Sève et sang
Le roman de Khayyam
Publié par Poètes de Brousse, le 07 avril 2016
88 pages
Résumé
Ce livre est né de la silencieuse, lente et profonde convergence en moi d’une passion, d’un regret et d’une indignation.La passion est celle que je voue depuis plus de trente ans à l’œuvre immense et capitale d’Omar Khayyam, avant tout à ses Rubaiyat, un des sommets les plus élevés de l’expérience poétique universelle : expérience que je me suis peu à peu appropriée par le seul moyen qui puisse rendre possible ce miracle de m’identifier à une œuvre tout en étant profondément transformé par elle, c’est-à-dire celui de l’aimer.Le regret est celui de constater que la riche et féconde civilisation où Khayyam a pu créer cette œuvre n’a pas tenu ses promesses. Le monde musulman, qui avait à cette époque, à en juger par l’étalon de l’esprit et de son émancipation, une si considérable avance sur le monde occidental, s’est depuis, en trop d’endroits, figée, fossilisée, pétrifiée.L’indignation est celle que je ressens devant le racisme envers les Arabes et les musulmans, lequel, entre tous les racismes, je le crains, est désormais le seul qui ne suscite pas d’emblée la répugnance, comme si, terrible observation, il était acceptable.Né de ces trois sources, ce livre a jailli de lui-même, comme s’il se faisait à mon insu : et en l’écrivant par la suite, j’ai eu, à certains moments, l’étrange et troublant sentiment de le faire sous la dictée, de l’avoir entendu.
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