L'architecture à la française du milieu du XVème siècle à la fin du XVIIIème siècle

Le château de Chambord nous appartient au même titre que le dolmen de la Grotte-aux-Fées ou la centrale nucléaire de Chinon. Le patrimoine est l'affaire de tous. Le patrimoine architectural de la région Centre Val de Loire est sans doute l'un des plus riches de France. Pour la première fois, édifices, décors intérieurs et mobilier sont présentés en un seul volume, véritable ouvrage de référence qui s'utilise comme un dictionnaire ou comme un guide de terrain. Plus de 1 000 monuments étudiés et décrits. Plus de 500 illustrations : gravures, plans, photos. Un atlas de cartes en couleurs, des cartes thématiques, de nombreux plans de villes et de monuments, qui permettent de découvrir aisément toutes les richesses de la région. Ce guide a été réalisé par une équipe de 60 spécialistes de l'archéologie et de l'histoire de l'architecture. Ils nous livrent ici les résultats de leurs dernières recherches et apportent une nouvelle interprétation sur des édifices que l'on croyait parfaitement connus.

Centre Val de Loire

Nicolas Foucquet, le très célèbre surintendant de Louis XIV, entreprit la construction du château de Vaux-le-Vicomte en 1677. Pour mener à bien son projet, il fit appel aux plus grands : à Louis Le Vau et à André Le Nôtre pour dessiner les plans et les jardins, à Charles Le Brun pour réaliser les décors intérieurs. Lorsque ce chef-d'œuvre fut achevé en 1661, Louis XIV poussé par son ministre Colbert prit ombrage du succès de son surintendant et prononça sa disgrâce. Depuis trois siècles, le château de Vaux-le-Vicomte demeure un lieu privilégié car, fait exceptionnel, il ne subit que peu de transformations extérieures grâce à ses propriétaires successifs, le maréchal de Villars, le duc de Choiseul-Praslin, Alfred Sommier et le comte Patrice de Vogüé, qui eurent tous le même souci : préserver ce monument de l'architecture classique. Jean-Marie Pérouse de Montclos, spécialiste éminent de l'architecture classique française, montre à travers l'histoire du domaine et l'étude de sa construction en quoi le château de Vaux est une œuvre de transition d'une importance capitale : tout dans Vaux préfigure Versailles, tout ce qui a fait la réputation de l'architecture et des jardins français se trouve à Vaux. Georges Fessy a su capter dans ses photographies la grandeur du lieu : le jeu des lumières sur la pierre jaune et grise, la perfection des décors intérieurs ou la beauté des jardins. Enrichi d'une documentation ancienne, cet ouvrage est la première étude complète sur Vaux-le-Vicomte depuis le début du siècle.

Vaux-Le-Vicomte

La plupart des livres de référence consacrés à Versailles sont anciens, souvent périmés, et difficilement accessibles hors des bibliothèques. On trouve aussi, dans la production récente, une foule d'ouvrages divers, catalogues, guides ou albums qui reproduisent les mêmes images et les mêmes lieux. Nous avons tenté autre chose. Nous avons arraché ce " Versailles ", trop divulgué, à ses propres reflets, à sa trompeuse immobilité. Nous avons emprunté des corridors secrets, les confins, les caves, où le palais montre un autre visage. Nous avons exploré le parc où, selon les saisons, sous le lierre ou le givre, sommeille parfois une nymphe oubliée des hommes ou des dieux. Parce qu'on visite la Galerie des Glaces, faudrait-il ignorer les Grandes et les Petites Ecuries ? Il suffit parfois de varier l'angle ou la lueur pour réapprendre le charme effacé d'un lieu auquel son renom a nui. Ce " Versailles " est le résultat d'une double méditation, d'un dialogue entre la passion d'un historien et la liberté d'un photographe. C'est pourquoi l'image et le texte se répondent selon des itinéraires qui se croisent. Montrer Versailles comme on ne l'a jamais vu est devenu notre ambition, afin de satisfaire un public exigeant et nombreux. Versailles est d'abord une idée. Une idée qui surgit d'un songe, devient un projet qui accède au rang de symbole. Une idée splendide et vaine qui coalise l'orgueil de la monarchie, la force du Moi et la toute-puissance de l'Etat. Versailles, si admiré et si décrié, résume l'esprit français quand il devient volonté et caprice. Versailles culmine dans un règne qui, en transformant les colères de la Fronde en connivence, en surmontant les querelles, invente l'absolutisme et devient architecte.

Versailles

En 2015, les commémorations nationales ont fêté le cinq centième anniversaire de la naissance de Pierre Lescot. L'auteur, Jean-Marie Pérouse de Montclos, a pris conscience alors de l'étonnant abandon dans lequel était tenue la renommée du célèbre architecte. Il s'agit pourtant d'un des plus grands architectes français, familier et ami des poètes de la Pléiade, créateur de la nouvelle manière de bâtir qui débute en France dans les années 1540 et se développera jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Nous lui devons le Louvre, un manifeste royal dont le rayonnement a été exceptionnel, et parmi ses autres réalisation l'hôtel de Carnavalet, la fontaine des Innocents ou encore les châteaux de Vallery ou de Fleury-en-Bière. L'auteur, spécialiste renommé de l'architecture française, livre une biographie et un catalogue des oeuvres de Lescot, dans laquelle il analyse un par un tous les édifices attribués ou attribuables à l'architecte.

