s'inscrit dans une problématique interdisciplinaire, propre au Centre de recherche Civilisations et identités culturelles comparées des sociétés occidentales contemporaines (CICC).

Espace(s) public(s), espace(s) privé(s) - Enjeux et partages

Autour des connecteurs

Le virtuel, la présence de l'absent

"Pendant un demi-siècle, les armes nucléaires ont évité un conflit entre les deux superpuissances, mais elles ne leur ont pas épargné d'autres guerres et elles ne les ont pas mises à l'abri de la défaite : lesEtats-Unis ont été militairement vaincus au Vietnam, comme l'Union soviétique l'a été, en Afghanistan. En 1990, elles n'ont pas empêché l'Irak ni de défier les cinq pays qui en sont dotés, ni de bombarder Israël, qui en détient également. Après la fin de la guerre froide, il faut réexaminer entièrement les conceptions selon lesquelles nous avons vécu et nous adapter à de nouvelles données stratégiques. Juridiquement, politiquement et stratégiquement réduites à un nombre infime d'hypothèses marginales, les armes nucléaires seront bientôt un anachronisme. Elles ont perdu leur justification. Mais elles continuent de représenter un danger pour l'humanité, car elles peuvent être utilisées par accident ou mauvaise interprétation de l'attitude d'un autre pays. Il faut par conséquent tendre à les faire disparaître. C'est la voie dans laquelle s'est engagée la Commission Canberra où les adversaires de toujours des armes nucléaires rejoignent ceux qui les ont acceptées comme moyen de dissuasion, pour suggérer des mesures concrètes, réalistes et prudentes". M. R.

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