Der stumme Prophet ist ein Roman von Joseph Roth spielt Anfang des zwanzigsten Jahrhunderts.

Auszug:

Friedrich wurde in Odessa geboren, im Hause seines Großvaters, des reichen Teehändlers Kargan. Er war ein unerwünschtes, weil uneheliches Kind, der Sohn eines österreichischen Klavierlehrers namens Zimmer, dem der reiche Teehändler seine Tochter verweigert hatte. Der Klavierlehrer verschwand aus Rußland, vergeblich ließ ihn der alte Kargan suchen, nachdem er von der Schwangerschaft seiner Tochter erfahren hatte.

Der stumme Prophet

Si La Marche de Radetzky illustrait la gloire et le déclin de l'Autriche-Hongrie au rythme enjoué de la marche militaire de Johann Strauss, le titre même de La Crypte des capucins, qui décrit le désordre de l'Autriche disloquée, évoque une marche funèbre. Le roman débute au printemps 1914 et se termine à l'Anschluss de 1938. Le narrateur, François-Ferdinand von Trotta, lointain parent des Trotta de La Marche de Radetzky, a connu une jeunesse insouciante dans la Vienne de la Belle Epoque. Mais la guerre, qui l'entraîne aux confins de l'Empire, où il sera un temps prisonnier des Russes, provoque l'écroulement de son pays, la débâcle de sa fortune et de ses illusions. A son retour, Vienne, autrefois riche, lumineuse, joyeuse, n'est plus que ruines, misère, amoralité. En mars 1938, les nazis entrent dans Vienne. Alors, le dernier Trotta pressent les temps de barbarie. Il va chercher refuge sur la tombe de l'empereur François-Joseph, qui dort son dernier sommeil dans la Crypte des capucins. Mélancolique et lucide, cet ultime roman de l'auteur apparaît comme son testament-confession.

La crypte des capucins

Le conteur autrichien Joseph Roth (1894-1939), ami de Stefan Zweig, signe ici un court roman méconnu, surprenant, qui captive aussitôt par son intimité dans l'étrangeté d'un monde en guerre qui ne se comprend plus lui-même. De ce texte vibrant, palpitant aussi fort que le coeur de sa jeune héroïne, jaillit l'histoire d'une féminité naissante qui se cherche et s'observe au sein d'une Vienne fascinante, sans pitié, déformée par la peur, le rêve et le désir.

Le miroir aveugle

Fra i grandi scrittori del nostro secolo, Joseph Roth è quello che più pervicacemente ha saputo tener fede alla figura del narratore. Raccontare storie disparate, intesserle, farle risuonare l’una con l’altra, fare dei propri racconti «una grande casa con molte porte e molte stanze per molte specie di uomini»: questo è il sogno che Roth perseguì in tutta la sua vita di scrittore. E lo riconosciamo subito leggendo i suoi racconti riuniti in questo volume, narrazioni sparse nell’arco di più di vent’anni, chiuse alcune nella misura essenziale dell’apologo, dove avvertiamo ogni volta di muoverci all’interno di un unico, ma quanto vasto e variegato mondo. Dalla febbrile aura espressionista dello Specchio cieco alla pura gioia del nominare, in Aprile, alla snebbiata lucidità mondana del Trionfo della bellezza, sino alla scansione da epos chassidico del Leviatano: molte sono le vie che Roth tenta in questi racconti, e più di una volta si può dire che esse conducano alla terra della perfezione, come nel caso almeno del Capostazione Fallmerayer, della Leggenda del santo bevitore e del Leviatano. Ma, percorrendo di seguito queste pagine, più ancora della compiutezza del singolo testo colpisce la comune linfa che circola in ogni pagina, quasi la continuità fra tutte le storie. Come i coralli per il «mercante di coralli» Nissen Piczenik, protagonista del Leviatano e immagine testamentaria di Roth stesso, qui le singole storie sono di per sé oggetto di un amore inesauribile, vengono osservate e carezzate nella sconcertante varietà delle loro forme, perché tutte ugualmente provengono, tutte sono state nutrite dalle acque profonde, là dove gli oceani comunicano con le paludi dell’Europa centrale. E Roth allora ci appare come il «mercante di coralli» che ogni volta attinge dalla fluidità originaria una storia e la adagia sul tappeto della sua prosa, come uno di quegli esseri nomadi da lui prediletti, che traversavano in ogni direzione, con i loro lievi tesori, l’«unica possibile patria per i senzapatria», l’Impero, prima di scegliere un definitivo esilio.

