Parler de Dieu

L'invention de la liberté de conscience est le signe de notre entrée dans la modernité ; elle marque une mutation de notre culture. Or, elle est, depuis toujours, abandonnée à l'instrumentalisation de l'Église catholique qui l'assimile à la liberté de religion et en pervertit le sens, tandis que, sous la pression de l'islam fondamentaliste ou du judaïsme orthodoxe, un certain nombre la sacrifient. De ce constat est née l'idée d'un ouvrage collectif qui soit rédigé dans une perspective humaniste.

L'invention de la Liberté de conscience ou l'entrée dans la modernité

"Les trois textes ici proposés revêtent une double importance. D'abord, et fondamentalement, ils incitent à une sorte d'examen de conscience spirituel. Chacun est provoqué à se demander honnêtement ce qu'il croit et quels sont ses doutes, et aussi comment il vit sa foi. Ensuite, ces textes suscitent de la curiosité intellectuelle et spirituelle. Ils constituent, en effet, une excellente introduction à l'oeuvre des trois auteurs, aux différents ouvrages où ceux-ci développent les thèmes esquissés ici. Grâce à ce livre, les lecteurs chemineront en dialogue avec trois théologiens qui, eux-mêmes, ont nourri leurs recherches et leurs actions de la confrontation avec des auteurs d'orientations diverses. Le libéralisme théologique constitue un mouvement de réforme au sein du protestantisme. En cela il s'inscrit bien dans l'histoire qui, depuis cinq siècles, fait que le protestantisme n'existe qu'en voulant perpétuellement se réformer. Dans le passage de la Réforme au protestantisme, quelque chose d'essentiel peut se trouver perdu ou assoupi. L'histoire protestante va donc être jalonnée de réformes nouvelles : dissidences, Réveils, renouveaux théologiques. Le libéralisme constitue un de ces mouvements, il veut accompagner théologiquement la modernité." Les trois auteurs de ce livre se réclament justement de ce protestantisme libéral.

Evangile et liberté - Trois parcours pour un christianisme crédible

Le pays des morts a toujours fasciné les vivants. Qu'arrive-t-il aux défunts, sont-ils précipités dans le néant, ou le décès ouvre-t-il une autre forme d'existence ? S'il y a une vie après la mort, comment se la représenter ? Parler de l'au-delà paraît une entreprise bien difficile et hasardeuse. Beaucoup cependant la tentent, et les publications sur ce sujet se multiplient, se fondant souvent sur des expériences mystérieuses, faisant appel à l'enseignements des grandes religions, essayant d'apporter quelques lumières naturelles ou surnaturelles. Ainsi, on constate la permanence d'une inquiétude et d'une angoisse : qu'advient-il aux êtres chers qui m'ont quitté ; que m'arrivera-t-il ? En même temps, on a le sentiment que si la préoccupation de l'après-vie continue à travailler les êtres humains, ce que les religions en disent leur apparaît de moins en moins crédible. Ce livre, écrit par deux professeurs de théologie, spécialisés l'un en dogmatique, l'autre en Nouveau Testament, se veut utile et modeste. Il ne prétend pas fournir des réponses définitives. Il espère contribuer à une recherche nécessaire. La première partie (due à A. Gounelle) examine les diverses représentations de l'au-delà que l'on trouve dans le christianisme : on y a vu un lieu différent de la terre (le paradis ou l'enfer), un temps autre que le nôtre (le " royaume " à venir à la fin de l'histoire), une existence d'une certaine qualité, la reprise de ce que nous sommes dans l'être de Dieu. La seconde partie (écrite par F. Vouga) analyse les grands textes de Paul et montre que l'apôtre se sert de divers langages (celui de l'apocalyptique juive comme celui de l'hermétisme grec) pour parler de la vie éternelle que nous donne le Christ. Cette double étude achemine vers des conclusions qui essaient de faire le point. Ce livre voudrait apporter des éléments de réflexion à tous ceux, prêtres, pasteurs et laïcs, qui ont à présider des services funèbres, et à tous ceux qui s'interrogent sur l'au-delà.

Après la mort qu'y a-t-il ?

