Une guerre de trente ans en Lorraine

Dom Augustin Calmet, religieux bénédictin né et mort en Lorraine, exégète et historien, est un homme de « la crise de la conscience européenne ». Il en a épousé et les polémiques, et les modes de travail qui renouvellent alors le monde savant. Il est à Paris au moment paroxystique de la querelle née de la bulle Unigenitus ; à Nancy lorsque, s'essayant à l'histoire avec la plus grande rigueur, il s'attire les foudres du pouvoir ducal, qui fonde sur l'histoire officielle sa légitimité. Il est, plus de cinquante années durant, le centre d'un réseau de correspondants qui, des quatre coins de l'Europe et par delà les frontières, tentent d'animer une version bénédictine de la République des Lettres. Il pose enfin, au coeur de son abbaye vosgienne, de vraies questions sur les fondements et les manifestations de l'autorité abbatiale, et du gouvernement de sa congrégation.

Dom Augustin Calmet ; un itinéraire intellectuel

Philippe Martin, professeur d'histoire et directeur de l'Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité à l'Université de Lyon 2, réunit ici les contributions d'enseignants et de chercheurs lors d'une Université d'été de la correspondance littéraire organisée dans patrie du philosophe, à Ferney -Voltaire.

L'étendue et l'hétérogénéité des disciplines représentées permettent de confronter les approches. Il en va ainsi de l'analyse de la correspondance d'inconnus - par exemple les nombreuses et touchantes lettres des soldats de la Première Guerre mondiale - comme de celles de personnalités : Voltaire, Marcel Proust ou encore Louis-Ferdinand Céline, François Delsarte, Pierre Fourier, et Natalia Ginzburg...

A chaque fois, se posent des questions de méthodologie mais aussi sur le devenir de ces travaux de recherche et leur accès au public. Des projets de bases de données et d'éditions critiques existent ainsi en ligne comme pour la correspondance de Pierre Bayle. La question de la publication de ces correspondances qui n'avaient pas cette destination initialement se pose aussi de façon aigüe, notamment lorsqu'elles sont expurgées à dessein par les héritiers ou par les conservateurs de bibliothèques et les éditeurs.

Intimité et rhétorique ; l'individu dans les correspondances

Romaine dans les sous-sols du musée de la Cour d'Or, mérovingienne à Saint-Pierre-aux-Nonnains, gothique dans bien des églises, florentine dans les hôtels particuliers de la Renaissance, classique place de la Comédie, germanique sur l'avenue Foch, Art Déco dans certaines villas, futuriste au technopole ou dans le nouveau quartier de l'Amphithéâtre, Metz est tout cela à la fois, et bien plus encore.

Metz au fil des siècles

Ephemera catholiques - L'imprimé au service de la religion (XVIe-XXIe siècles)

Depuis plus de 2000 ans, la Lorraine connaît les sources thermales. Après un intense développement pendant l'antiquité, les stations sont un peu oubliées au Moyen-Age. Elles renaissent à partir du XVIe siècle pour connaître leur âge d'or à la fin du XIX, siècle. Aujourd'hui, un nouveau thermalisme apparaît, atout essentiel pour l'essor touristique et économique de notre région.

Le thermalisme en Lorraine - Des eaux de soin au tourisme

Le dialogue social, modèles et modalités de la régulation juridique en Europe

L'étude de l'intonation du français est un enjeu majeur de la recherche dans les domaines de la phonologie et de l'ingénierie linguistique en synthèse et reconnaissance de la parole. Cet ouvrage aborde les aspects expérimentaux et théoriques de la recherche (mesure, transcription, modèles, etc.) selon une approche fonctionnelle et cognitive. En observant l'évolution des modèles phonologiques élaborés au cours des quarante dernières années, il porte un regard critique sur des conceptions théoriques échafaudées à partir de la parole de laboratoire. Dépassant les limites de ce type d'analyse, il met en lumière le rôle crucial de l'intonation dans la compréhension de la parole spontanée en utilisant un cadre macrosyntaxique pour l'analyse de l'oral.

Intonation du français

Sujet brûlant entre tous, l'enseignement des religions à l'école suscite d'intenses polémiques qui, trop souvent, viennent semer la confusion jusque dans les rangs du personnel éducatif. Aussi est-ce d'abord aux enseignants que l'équipe réunie par Jean-Pierre Chantin et Philippe Martin entend proposer des clés pour comprendre et faire comprendre le fait religieux. A cette fin, les auteurs ont pris pour point de départ la vingtaine de sujets qui, dans les programmes scolaires de la 6e à la Terminale, abordent directement cette question. Historiens, théologiens, anthropologues et politistes offrent ainsi un panorama complet qui correspond aux grandes interrogations de nos sociétés. Définition de la religion, naissance et diffusion des trois grands monothéismes, origines des textes sacrés, temps des croisades, Réforme protestante, laïcité à la française... Autant de mises en contexte qui éclairent utilement notre connaissance du fait religieux sur le temps long. Dans un souci constant de pédagogie, cette étude peut aussi se lire comme un plaidoyer pour une société plus apaisée.

Une guerre de trente ans en Lorraine

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