" Maître que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Cette phrase résonne dans le coeur de tout chrétien.
Plus encore, la question du bien moral anime tout homme. La " morale chrétienne ce n'est pas respecter une somme de règles abstraites, c'est s'engager avec le Christ, c'est marcher à Sa suite. Puissent ces commentaires être lus comme un encouragement à suivre le Maître, toujours plus pleinement et radicalement, afin que tous " aient la vie et l'aient en abondance" (Jn 10, 10).

Vie dans le Christ

"Dans la conception chrétienne de la dignité de l'homme, toutes les oeuvres de Dieu convergent vers Lui et trouvent en Lui leur but. Cet "anthropocentrisme" résonne comme une bonne nouvelle pour un monde qui a de la peine à croire en une providence spéciale et personnelle de Dieu pour l'homme. L'homme est créé par Dieu et pour Dieu ; il est d'une dignité incomparable parce que Dieu, en le créant, lui porte un amour infini, source du dessein même de la création et cause de l'oeuvre rédemptrice. 
Le monde est fait pour l'homme, mais l'homme est fait pour Dieu. Le véritable "lieu" de sa dignité est à chercher dans cette qualification unique de l'homme qui fait de lui, au milieu des autres créatures, l'image vivante de Dieu."

La création de l'homme comme bonne nouvelle

Le cardinal Schönborn nous propose des lectures bibliques articulées autour du Ps 84 : „Miséricorde et vérité se rencontrent, justice et amour s‘embrassent". la parabole des vignerons homicides " dévoile l'essence de la miséricorde de Dieu en Jésus ". La question est extrême : " Peut-on avoir de la miséricorde pour les assassins de son propre enfant ? " Il répond : " Jésus a donné sa vie pour ceux qui l'ont tué. Il est mort pour eux et il a accepté sa mort pour eux. Au lieu de la vengeance, il a choisi la miséricorde ", parce que " Dieu ne voulait pas vaincre notre manque de miséricorde autrement que par un excès de sa miséricorde envers nous ". Voilà " le noyau de la foi chrétienne " : " A qui est sans miséricorde, il a manifesté sa miséricorde, il a pardonné aux pécheurs, il n'a pas donné de punition aux assassins mais il a donné son amour. " Cette retraite pêchée au début 2018 pourra être lue par tout un chacun dans une démarche de lecture spirituelle dont l'âme est l'Ecriture.

Miséricorde et vérité se rencontrent - Justice et amour

"Une force sortait de Lui et les guérissait tous ", c'est en ces termes que l'évangéliste saint Luc décrit l'action opérée par Jésus en faveur de ceux qui le touchaient. Ce qui s'est produit jadis pour les foules de Galilée se réalise encore aujourd'hui quand des personnes sont "touchées " par les sacrements du Christ. Car, selon le Catéchisme de l'Eglise catholique, les sacrements sont des " forces qui sortent du Corps du Christ, toujours vivant et vivifiant ". Dans les cinquante-deux brefs chapitres de ce livre, nous abordons la question de ces " forces guérissantes et salvifiques ", sources des sacrements. Puissent ces clés de lecture contribuer un peu à ce que les sacrements soient mieux perçus et mieux vécus comme étant "les chefs-d'oeuvre de Dieu " dans la nouvelle Alliance.

Les sources de notre foi - La liturgie et les sacrements dans la Catéchisme de l'Eglise catholique

Chacun des quatre évangélistes a son propre style, ses propres sources, les accents qu'il met personnellement, et les récits qu'il est parfois seul à relater. C'est l'ensemble des quatre Evangiles qui nous délivre le portrait de Jésus dans toute sa globalité et son exclusivité. Quelle image aurions-nous de Jésus-Christ si nous n'avions pas le Bon Samaritain ? Comme notre connaissance de Jésus serait incomplète si nous n'avions pas l'Evangile de saint Luc ! Lui seul nous relate les trois paraboles sur l'amour miséricordieux de Dieu qui se met toujours patiemment à la recherche des hommes que nous sommes : la parabole de la brebis perdue, celle de la drachme perdue, et surtout celle du fils perdu, que nous appelons " l'enfant prodigue ". Tous ces " trésors " tirés de son Evangile témoignent du désir de l'auteur d'insister tout particulièrement sur la sollicitude de Jésus envers les pécheurs, les pauvres, les malades, les égarés. Le Christ, notre Sauveur ! Voilà en un mot, le message que nous délivre le médecin saint Luc.

