Dictionnaire des architectes

Le Crimeentre Horreur Et Fascination

Funéraires

Sur l'Église, sur la crise qu'elle traverse, Jean-Marie Paupert porte un triple regard : celui du théologien, habité superbement de sa doctrine ; celui de l'historien "entomologiste-agnostique", s'efforçant scrupuleusement de disséquer l'agir et le savoir des acteurs schismatiques ou officiels ; celui enfin du catholique, lorsqu'il ressent douloureusement dans sa chair spirituelle la pusillanimité du pouvoir papal et épiscopal implosant après le Concile Vatican II. Entre le pontificat collégialisé et le traditionalisme de Mgr Lefebvre, s'est produit une "déchirure" sur laquelle l'auteur s'applique à ne porter aucun jugement hâtif. Avant tout, il veut décrire et, par là sans doute, traduire le désarroi de la catholicité. Face à une église qui montre ses faiblesses, qui hésite, mal à l'aise et sur la défensive, puis finalement se laisse phagocyter sans vergogne par des influences autrefois hérétiques, dont celles de la Réforme protestante, des juifs et des musulmans, Jean-Marie Paupert aspire à retourner la grandeur de la foi Romaine. (Mais est-ce possible ? La déchirure n'est-elle pas l'effet des derniers soubresauts d'agonie ?) ; Il revient sur les fautes passées, notamment ses propres interprétations "progressistes" de l'Évangile, et les analyse à la lumière actuelle de l'incurie Romaine. Un livre magnifique et tragique où la décadence de l'Occident se lit à travers l'agonie de sa culture religieuse fondatrice, désertée par les dogmes qui ont abandonné l'éthique universelle au profit du seul monde pragmatique et moderne.

Les chrétiens de la déchirure

Qui se cachait derrière le Masque de fer ? Napoléon a- t- il été empoisonné et par qui ? Les Windsor étaient-ils impliqués dans les crimes de Jack l'éventreur ? Le draine de Mayerling : suicide romantique ou assassinat politique ? Le Reichstag a-t-il été incendié par les nazis ? A-t-on tué Stavisky pour l'empêcher de parler ? Le dirigeable Hindenburg a-t-il été saboté ? Qui a donné l'ordre d'assassiner l'amiral Darlan ? Les Rosenberg étaient-ils des espions ou des victimes de la Guerre froide ? Kennedy a-t-il été victime d'un complot ou d'un acte isolé ? Depuis des décennies, ces questions - et d'autres - divisent les historiens, passionnent le public, inspirent romanciers et cinéastes, attisent la curiosité de tous. Périodiquement se font jour de nouvelles hypothèses recourant, les unes au raisonnement, les autres à l'imagination, d'autres encore aux analyses scientifiques, dont les progrès ont été spectaculaires au cours des dernières années. Sans a priori, en se défiant i la fois des vérités officielles et des spéculations hasardeuses de la " théorie du complot ce livre s'efforce, dans chaque cas analysé, de faire le point des plus récentes avancées et, lorsque la certitude fait encore défaut, de dégager la part du possible et celle du probable.

Les masques de l'histoire - Trois siècles d'énigmes - Occasion

De la Révolution à nos jours, des ténors du barreau se sont confrontés à de grandes affaires, depuis Malesherbes, défenseur malheureux de Louis XVI, jusqu'à Eric Dupond-Moretti. Le nom d'un Labori est inséparable de celui de Dreyfus, comme le sont Moro-Giafferi de Landru, Isorni du maréchal Pétain, Floriot de Petiot, Pollak de Dominici, Lombard de Ranucci, Vergès de Barbie, ou encore Gisèle Halimi du procès de Bobigny.

Au travers d'une galerie de portraits de grands avocats, l'originalité de ce livre est de traiter de la relation liant le défenseur à son client, aux magistrats, aux jurés, aux médias et aussi, parfois, aux autres défenseurs. Tous les cas de figure sont examinés, de la sérénité à l'affrontement, sans oublier la technique de défense choisie, qui peut parfois flirter avec l'illégalité. L'aspect humain est privilégié : où l'on voit les doutes, voire l'angoisse qui peut étreindre les plus chevronnés des avocats, et l'énergie dont ils font preuve jusqu'à la conclusion de leur plaidoirie, quel qu'en soit le résultat.

Un livre écrit avec brio, ressuscitant des affaires connues ou moins connues, mais toujours passionnantes.

Bernard Oudin a notamment publié en 2012 chez GallimardLe Crime, entre horreur et fascination. Il est également l'auteur, chez Perrin, deHistoires de Londreset deHistoires de Berlin.

Défendre ! - Les ténors du barreau de la Révolution à nos jours

Le Quai d'Orsay - L'hôtel du ministre des affaires étrangères

«Vouloir remettre en cause la civilisation industrielle non plus seulement dans ses applications les plus contestables, mais dans ses fondements mêmes, est un raisonnement erroné. Parce que l'exploitation des ressources naturelles a été désordonnée, parfois exagérée, il ne s'ensuit pas que cette exploitation était a priori déraisonnable ou illégitime. Parce que l'industrie chimique est polluante, il ne s'ensuit pas qu'il faille s'en tenir à jamais aux produits «naturels». Parce que le maillage des voies de communication par rail ou par route est parfois trop dense, il ne s'ensuit pas qu'il faille décourager les déplacements et les échanges.» Bernard Oudin.

Pour en finir avec les écolos

Berlin est une ville jeune : hameau au XIIIe siècle, ville au XVIIe. Cet ouvrage évoquera à la fois son passé (la capitale de l'Empire allemand de 1871 à 1918, la République de Weimar, le nazisme...) et son avenir dans une Europe en construction, en une série de scènes construites autour d'un personnage (Rosa Luxemburg, Marlène Dietrich) ou d'un lieu (Reichstag), célèbres ou non.

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