Un Tour de France en Affiches

Que vient chercher le citadin à la campagne ? Ses racines ? la nature ? des traditions ? Et que fait-il sur place ? Quels rapports les résidents " secondaires " entretiennent-ils avec les autochtones ? Témoignages, sondages, enquêtes, observations et statistiques à l'appui, ce livre iconoclaste montre qu'avec l'explosion du nombre de résidences secondaires une autre campagne voit le jour, où le citadin choisit de s'enfouir, de disparaître momentanément

Paradis verts - Désirs de campagne et passions résidentielles

La mobilité des citoyens a vécu un bouleversement sans précédent avec la crise du Covid-19. Le confinement généralisé, pris en compte et effectué par cinq millilards de personnes, a été un choc pour tous. Mais pour l'auteur cet ouvrage, cela a aussi impliqué la privation de son objet d'étude - la mobilité, donc. Il lui a fallu repenser ces questions dans un nouveau contexte : celui d'un monde prônant l'immobilité. Une première dans nos sociétés modernes en perpétuels mouvements. Ce livre est le fruit des analyses de l'auteur sur cet immobilisme imposé aux citoyens, notamment les impacts sociaux et culturels, mais aussi politiques, bien au-delà de la crise covid. La question fil rouge de l'ouvrage étant la suivante : au fond, vers quoi tend une société qui sédentarise ses citoyens ?

Jean-Didier Urbain est sociologue, ethnologue et anthropologue. Il est spécialisé dans les questions de mobilite, du voyage et du tourisme.

Planète interdite - Suivi de L'être et le mouvement

L'idiot du voyage, c'est le touriste. Il est, on le sait, un mauvais voyageur. C'est du moins la réputation que lui prête aujourd'hui le sens commun, en vertu d'une longue tradition de mépris. Pourtant, le touriste n'est pas si idiot. Il faut lui reconnaître, outre ses utilités évidentes (économiques, politiques et culturelles), une réelle intelligence du voyage, un univers que fonde, avec ses confins et ses déserts, ses enfers et ses paradis, une "géographie personnelle". Seulement voilà : hanté par le mythe du voyageur, le touriste n'échappe pas au mépris. Méprisant ses semblables, il se méprise lui-même. Pris au piège d'un tel paradoxe, les usages et les discours de cet explorateur s'en ressentent, faisant de lui un personnage complexe et complexé : le héros ambigu de ce livre.

L'idiot Du Voyage: Histoires De Touristes

Aventure ou villégiature, vacances utiles ou farniente... Le discours que l'on tient sur les vacances ne correspond pas toujours à la manière dont on les passe. Quelle réalité se cache derrière nos idées reçues ?

Les vacances

L'idiot du voyage, c'est le touriste. Il est, on le sait, un mauvais voyageur. C'est du moins la réputation que lui prête aujourd'hui le sens commun, en vertu d'une longue tradition de mépris qui n'a eu de cesse, depuis le milieu du XIXe siècle, de transformer ce " pèlerin " des loisirs en nomade aux pieds plats.
Pourtant, et sans prétendre l'investir soudain de qualités insoupçonnées, le touriste n'est pas si idiot. Il faut enfin reconnaître à ce voyageur, outre ses utilités évidentes (économiques, politiques et culturelles), une réelle intelligence du voyage, un univers que fonde, avec ses confins et ses déserts, ses enfers et ses paradis, une " géographie personnelle " : une poétique de l'espace que manifeste une diversité de comportements, de territoires et de mobilité jamais égalée. Seulement voilà : hanté par le mythe du voyageur, le touriste n'échappe pas au mépris. Méprisant ses semblables, il se méprise lui-même. Pris au piège d'un tel paradoxe, les usages, les pratiques, les paroles, les manières d'être et de paraître de cet explorateur s'en ressentent, faisant de ce vacancier un personnage complexe et complexé : le héros ambigu de ce livre.

L'Idiot Du Voyage. Histoires De Touristes

Pourquoi a-t-on souvent le sentiment d’avoir raté son voyage ? Que signifient les plaintes que reçoivent les compagnies de voyages ? Peut-on faire la « victimologie » du voyageur ? Se pourrait-il que l’échec fasse partie intégrante du voyage ?Ce livre consacré aux "mésaventuriers" est la suite de L’Idiot du voyage. Avec humour, savoir et tendresse, il refait le portrait du touriste, cet être étrange qui n’est jamais à sa place, où qu’il aille.

Le voyage était presque parfait : essai sur les voyages ratés

Les cimetières : lieux du souvenir ou trous de mémoire ? Que nous apprennent-ils sur notre société ? Et comment la crémation, apparue à la fin du XIXe siècle, a-t-elle bouleversé notre rapport aux morts et à la mémoire ? Considéré comme un classique par les historiens et les anthropologues, ce livre est aujourd'hui étudié jusque dans les écoles d'architecture et d'urbanisme.

L'archipel des morts : Cimetières et mémoire en Occident

Philéas Fogg, héros du Tour du monde en 80 jours, est l'archétype du touriste. Robinson Crusoé, lui, peut être considéré comme le modèle utopique du villégiateur qui deviendra balnéaire en découvrant que l'on peut nager par plaisir. Alors seulement, en ce début de XIXe siècle, il transformera en plages le rivage de son île.
Car on peut voyager loin sans être touriste, aller au bout du monde non pour le découvrir mais pour l'oublier. C'est le propre de la robinsonnade, avec ses sites élus, ses rêves et ses raisons, issus d'un désir collectif qui n'est plus celui de l'exploration. D'ailleurs, sans même retourner sur l'île de Robinson ou s'en aller dans un village-club du Pacifique, nos contemporains ont multiplié jusque chez eux les avatars de la robinsonnade originelle : le cocooning ou les Center Parcs et leur développement sont les symptômes de la tentation cruséenne qui taraude toujours davantage notre société, celle du repli sur soi.

Un Tour de France en Affiches

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