Pensées sur l'évangile de Luc - Jésus, médecin des malades - Occasion

Lorsqu'en 1996, à l'occasion de travaux préparatoires aux JMJ, le cardinal Schönborn prodigua un enseignement destiné à consolider la foi des jeunes Autrichiens, personne ne songeait que cette intervention pût devenir un jour une véritable institution de l'Eglise viennoise.
Et pourtant, tous les mois depuis lors, la cathédrale Saint-Etienne est le lieu d'une leçon où il traite, pour un auditoire fidèle et varié, de points centraux de la foi chrétienne. Le présent ouvrage est constitué de huit de ces interventions catéchétiques, qui, dans un style simple et vivant, mais abreuvées aux meilleures sources de l'Ecriture et de la Tradition, abordent, parmi d'autres questions, le mystère de la Sainte Trinité, la toute-puissance de Dieu et l'existence du mal, le mystère de la résurrection - toutes questions qui renvoient in fine à la question centrale du christianisme : " Jésus est-il vraiment le Fils de Dieu ? " Rassemblées et rédigées par l'auteur, allégées des allusions à l'Eglise de Vienne, ces textes ont l'ambition d'apporter à tout catholique les points de repère nécessaires à la grande aventure de sa foi.
En " [indiquant] les endroits où l'on peut trébucher et se perdre, les dangers qui jalonnent la route, et les passages qu'il est difficile de franchir " (H. P Weber), le cardinal Schönborn accomplit ainsi sa mission pastorale d'éclaireur de conscience, et établit un lien fructueux entre l'enseignement de la foi et sa mise en pratique dans la vie quotidienne.

Jésus est le Christ ; confesser Jésus en tant que Christ

Le cardinal archevêque de Vienne identifie une relation paradoxale entre l'Europe et le christianisme : tandis que le vieux continent a de moins en moins de croyants, les chrétiens sont invités à être encore plus fidèles à l'Evangile. Ce faisant, que peut offrir le christianisme à une Europe laïque en pleine croissance ? Selon le cardinal, la chrétienté offre la possibilité d'une liberté vraie et réelle, et réciproquement, elle peut recevoir de la culture laïque un appel à la crédibilité, l'un des besoins les plus pressants du monde d'aujourd'hui. Le cardinal Christoph Schönborn est l'un des cardinaux les plus renommés et respectés de par le monde, un homme ouvert à la modernité.

Le Christ en Europe : une étonnante fécondité

Qu'est-ce que Jésus Christ attend de nous ? Il nous appelle à le suivre, il fait de nous ses élèves, mais comment ? En nous mettant à son école. Suivre son enseignement, c'est entreprendre une aventure. Or cette aventure n'est pas une fuite, elle consiste aussi dans le fait de porter un regard aigu et vigilant sur les signes du temps. Qu'est-ce que Dieu nous montre aujourd'hui, dans notre présent ? L'invitation à la foi n'est pas une théorie abstraite, elle est une école où devenir disciple s'accomplit dans la joie de la rencontre sans cesse recommencée avec le Verbe incarné. Dans ce livre aux forts accents personnels, le cardinal Schonborn nous fait découvrir en Jésus le Maître de la Bonne Nouvelle qui transmet à ceux qui le reconnaissent la plus divine des leçons sur ce que signifie pour l'homme vivre et mourir, tout en leur donnant pour guide intérieur son propre esprit qui n'est autre que l'Esprit Saint.

Apprendre Jésus - A l'école de la joie

" Dans la conception chrétienne de la dignité de l'homme, toutes les œuvres de Dieu convergent vers Lui et trouvent en Lui leur but. Cet " anthropocentrisme " résonne comme une bonne nouvelle pour un monde qui a de la peine à croire en une providence spéciale et personnelle de Dieu pour l'homme. L'homme est créé par Dieu et pour Dieu ; il est d'une dignité incomparable parce que Dieu, en le créant, lui porte un amour infini, source du dessein même de la création et cause de l'œuvre rédemptrice.
Le monde est fait pour l'homme, mais l'homme est fait pour Dieu. Le véritable " lieu " de sa dignité est à chercher dans cette qualification unique de l'homme qui fait de lui, au milieu des autres créatures, l'image vivante de Dieu. "

Vie dans le Christ

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