La dent tombee de montaigne

Conversation à l'intérieur d'un mur

J'aime pas les mouches
Pourtant elles parlent 
bien de l'été dit 
le poème
J'aime pas l'été
Pourtant il parle bien 
des fleurs et des fruits 
dit le poème
J'aime pas les poèmes
Ca ne fait rien 
tu aimes dire 
" J'aime pas " c'est déjà ça 
dit le poème

Dites trente-trois, c'est un poème - Occasion

Pina Bausch (1940-2009) était une danseuse et chorégraphe allemande. Fondatrice de la compagnie Tanztheater Wuppertal, elle est considérée comme l'une des principales figures de la danse contemporaine et créatrice du style danse-théâtre. Elle est, avec Pollock, la poésie Tang, Fellini et le Gilgamesh, la plus forte émotion artistique du poète Werner Lambersy qui lui rend ici hommage.

Pina Bausch

Il est important qu'on te célèbre, Shilhak, il y va de notre survie, même si peu d'entre nous te connaissent et ont failli te perdre dans les sables de l'histoire ; (...) il est important que l'on sache qu'il y a eu, qu il y aura toujours, en dépit du règne des ténèbres du banal et des espaces vides, quelqu'un, même oublié, même inconnu, pour fabriquer un lever de soleil. » C est à cette célébration de Shilhak, le grand roi de Suze et de l'Elam mésopotamien, que Werner Lambersy nous convie ici, en parfait humaniste vitupérant l'époque obscure à travers laquelle nous passons. Et cette célébration, écrite avec la fougue d'un écrivain qui a pratiqué tous les chemins de l'écriture, est un vrai festin littéraire.

J'ai fabriqué un lever de soleil

Suite de poèmes en vers court faisant état d'un monde chaotique, Dernières nouvelles d'Ulysse se pare des multiples facettes du héros (rusé, opportuniste, guerrier et bien d'autre) et des résonnances de sa voix littéraire dans l'ensemble de la culture occidentale. Par ce système d'échos plein d'ironie, le poème forme un voyage rétrospectif et traduit toute l'ambigüité d'une figure fondatrice de notre culture occidentale.

Dernières nouvelles d'Ulysse - Avis de recherche

Vu du train

Un ouvrage hors-norme et hors format de photographies de Jean-Pol Stercq, avec pour chacune d'elles, en écho, les poèmes de Werner Lambersy et Patricia Castex Menier. Tour à tour tendres, insolites, mélancoliques ou absurdes, images et textes vous emmèneront de Bruxelles à Florence en Italie, et du Portugal à Budapest en passant par Paris ou Granville mais la géographie a finalement peu d'importance car le regard de Jean-Pol Stercq n'est en rien documentaire. Triturant les formes et l'ombre des formes, se jouant des lignes et des lumières, son art révèle une autre vérité derrière les apparences, que soulignent avec malice le duo des poètes. (postface de Christian Limousin).

L'oeil à facettes

Anvers ou les Anges pervers est un livre-kaléïdoscope. L'unique roman émietté d'un poète qui, pour l'occasion, s'arrache à la véracité de la forme poétique et qui entraîne le lecteur dans les méandres de la ville qui l'a vu naître. Un retour aux sources de l'écriture par l'arpentage de la cité portuaire et des sinuosités de la mémoire, entre mythes, mensonges et vérités.

La dent tombee de montaigne

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