Minimum fax riporta in libreria un'altra strepitosa raccolta di short stories di Donald Barthelme. Questi racconti sono veri e propri classici della narrativa postmoderna: « Il pallone », per esempio, è ricordato da David Foster Wallace come « il primo racconto che mi ha fatto venire voglia di diventare uno scrittore ». Lo stile di Barthelme è quello sperimentale e pirotecnico che i lettori di Ritorna, dottor Caligari già conoscono e amano; nei suoi racconti è facile trovare una metropoli contemporanea invasa dai pellerossa, un pallone aerostatico che si espande fino a coprire il cielo di Manhattan, un Esame Nazionale per gli Scrittori con tanto di diploma finale, e Bob Kennedy in mantellina nera, maschera e spada: Barthelme riesce come nessun altro a mescolare i materiali pop della cultura americana, di ridisegnare l'universo in maniera esilarante, inquietante o commovente. Con una prefazione scritta da Aimee Bender in esclusiva per questa edizione.

Atti innaturali, pratiche innominabili

Tra i grandi autori del postmoderno americano, Donald Barthelme è sempre stato considerato il maestro assoluto della forma breve. Le sue raccolte di racconti attraversano tre decenni (dagli anni Sessanta agli anni Ottanta), combinando con originalità e scintillante intelligenza la critica all'emergente società dei consumi, la rilettura dell'America in chiave ironica e surreale, l'eredità dei maestri dell'assurdo, da Kafka a Beckett. Un cofanetto con le sue quattro raccolte più celebri, a partire dal fulminante esordio Ritorna, dottor Caligari, passando per quello che molti critici considerano il suo capolavoro, Atti innaturali, pratiche innominabili, per approdare alla piena maturità di La vita in città e Dilettanti. Il saggio di Saunders, che accompagna e arricchisce il volume, dimostra quanto l'influenza di Barthelme e l'ammirazione con la quale sono stati accolti i suoi libri si siano estese alle generazioni successive e ad autori appartenenti a correnti letterarie anche profondamente diverse, a dimostrazione di un talento e di un'originalità che hanno pochi eguali sulla scena americana, e che ne fanno, a tutti gli effetti, un classico contemporaneo.

Racconti

Une comédie sereine, sage parodie, dont le mode narratif humoristique rappelle irrésistiblement le Sacré Graal des Monty Python.

Le Roi est une parodie de roman arthurien et une satire du monde moderne. Croisant les époques, Barthelme s'est amusé à transposer le roi Arthur et sa cour à la tête de la monarchie britannique durant la seconde guerre mondiale ; sa table ronde et ses chevaliers au coeur de l'immense champ de bataille qu'est devenue l'Europe. À force d'être dépaysés, ces personnages empruntés au monde des contes et récits de chevalerie se sont cependant habitués à leur différence, conservant leur imaginaire en l'état. Ils reconstruisent le monde à leur façon, identifiant la bombe atomique à leur Saint Graal, menant le combat avec détachement, car à quoi peuvent servir les belles montures des chevaliers face aux tanks de l'armée allemande ? À rien. Le nouvel ordre du monde, absurde et cruel, s'oppose à l'ancien, mythologique et merveilleux. Le monde entier s'effondre et Arthur, Gauvain, Lancelot, Guenièvre et les autres vaquent à leurs occupations ordinaires - amours, combats, rêveries, causeries, livrent leurs états d'âmes, tout en feuilletant la presse à scandale, s'entretiennent des principes de l'amour et de la chevalerie tout en critiquant la politique de Churchill tandis qu'Ezra Pound et Lord Haw-Haw empoisonnent les ondes de la radio.

Le roi

'Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères. Vous n'êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu'ils m'aiment tant, dit le Père Mort, m'aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d'être optimales.' 

D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux...

Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une 'féerie' de l'écriture... La littérature est bien l'art du 'transport'.

Le Père Mort

« Uno degli autori satirici più raffinati e originali d'America » (Time), « Kafka non si rigira, bensì ridacchia nella tomba, perché finalmente ha trovato un degno successore » (New York Times): sono solo due degli elogi tributati dalla critica a Donald Barthelme, maestro indiscusso della letteratura postmoderna americana. La vita in città, originariamente pubblicata nel 1970, e acclamata dalla New York Times Book Review come uno dei dodici migliori libri dell'anno, è la sua terza raccolta di racconti. Sono collage surreali che mescolano la filosofia alla cultura televisiva, la letteratura alta ai prodotti da supermercato: ci presentano un Fantasma dell'Opera stufo di vivere nell'ombra, una breve storia degli angeli dopo la morte di Dio, la scalata alla parete di un grattacielo, un gran Ballo dei poliziotti. Nella loro scatenata vivacità riescono a fotografare perfettamente la condizione dell'uomo contemporaneo, sorprendendoci, strappandoci risate, colpendoci al cuore. Con una prefazione di Vincenzo Latronico.

La vita in città

Bizzarro, grottesco, surreale. Dopo il romanzo Biancaneve e le raccolte Ritorna, dottor Caligari, Atti innaturali, pratiche innominabili e La vita in città, Donald Barthelme torna con questa antologia di racconti pubblicati in volume nel 1976. Uno dei maestri del postmoderno americano, ispiratore di scrittori come Aimee Bender, Donald Antrim e David Foster Wallace, colpisce ancora con ciò che di meglio sa fare: giocare con i segni creando collage di parole, oggetti, personaggi e linguaggi (quotidiani, televisivi, filosofici, ecc.) che nel loro disordine organizzato fissano e svelano la natura ridicola, frammentata e crudele della società e dell'individuo con effetti comici e assieme stranianti. Ecco allora diciannove allucinazioni, flash, lampi caustici e irriverenti dove toreri, vescovi, genitori in lutto, tranci di pescespada, sergenti e palloncini color burro si mescolano a stringhe di discorsi su Dio, sul matrimonio, sull'acquisto di una cittadina e sull'impiccagione di un amico, in quella che ci si può azzardare a definire come una raccolta dell'indefinibile. Con una prefazione inedita di Christian Raimo.

Dilettanti

«Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères… Vous n’êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu’ils m’aiment tant, dit le Père Mort, m’aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d’être optimales…» D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux... Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une «féerie» de l'écriture... La littérature est bien l'art du «transport».

Le Père mort

«Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères. Vous n'êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu'ils m'aiment tant, dit le Père Mort, m'aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d'être optimales.» D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux...
Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une «féerie» de l'écriture... La littérature est bien l'art du «transport».

Atti innaturali, pratiche innominabili

Résumé

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