Tardi replonge dans les tranchées pour une dernière "mise au point" sur l'horreur et l'absurdité de ce conflit.Des deux côtés, des hommes à bout de force, enfouis dans les tombes qu'ils ont creusés à leur usage, s'appliquent méthodiquement à s'entretuer... Il n'y a pas pire guerre qu'une guerre de position qui s'éternise!

Le dernier assaut

Adèle Blanc-Sec, tomes 4, 5 & 6

L'Etrangleur Tome 5: Vers la fin du cauchemar?

Premières semaines de 1957. Nestor Burma, dans une mauvaise passe après la douloureuse affaire du Pont de Tolbiac, s’est mis à boire. Beaucoup. L’une de ses cuites phénoménales, improvisée dans un bistrot de la banlieue est, lui laisse une impression détestable, et des cauchemars plein la tête : Burma se voit révolvérisé par un clown triste, tout près de chez un marchand de fuel… Las, peut-être que le rêve n’en est pas un, mais qu’il y a encore des cauchemars en réserve. Car justement, on vient de retrouver un cadavre pas loin d’un café du Troncy, en banlieue est, et une pièce à conviction sur laquelle se trouvent les empreintes… de Burma en personne ! Inspiré des personnages de Léo Malet, ce récit de Tardi était initialement paru dans la revue (À Suivre) au format des comics américains, puis avait été publié en album dans ce même format en 1990. Le voici proposé dans une nouvelle édition et une nouvelle maquette, cette fois dans un format identique aux autres albums signés Tardi / Malet. L’opportunité de redécouvrir un Burma de haut vol, que Tardi interprète dans un registre graphique « jeté », tout à l’énergie. Un régal.

Gueule de bois en plomb

Putain De Guerre! 1917 - 1918 - 1919

« Outre l'histoire elle-même, petit chef-d'œuvre d'humour vengeur, la grande réussite de La débauche, c'est de sentir la connivence de Tardi et Pennac, leur bonheur de travailler ensemble. Ils ont visiblement eu à cœur de se mettre chacun au service de l'autre, et l'on retrouve au fil des pages leurs marottes et obsessions croisées : par son caractère entier, Lili évoque irrésistiblement Adèle ; M. Hélas est manchot comme l'était un certain Brindavoine ; l'improbable supérieure hiérarchique de Justin rappelle le commissaire Thian de la saga des Malaussène, etc. [...]Cet album jubilatoire est justiciable de nombreuses lectures, l'une des plus troublantes tient peut-être au jeu de correspondances temporelles qui rythme la narration. Il n'est sans doute pas indifférent que, dans les premières pages du récit, Justin et Lili aillent voir The Full Monty, film anglais sur les ravages du libéralisme thatchérien, ni que le Capitaine lise sans relâche Les Misérables du grand Victor (Hugo). Manière pour les auteurs de glisser en douce que, quels que soient les pays et les époques, les mêmes causes (économiques) produisent les mêmes effets (sociaux). Aux premiers jours du XXIe siècle, voilà matière à méditer. »--Jean-Pierre Mercier

La Débauche

Cela commence ainsi...
Michel Hartog, milliardaire et architecte, choisit une ex-aliénée, Julie, pour s'occuper de son neveu dont les parents sont morts.
La jeune femme et l'enfant, Peter, sont rapidement enlevés par un couple de truands aux ordres d'un tueur à gage nommé Thompson qui lui même est aux ordres d'un commanditaire mystérieux.
Julie découvre que derrière un kidnapping crapuleux pour lequel on veut lui faire porter le chapeau, se cache plus simplement une tentative de meurtre organisé.
Elle parvient à s'enfuir avec l'enfant et traverse la France avec le tueur aux trousses.
Son objectif : retrouver Hartog, qu'elle suppose retiré dans une - folie - d'architecte, la Tour Maure, isolée dans le Vercors où l'attendent, croit-elle, la délivrance et le repos...

Une sérigraphie numérotée et signée par l'auteur.

ô dingos, ô châteaux !

World War I, that awful, gaping wound in the history of Europe, has long been an obsession of Jacques Tardi’s. (His very first—rejected—comics story dealt with the subject, as does his most recent work, the two-volume Putain de Guerre.) But It Was the War of the Trenches is Tardi’s defining, masterful statement on the subject, a graphic novel that can stand shoulder to shoulder with Erich Maria Remarque’s All Quiet on the Western Front and Ernest Hemingway’s A Farewell to Arms.Tardi is not interested in the national politics, the strategies, or the battles. Like Remarque, he focuses on the day to day of the grunts in the trenches, and, with icy, controlled fury and disgust, with sardonic yet deeply sympathetic narration, he brings that existence alive as no one has before or since. Yet he also delves deeply into the underlying causes of the war, the madness, the cynical political exploitation of patriotism. And in a final, heartbreaking coda, Tardi grimly itemizes the ghastly human cost of the war, and lays out the future 20th century conflicts, all of which seem to spring from this global burst of insanity.Trenches features some of Tardi’s most stunning artwork. Rendered in an inhabitually lush illustrative style, inspired both by abundant photographic documentation and classic American war comics, augmented by a sophisticated, gorgeous use of Craftint tones, trenches is somehow simultaneously atypical and a perfect encapsulation of Tardi’s mature style. It is the indisputable centerpiece of Tardi’s oeuvre.It Was the War of the Trenches has been an object of fascination for North American publishers: RAW published a chapter in the early 1980s, and Drawn and Quarterly magazine serialized a few more in the 1990s. But only a small fraction of Trenches has ever been made available to the English speaking public (in now out of print publications); the Fantagraphics edition, the third in an ongoing collection of the works of this great master, finally remedies this situation.

Le dernier assaut

Résumé

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