Le recueil des essais de Thierry de Duve sur Marcel Duchamp.

Essais datés I - Duchampiana

Transmettre, créer : deux termes qui, dans quelque ordre qu'on les mette, résument l'équation que toute école d'art est amenée à résoudre. Un défi que cette édition revue et fortement augmentée de Faire école (1992) - un ouvrage qui n'a rien perdu de son acuité et de son actualité - pense à partir de la longue expérience de son auteur dans l'enseignement artistique. Depuis la création de l'Erg (École de recherches graphiques) en 1972, à Bruxelles, qui est ici analysée pour la première fois, jusqu'aux expériences récentes menées à l'Institut Saint-Lucas de Gand, en passant par le projet de création de l'École des beaux-arts de la Ville de Paris, brutalement interrompu en 1993, Thierry de Duve n'a cessé de militer pour des réformes de fond dans la manière de former les artistes plasticiens. Ce livre véritablement écrit analyse la transmission comme condition de la création, non seulement sous l'angle de la pratique, mais aussi sous celui de l'histoire. Ainsi trouvera-t-on dans ce volume l'esquisse d'une généalogie des avant-gardes articulée sur les rapports entre les artistes et le prince (Allemagne) ou la puissance publique (France), d'où l'auteur dégage deux modèles de légitimation franchement opposés - un contraste dont le pouvoir de provocation devrait, de toute évidence, faire débat. Que transmettre et comment, à l'époque de l'art-en-général ? l'école d'art est-elle le lieu le plus judicieux pour cette construction de la mémoire ? Et est-ce seulement à elle de former des artistes ? Dans ces pages, traversées par une véritable passion de la transmission, se trame aussi le désir on ne peut plus ardent - et urgent - d'inventer une tradition.

Faire école (ou la refaire ?)

Thierry de Duve analyse l'installation de Sylvie Blocher en parcourant les travaux préparatoires de l'artiste, commente la mise en espace de l'œuvre, ses références (théâtrales, architecturales, duchampiennes, etc.), dans la perspective de la fin des utopies modernistes.

La déposition – À propos de « Déçue la Mariée se rhabilla » de Sylvie Blocher

Au nom de l'art - Pour une archéologie de la modernité

Tout le monde connaît le scandale et l'énigme que constituent les readymades de Marcel Duchamp : son Porte-bouteille de 1914 ou sa Fontaine de 1917 - qui n'est autre qu'un urinoir que Duchamp exposa en le signant du nom de R. Mutt et dont il ne reste que des répliques et la photographie. Thierry de Duve montre que ces œuvres révèlent un paradigme esthétique valable pour toute la modernité. Duchamp a réduit à l'infra-mince les rapports de l'objet et de son auteur, de l'objet et de son public, de l'objet et de l'institution artistique, jusqu'à réduire l'œuvre elle-même à ce qu'elle partage avec toute œuvre d'art l'énoncé " ceci est de l'art ". L'étude exhaustive du " Cas Richard Mutt " fournit l'ancrage historique de la réflexion. Celle-ci s'étend ensuite au tube de couleur et à la toile vierge comme chaînons manquants entre les formes picturales traditionnelles et les œuvres nées dans la résonance du readymade. Mais la découverte de Duchamp qu' " on peut être artiste sans être rien de particulier ", va plus loin encore. Elle pose la question éthique et invite à rejuger cette drôle d'époque où tout et n'importe quoi a pu être de l'art. Peu d'ouvrages unissent à ce point qualités d'analyse historique et qualités d'élaboration théorique.

Resonances Du Readymade. Duchamp Entre Avant-Garde Et Tradition

Marthe Wéry - Un débat en peinture, édition bilingue français-anglais

Edition revue et augmentée de l'ouvrage de 1992 militant pour des réformes de fond dans la manière de former les artistes plasticiens. Une analyse de la transmission comme condition de la création non seulement sous l'angle de la pratique mais aussi sous celui de l'histoire, qui tranche avec l'époque de « l'art-en-général ».Transmettre, créer : deux termes qui, dans quelque ordre qu'on les mette, résument l'équation que toute école d'art est amenée à résoudre. Un défi que cette édition revue et fortement augmentée de Faire école (1992) – un ouvrage qui n'a rien perdu de son acuité et de son actualité – pense à partir de la longue expérience de son auteur dans l'enseignement artistique. Depuis la création de l'Erg (École de recherches graphiques) en 1972, à Bruxelles, qui est ici analysée pour la première fois, jusqu'aux expériences récentes menées à l'Institut Saint-Lucas de Gand, en passant par le projet de création de l'École des beaux-arts de la Ville de Paris, brutalement interrompu en 1993, Thierry de Duve n'a cessé de militer pour des réformes de fond dans la manière de former les artistes plasticiens. Ce livre véritablement écrit analyse la transmission comme condition de la création non seulement sous l'angle de la pratique mais aussi sous celui de l'histoire. Ainsi trouvera-t-on dans ce volume l'esquissed'une généalogie des avant-gardes articulée sur les rapports entre les artistes et le prince (Allemagne) ou la puissance publique (France), d'où l'auteur dégage deux modèles de légitimation franchementopposés – un contraste dont le pouvoir de provocation devrait de toute évidence faire débat. Que transmettre et comment, à l'époque de l'art-en-général ? L'école d'art est-elle le lieu le plus judicieux pour cette construction de la mémoire ? Et est-ce seulement à elle de former des artistes ? Dans ces pages traversées par une véritable passion de la transmission se trame aussi le désir on ne peut plus ardent – et urgent – d'inventer une tradition.

Essais datés I - Duchampiana

Résumé

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