Pierre Lescot (1515-1578) - Architecte du Roi & de la Pléiade

Cet ouvrage arrache "Versailles", trop divulgué, à ses propres reflets, à sa trompeuse immobilité. Nous avons emprunté des corridors secrets, les confins, les caves, où le palais montre un autre visage. Nous avons exploré le parc où, selon les saisons, sous le lierre ou le givre, sommeille parfois une nymphe oubliée des hommes et des dieux. Parce qu'on visite la Galerie des Glaces, faudrait-il ignorer les Grandes et les Petites Ecuries ? Il suffit parfois de varier l'angle ou la lueur pour réapprendre le charme effacé d'un lieu auquel son renom a nui. Ce "Versailles" est le résultat d'une double méditation, d'un dialogue entre la passion d'un historien et la liberté d'un photographe. C'est pourquoi l'image et le texte se répondent selon des itinéraires qui se croisent.

Nicolas Foucquet, le très célèbre surintendant de Louis XIV, entreprit la construction du château de Vaux-le-Vicomte en 1637. Pour mener à bien son projet., il fit appel aux plus grands: à Louis Le Vau et à André Le Nôtre pour dessiner les plans et les jardins, à Charles Le Brun pour réaliser les décors intérieurs. Lorsque ce chef-d'œuvre fut achevé en 1661, Louis XIV poussé par son ministre Colbert prit ombrage du succès de son surintendant et prononça sa disgrâce. Depuis trois siècles, le château de Vaux-le-Vicomte demeure un lieu privilégié car, fait exceptionnel, il ne subit que peu de transformations extérieures grâce à ses propriétaires successifs, le maréchal de Villars, le duc de Choiseul-Praslin, Alfred Sommier et le conte Patrice de Vogüe, qui eurent tous le même souci : préserver ce monument de l'architecture classique.

Le château de Vaux-le-Vicomte

La vision de l'un des plus éminents historiens d'art sur la création en France des origines à nos jours.Entre Renaissance et Lumières, le siècle classique est souvent nommé l'âge d'or de l'art français. Sous l'autorité royale, le territoire se constitue, les institutions se stabilisent et l'art gagne son autonomie. En architecture, il atteint des sommets avec Versailles.La maîtrise technique de toutes les formes d'activité artistique rend possible cette réussite. Sous le règne de Louis XV, le goût du plaisir et l'élégance de la vie sociale ajoutent à cette quête de perfection l'empreinte d'une grâce éphémère : celle de la poursuite du bonheur terrestre.Depuis André Chastel, on ne s'était pas penché avec autant de précision et d'exhaustivité sur le patrimoine français, de la préhistoire à nos jours. L'oeuvre de Jean-Marie Pérouse de Montclos se décline en trois volumes richement illustrés dans lesquels tous les arts, savants ou populaires, majeurs ou mineurs sont présentés : architecture, sculpture, peinture, céramique, tapisserie, ébénisterie, photographie...Un monument de référence qui séduira les néophytes comme les spécialistes.

L'art de France - tome 2 - De la renaissance au siècle des lumières 1450-1770

Un portail signé Voltaire à Cirey-sur-Blaise, l'église la plus folle de France à Asfeld, Langres qui fait penser à Orvieto, la place de Charleville plus belle que la place des Vosges, Rocroi dans son habit militaire, intact depuis le XVIIe siècle, l'épanouissement du gothique à Reims, à Troyes et à Châlons, celui de la Renaissance troyenne, avec ses écoles de verriers et de sculpteurs, l'architecture en pans de bois et celle des grandes maisons de Champagne : le patrimoine de Champagne Ardenne surprend par son originalité et sa richesse tout en témoignant d'une puissance de création rare. Pour la première fois, le voici réuni en un seul volume, véritable ouvrage de référence qui s'utilise comme un dictionnaire ou comme un guide de terrain. Edifices, décors intérieurs et mobilier, accompagnés de nombreuses illustrations inédites, sont analysés et étudiés par une équipe de soixante spécialistes : membres de l'Inventaire, professeurs d'université, architectes en chef des Monuments historiques, archéologues qui nous livrent les résultats de leurs dernières recherches. Plus de 1000 monuments étudiés et décrits. Plus de 500 illustrations : gravures, plans, photos. Un atlas de cartes en couleurs, des cartes thématiques, de nombreux plans de villes et de monuments, qui permettent de découvrir aisément toutes les richesses de la région.

L'architecture à la française du milieu du XVème siècle à la fin du XVIIIème siècle

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