Apres la mort de Dieu

Qu'est-ce que le protestantisme ? C'est à cette question que répond le présent livre. Il s'adresse aussi bien à l'homme de la rue qu'aux catholiques romains ou aux orthodoxes, mais il est également destiné aux protestants que les progrès de l'oecuménisme conduisent parfois à une crise d'identité. Il s'agit ainsi de proposer ici une définition à la fois claire et simple du protestantisme. Ces pages parlent à tous et ne sont pas réservées aux spécialistes. Ce petit ouvrage pourra rendre de précieux services aux lecteurs chrétiens ou non, désireux de mieux connaître et comprendre le protestantisme. Fidèles de nos Eglises et paroissiens de base, prêtres et pasteurs, jeunes et  moins jeunes, catéchumènes et adultes désireux d'approfondir leur foi, tous pourront trouver ici, en plus d'une solide information, matière à réflexion et à discussion. Ce petit livre constitue une introduction et un réel effort de synthèse, dont on ne trouve pas l'équivalent sur le marché ; sa présentation du protestantisme se veut en effet plus thématique qu'historique. Deux essais successifs composent cet ouvrage. Le premier propose une approche plurielle du protestantisme en tenant compte aussi bien du catholicisme romain que du monde moderne. Le deuxième résume et présente les conceptions et traditions protestantes relatives à la cène, en distinguant les composantes calvinienne, luthérienne et zwinglienne du protestantisme, et en soulignant ce qui les différencie de l'Eglise catholique romaine et de sa doctrine de l'eucharistie.

Le protestantisme - Ce qu'il est, Ce qu'il n'est pas

L'invention de la Liberté de conscience est le signe de notre entrée dans la modernité ; elle marque une mutation de notre culture, provoquée par la redécouverte de l'Antiquité gréco-romaine et le choc de la Réforme protestante, prolongée par le Cartésianisme et le Siècle des Lumières, puis, vécue de façon militante par la Franc-Maçonnerie adogmatique et la Libre Pensée. Or, la Liberté de conscience est, depuis toujours, laissée en jachère, abandonnée à l'instrumentalisation de l'Eglise catholique qui l'assimile à la liberté de religion et en pervertit le sens, tandis que, sous la pression de l'islam fondamentaliste ou du judaïsme orthodoxe, un certain nombre d'élus la sacrifient. C'est de ce constat qu'est née l'idée d'un ouvrage collectif, consacré à cette thématique, le premier qui soit rédigé dans une perspective humaniste. Chacun des auteurs est engagé dans l'une des familles de pensée constitutives de cette histoire. Et le projet commun qui les a rassemblés, c'est d'ouvrir un débat public sur la Liberté de conscience, conçue comme la pierre de touche de la laïcité et comme enjeu majeur de la démocratie.

Si le protestantisme a de multiples visages et que ses théologies sont nombreuses, il est tout de même possible d'y discerner un « air de famille » et d'organiser sa pluralité autour d'« idéaux-types » qui permettent d'en dégager l'« esprit » ou l'« essence », assavoir ce qui en fait sa spécificité et lui confère son identité, en mettant en évidence un vocabulaire (un lexique ou des notions) et une grammaire (une syntaxe ou des règles du jeu) communs.
Structurant l'abondant corpus historique (de la Réformateurs au XXe siècle), la typologie que propose ici le théologien A. Gounelle présente les logiques internes et les principes organisateurs du protestantisme, en même temps qu'elle se veut réflexion sur les croyances et les doctrines, dans un mouvement perpétuel d'examen, de critique et de réforme, au sens d'un protestantisme qui se comprend comme une réalité semper reformanda, une dynamique toujours à transformer, à inventer, à construire.

Théologie du protestantisme

Dieu est-il une force énigmatique qui expliquerait l'inexpliqué ? Ou est-il plutôt une personne qui aime, pardonne et conduit l'humanité ? Quatre voix différentes tentent d'exprimer à la fois l'énigme de Dieu et la soif des hommes. Alain Houziaux distingue le " Dieu des champs " qui anime et renouvelle les forces de la nature et le " Dieu des villes " qui répond à la quête de sens et de reconnaissance des hommes hantés par l'absurde. André Gounelle conjugue le mot Dieu en le référant à un père, mais aussi à un esprit, une lumière, un amour. Pour Abd-al-Hagq Guiderdoni, Dieu est à la fois personnel et impersonnel, il est le Réel mais aussi la lumière sur le réel. Il n'est pas réductible à un concept. Pour Claude Geffré, la rencontre de Dieu se fait désormais sous le signe de la gratuité. Dieu n'est plus nécessaire. Il n'en est que plus digne d'intérêt.

Parler de Dieu

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