Le Marchand De Corail: Nouvelles

En dépit de son titre, ce roman écrit en 1936 à Paris, trois ans avant la mort de l'auteur, n'est pas à proprement parler un roman policier ; c'est une captivante parabole sur le pouvoir du mal, le désir d'amour et d'ascension sociale, la haine et la trahison mais aussi une fable sur la recherche d'identité entre un monde ancien qui s'effondre et un monde nouveau qui naît dans la douleur. Le narrateur, qui fréquente le café russe Tari-Bari situé juste en face de son hôtel parisien remarque parmi les habitués une figure à la fois souveraine et taciturne, effrayante et affable : Semjon Golubtschik. Un soir, il entend d'autres clients traiter cet habitué d'assassin. Sa curiosité est le déclencheur du récit dans le récit, car l'homme en question ne se fait pas prier pour raconter son histoire. Outre les aspects des personnages que Roth analyse comme un journaliste à la lumière des faits, ce roman est aussi un livre d'atmosphère sur la vie parisienne de l'époque et les agissements de la police secrète russe qui espionne les exilés. Il n'a été traduit qu'une seule fois, il y a plus de soixante-dix ans, en 1940, par Blanche Gidon sous le titre Notre assassin.

Confession d'un assassin racontée en une nuit

Die Büste des Kaisers ist eine Erzählung von Joseph Roth.

Auszug:

In dem Dorfe Lopatyny also lebte der Nachkomme eines alten polnischen Geschlechts, der Graf Franz Xaver Morstin - eines Geschlechtes, das (nebenbei gesagt) aus Italien stammte und im sechzehnten Jahrhundert nach Polen gekommen war. Der Graf Morstin hatte als junger Mann bei den Neuner-Dragonern gedient. Er betrachtete sich weder als einen Polen noch als einen Italiener, weder als einen polnischen Aristokraten noch als einen Aristokraten italienischer Abkunft. Nein: Wie so viele seiner Standesgenossen in den früheren Kronländern der österreichisch-ungarischen Monarchie war er einer der edelsten und reinsten Typen des Österreichers schlechthin, das heißt also: ein übernationaler Mensch und also ein Adeliger echter Art. Hätte man ihn zum Beispiel gefragt - aber wem wäre eine so sinnlose Frage eingefallen? -, welcher »Nation« oder welchem Volke er sich zugehörig fühle: der Graf wäre ziemlich verständnislos, sogar verblüfft vor dem Frager geblieben und wahrscheinlich auch gelangweilt und etwas indigniert. Nach welchen Anzeichen auch hätte er seine Zugehörigkeit zu dieser oder jener Nation bestimmen sollen? - Er sprach fast alle europäischen Sprachen gleich gut, er war fast in allen europäischen Ländern heimisch, seine Freunde und Verwandten lebten verstreut in der weiten und bunten Welt. Ein kleineres Abbild der bunten Welt war eben die kaiser- und königliche Monarchie, und deshalb war sie die einzige Heimat des Grafen.

Die Büste des Kaisers

Protagonist in Triumph der Schönheit ist ein Diplomat. Seine Frau Gwendolin geht ihm regelmäßig fremd, während er auf Reisen ist, was ihm berichtet wird. Er hält zu ihr, bis er die Wahrheit mit eigenen Augen sieht.

