Se rėaliser

Y eut-il, entre 1919 et 1939, un fascisme proprement
français ? Oui, contrairement à ce qu'affirme depuis
longtemps l'historiographie française. La base de ce fascisme était-elle idéologique ? Non, affirme Michel Lacroix : elle était d'abord esthétique. Son ouvrage vise à montrer que tout du fascisme naît de l'esthétique ou y aboutit. Les discours, les pratiques symboliques et les textes littéraires ne cessent de le répéter " Qui dit fascisme dit avant tout beauté " (Benito Mussolini). Qu'est-ce qu'un chef ou un héros pour les artistes fascistes ? Quelles valeurs cherchent-ils à promouvoir chez les jeunes en Allemagne, en Italie et en France ? À quel spectacle politique consacrent-ils leurs efforts ? Voilà les trois
principales questions auxquelles répond Michel Lacroix.
Pour y arriver, il est allé relire Drieu la Rochelle et Céline, mais il s'est aussi intéressé au scoutisme et à l'olympisme, à la sculpture comme au cinéma. C'est ce qui lui a permis de comprendre les rapports troubles du pathos, de l'exhibition, du sublime, de la violence et de la mort dans le fascisme français de l'entre-deux-guerres.

De la beauté comme violence - L'esthétique du fascisme français, 1919-1939

Le développement personnel attire un nombre croissant de personnes préoccupées par le «souci de soi», désireuses de libérer leur «potentiel», d'accroître leurs facultés psychiques et de s'ouvrir à l'expérience spirituelle. Mais qu'est-ce que le développement personnel ? En quoi se distingue-t-il des psychothérapies ? Quelle est son efficacité réelle ? Ce livre répond à ces questions. Il expose la philosophie du développement personnel et en détaille les aspects les plus concrets. Il permet de s'orienter dans le maquis des techniques : PNL, pensée positive, respiration holotropique, analyse transactionnelle, etc. Il s'interroge aussi sur les dérives de pratiques qui confinent parfois au fantasme de toute-puissance. Le projet du développement personnel est-il chimérique ? Pourquoi intéresse-t-il les sectes ? Enfin, le développement personnel profite-t-il à l'individu ou à l'entreprise ? Devenu une référence dans les milieux «psy», cet ouvrage est utile à la fois à ceux qui sont engagés dans une démarche de développement personnel et à ceux qui veulent comprendre ce phénomène de société.

Le Développement personnel : du potentiel humain à la pensée positive

Ce livre est une profession de foi philosophique. Michel Lacroix nous fait partager les valeurs auxquelles il croit et qui ont orienté sa vie : la confiance dans la raison, l'exigence de liberté, la passion de l'éducation, le souci de l'esprit. Loin de dénigrer notre héritage occidental, comme on le fait si souvent, il proclame son attachement à la civilisation qui a forgé l'idéal, universellement valable, de la personne éclairée et autonome, c'est-à-dire libre à la fois de ses jugements et de ses actes.
Mais aujourd'hui, cet idéal d'émancipation est menacé par des obscurantismes, des aliénations, des fanatismes nouveaux. La notion même d'universalité est battue en brèche par un insidieux multiculturalisme.
En partageant sa conception rationaliste-libérale de l'homme, Michel Lacroix ne nous livre pas seulement un témoignage autobiographique sur ses convictions, il nous donne des repères pour affronter le périlleux xxie siècle.

Ma philosophie de l'homme

Guide d'utilisation du logiciel WORD

Changer. Soit. Mais pourquoi ? et dans quel but ?
Aujourd'hui, changer est devenu une injonction, un
impératif. Mais peut-on se changer ? Peut-on se transformer en s'appuyant sur ses seules forces ? La question touche à la psychologie, à la morale et aussi à la
spiritualité.

Peut-on changer ?

Eduquer au XXe siècle

Avoir Un Ideal Est-Ce Bien Raisonnable?

Le courage est une valeur en hausse. L'opinion publique, qui a fait des pompiers de New York ses héros, multiplie les hommages aux secouristes, urgentistes, médecins, policiers. Au cinéma et à la télévision, elle plébiscite les scénarios guerriers. Les arts martiaux et les sports à risque connaissent une grande vogue, tandis que, dans les banlieues, une éthique de la force se répand. Toutes les formes de courage sont exaltées, depuis la politique jusqu'à la sphère du «relationnel», où il s'agit de s'affirmer, d'affronter le jugement d'autrui, d'oser exprimer ses sentiments. Nous nous remettons à aimer le courage car il donne accès à une vie intense et satisfait notre désir de reconnaissance et d'honneur. Nous savons aussi que, dans le monde chaotique qui se prépare, il faudra impérativement vaincre sa peur, se défendre, se battre. La force d'âme sera la condition de la survie. Mais la vertu du courage peut aussi être dangereuse. Quand on l'invoque, la violence et l'esprit belliqueux ne sont jamais très loin. Dès lors, au moment où le courage est célébré, une fatalité le condamne-t-elle à se pervertir ?

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