Les Somnabidules

Les fêtes impertinentes

Peinture Fraiche - Occasion

Depuis la dernière guerre, l'Occidental moyen est atteint de strabisme diplomatique. Il ne peut considérer la situation mondiale sans loucher : un oeil sur les États-Unis, l'autre sur l'Union Soviétique. C'est pourquoi Robert Escarpit a tenté d'appliquer au problème la méthode qu'il emploie dans ses billets du MONDE. Elle consiste à se servir de ses deux yeux en même temps et, dans la mesure du possible, de les garder ouverts. Il ne s'agit ni d'une comparaison systématique, ni surtout d'un parallèle. Robert Escarpit a, de l'U.R.S.S. et des États-Unis, des expériences très inégales qui peuvent difficilement se réduire à un commun dénominateur. Il faut plutôt considérer ce livre comme un double diagnostic. Ce diagnostic est que "les deux font la paire, c'est-à-dire que chacun de ces deux peuples peut très bien suivre son chemin sans avoir rien à envier, rien à réclamer l'un à l'autre". En d'autres termes : "Il y a place dans la nature pour le rat des villes et pour le rat des champs. Il y a aussi place pour le rat d'égout et pour le grégaire lemming qui ne pullule que pour mieux marcher au suicide". L'auteur exprime l'espoir que "le ton plaisant de ce livre ne trompe personne sur ses véritables intentions". La vérité est sans doute que les intentions n'empêcheront personne de s'apercevoir que le livre est amusant.

Les deux font la paire

Quand on dit "A la Saint Glinglin" cela veut dire jamais..Savez vous pourquoi? Les gâteaux de Maître Galipette, la poudre d'escampette..Il y a dans toutes les langues des expressions et des mots venus d'on ne sait où. L'auteur en a imaginé l'origine dans des histoires savoureuses et pleine de verve. Faut-il le croire, où est-ce encore un coup de Père Limpinpin?

Les contes de la Saint Flinglin

Un vaste phénomène caractérise la communication publique de notre temps : la sagesse morale, traditionnelle ou moderne, sérieuse ou satirique, populaire ou distinguée, est monnayée sur les ondes, s'écrit dans les « billets » ou les éditoriaux du journal, passe par les genres les plus différents : courrier du cour, horoscope, apologue humoristique, pamphlet. Autrefois, il fallait chercher les thèmes de la morale enseignée ou reçue dans les catéchismes religieux ou « républicains », dans les manuels des confesseurs, les almanachs, les proverbes. Aujourd'hui, les « moralistes », à tous les niveaux de la société et de la culture, se nomment : Madame Soleil, Ménie Grégoire, Marcelle Ségal, Marcel Haedrich, André Frossard, le regretté Morvan Lebesque et... Robert Escarpit, amical « provocateur » de ce livre et, du coup, préfacier.

Morales, idéologies sur la place publique

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les dieux du Patamba

Se revoir " à la saint-glinglin ", manger " à la Bonne Franquette ", faire quelque chose " en catimini ", boire " à tire-larigot ", prendre " la poudre d'escampette ". Autant d'expressions étranges dont les récits drôles et savoureux de ce livre nous content l'origine. Et si la poudre du Père Limpinpin avait enchanté ces pages ?

Les contes de la Saint-Glinglin

Le siècle s'affadit. Les grandes querelles s'apaisent sous le signe des concessions, des paradoxes, parfois de la lâcheté. Le « parler franc », son dynamisme, sa santé, risquent de disparaître. C'est pourquoi notre idée de « Lettre ouvertes a séduit des auteurs comme Jules Romains, Maurice Garçon, Pierre Gaxotte, André Maurois, Robert Escarpit, André Soubiran, Salvador Dali, Jacques Laurent, Philippe Bouvard, André Ribaud, Paul Guth, Paul Vialar, Albert Simonin, et bien d'autres encore. Cette collection n'est pas faite pour les timorés, les gens satisfaits de tout, les disciples du Docteur Pangloss. Ici, on attaque, on décoche des flèches, on met tout en ouvre pour que triomphent la vérité ou la justice, le bon droit ou le bon sens, mais on n'oublie pas l'humour : n'est-ce pas l'arme la plus sûre et la plus tonique ?

Les Somnabidules

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