Auszug:

Ich halte viel von der Menschenkenntnis meines alten Freundes Doktor Skowronnek. Seit mehr als fünfundzwanzig Jahren ist er Arzt in einem berühmten Kurort für Frauen, wo die wundertätigen Quellen Gebärmutterleiden, Unfruchtbarkeit und Hysterie heilen sollen. Mein Freund, der Doktor Skowronnek, versichert es jedenfalls. Immerhin spricht er fast mit der gleichen Überzeugung von der wunderbaren, wenn auch leichter zu erklärenden Wirkung, die eine erhebliche Anzahl junger, kräftiger und liebesdurstiger Männer auf die trostbedürftigen Patientinnen des Kurorts in jeder Saison auszuüben pflegen. Pünktlich wie gewisse Zugvögel treffen nämlich bei »Eröffnung der Saison« die jungen Männer in jenem Kurort ein und wetteifern mit der Heilkraft der berühmten Quellen. Mein Freund, Doktor Skowronnek, hat jedenfalls innerhalb eines Vierteljahrhunderts Gelegenheit gehabt, die körperlichen und seelischen Krankheiten der Frauen kennenzulernen. Nehmen wir an, er hätte nur dreißig Damen in der Saison zu behandeln, so hätte er, nach fünfundzwanzig Jahren, nicht weniger als siebenhundertundfünfzig Frauen gründlich kennengelernt. Ich glaube also, recht zu haben, wenn ich viel von der Weltkenntnis meines Freundes halte.

Triumph der Schönheit

La Première Guerre mondiale s'achève. L'immense Russie libère ses prisonniers qui affluent, de plus en plus nombreux, aux portes de l'Europe. C'est là, dans une de ces petites villes dont il connaît bien l'étrange atmosphère, que l'auteur nous conduit. Gabriel Dan rentre de Sibérie ; séduit par le gigantesque hôtel Savoy, il y loue une chambre. Le jeune homme croira bientôt découvrir un monde nouveau. Mais plutôt, ces longues années de guerre et de captivité l'ont à ce point transformé que tout lui apparaît maintenant sous un jour différent. C'est un regard neuf, regard d'enfant parfois, qu'il jette désormais sur le monde ? Et nous découvrons avec lui la vie fascinante de l'hôtel, faisant successivement la connaissance des êtres les plus divers, extravagants, touchants ou inquiétants : Santschin, le pauvre clown, l'industriel Neuner, qui tente de faire face à ses ouvriers en grève ; Bloomfield, le richissime ; Alex, le jeune dandy ; Ignace, dont l'ombre plane sur tout l'hôtel, et surtout la tendre Stasie, et Zwonimir, révolutionnaire passionné, devenu le fidèle ami de Gabriel.L'hôtel Savoy, où le luxe des premiers étages contraste avec la misère qui règne aux étages supérieurs, est un évident symbole : " A l'image du monde, le Savoy rayonnait à l'extérieur d'un éclat intense, étincelant de la splendeur de ses sept étages ; et la misère y habitait ans la proximité de Dieu... "

Hôtel Savoy

Événement dans le monde des lettres lors de sa sortie en 2011, ce livre rassemble toute la correspondance entre deux grands noms de la littérature autrichienne, Stefan Zweig et Joseph Roth, à une époque charnière de l'histoire européenne, de 1928 à 1939, date de la disparition de Joseph Roth.
Voici donc l'ensemble, durant plus de dix ans, de la correspondance entre ces deux écrivains, accompagnée d'un appareil de notes des deux grands spécialistes de Roth : Madeleine Rietra et Rainer-Joachim Siegel, qui en fait un véritable ouvrage de référence.
Elle se lit comme un roman, avec ses tensions, ses imprévus, sa part de vérité, de composition et de tragique.
En France, la correspondance de Zweig parue en trois volumes chez Grasset entre 2000 et 2008, et traduite par Isabelle Kalinowski et Laure Bernardi, ne comporte en tout et pour tout que six lettres de Joseph Roth.
L'ensemble réuni dans l'édition Wallenstein contient 268 lettres des deux écrivains. C'est peu dire que nous avons affaire à une véritable découverte, d'autant plus que les échanges sont denses et jamais de pure forme. Ils abordent tous les problèmes de la vie dont trois ressortent de façon régulière : vie privée ; vie politique à un moment crucial de l'histoire européenne, avec notamment la question juive ; et vie littéraire, qu'il s'agisse autant de création que de la critique.

Der stumme Prophet

Résumé

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