L'inconscient travaille sans cesse, infatigablement. Freud dessine dans cet ouvrage de 1901 d'autres chemins vers cette part qui échappe à notre contrôle et qui, par ses manifestations, traduit nos désirs.

Psychopathologie de la vie quotidienne

" Une tradition dont la transmission ne serait fondée que sur une communication ne pourrait engendrer le caractère de contrainte qui ressortit aux phénomènes religieux. On l'écouterait, la jugerait, au besoin on la refuserait comme toute autre nouvelle venue de l'extérieur, elle n'atteindrait jamais au privilège d'être affranchie de la contrainte de la pensée logique. Il faut d'abord qu'elle ait vécu entièrement le destin du refoulement, l'état de séjournement dans l'inconscient, avant de pouvoir déployer à son retour des effets aussi puissants, forcer les masses à tomber sous son emprise fascinante, comme nous l'avons vu avec étonnement, et sans comprendre jusqu'à présent, dans la tradition religieuse. Et cette réflexion pèse assez lourd dans la balance pour nous faire croire que les choses se sont effectivement produites ainsi que nous nous sommes efforcés de le décrire, ou à tout le moins de façon analogue. "

Sigmund Freud

Traduit de l'allemand et présenté par Jean-Pierre Lefebvre

L'Homme Moïse et la religion monothéiste - Trois études

Sous le terme de "métapsychologie", proposé par Freud vers 1895, aux débuts de la psychanalyse, se trouve désignée "la psychologie qui mène au-delà (méta) du conscient". En 1915, l'heure est venue pour le créateur de la psychanalyse de présenter une synthèse de ses acquis. S 'il n'acheva jamais le grand traité qu'il projetait, sont demeurés les essais précieux que l'on trouve ici retraduits et présentés de façon à en montrer la genèse, la thématique et l'héritage. La pulsion et ses destins, le refoulement, l'inconscient : les concepts fondamentaux de la psychanalyse y sont définis et explorés avec rigueur et souplesse, tandis que le rêve et la mélancolie sont revisités de manière révolutionnaire. Le lecteur soucieux de s'introduire, un siècle plus tard, dans les arcanes de la psychanalyse fera ici la connaissance de la "sorcière métapsychologie". La pulsion et ses destins, le refoulement, l'inconscient : les concepts fondamentaux de la psychanalyse y sont définis et explorés avec rigueur et souplesse, tandis que le rêve et la mélancolie sont revisités de manière révolutionnaire. Le lecteur soucieux de s'introduire, un siècle plus tard, dans les arcanes de la psychanalyse fera ici la connaissance de la "sorcière métapsychologie".

Métapsychologie (1915)

Cinq leçons sur la psychanalyse est un ouvrage reprenant cinq conférences prononcées par Freud en 1909, à la Clark University, aux États-Unis.La première leçon est une étude de cas faite à partir des expérimentations du docteur Breuer sur une jeune fille, Anna, atteinte d’hystérie, dans les années 1880.Freud résume ainsi : « les hystériques souffrent de réminiscence », les symptômes sont les « résidus et les symboles d’évènements traumatiques. » Il y a « fixation de la vie mentale aux traumatismes pathogènes ».La seconde leçon propose une nouvelle conception de l’hystérie et une méthode psychanalytique, en mentionnant les travaux de deux psychiatres français : Charcot et Janet.La troisième leçon propose des méthodes d’accès à l’inconscient autre que l’hypnose, comme le rêve.La quatrième leçon traite des origines des troubles psychiques, liés à l’évolution sexuelle des malades.Enfin, la cinquième et dernière leçon se compose de deux volets : l’un sur l’étiologie des névroses, l’autre sur l’éventuelle nocivité de la psychanalyse.Père de la psychanalyse, Sigmund Freud, né en 1939 à Londres, est l’auteur d’une œuvre qui a révolutionné l’ensemble des sciences humaines : psychologie, médecine, sociologie, philosophie, anthropologie, etc.

Cinq leçons sur la psychanalyse

D'où vient que l'on ait du plaisir à souffrir ? Comment s'y prend-on ? Pourquoi certaines personnes ont-elles des fantasmes masochistes, et d'autres non ? Quel sens donner au masochisme ? Ces questions sont au centre des trois textes publiés ici qui, tous, cherchent à percer ce qui relève d'une énigme philosophique : « Les aberrations sexuelles » (1905), premier des Trois essais sur la théorie sexuelle ; « Un enfant est battu » (1919) ; et « Le problème économique du masochisme » (1924). Freud y prend ses distances avec la puissante psychiatrie et la sexologie alors en plein essor, distingue quatre formes de masochisme (érogène, féminin, moral, secondaire), et étudie ses liens étroits avec le sadisme, l'amour et la pulsion de mort (voir Au-delà du principe de plaisir, 1920), démontrant finalement que le masochisme, en dépit des apparences, marque le triomphe de la vie.

Du masochisme

Moïse et le Monothéisme est le dernier ouvrage publié par Sigmund Freud avant sa mort. Ce travail, auquel le grand savant consacra plusieurs années de sa vie, est une tentative pour élucider, à la lumière de la psychanalyse, la personnalité du législateur des Hébreux. Freud y discute l'hypothèse de l'origine égyptienne de Moïse, en relation avec la religion monothéiste fondée par le pharaon Iknaton (Amenhotep ou Aménophis IV), religion ensuite persécutée à la suite du retour offensif du polythéisme égyptien. La dernière partie de l'ouvrage traite de problèmes plus actuels, en particulier des sources profondes de l'antisémitisme persistant à travers les âges. Tout lecteur cultivé voudra connaître ce travail fondamental.

Moïse et le monothéisme

La Peau de chagrin est le dernier livre que lut Freud avant son suicide en 1939. "C'était juste le livre qu'il me fallait", déclara-t-il à son médecin Max Schurr. Cette histoire de peau qui rétrécit, de vie qui raccourcit à mesure que les souhaits sont exhaucés le renvoyait notamment à un essai qu'il publia en 1922, sur un thème similaire, et que nous proposons ici dans une traduction inédite. Dans l'un comme dans l'autre émergent des thèmes très actuels comme ceux de la tyrannie du choix, de la solitude, du non-désir, du fantasme de longévité...

La peau de chagrin - Suivi de Une névrose diabolique au XVIIe siècle

C'est à quarante ans, en 1895, que Sigmund Freud, le grand médecin Viennois, découvre les plaisirs du voyage. Sa situation matérielle est assurée, il peut enfin jouir de la vie. Et chaque année, à la fin de l'été, il s'échappe pour un périple en toute liberté, seul ou accompagné par l'un de ses enfants ou sa belle-soeur, Minna Bernays. Les 189 cartes postales et les 56 lettres ici réunies, toutes inédites à quinze documents près, témoignent de sa passion dévorante pour le Sud, l'Italie surtout, mais la Grèce aussi, le sud Tyrol à l'occasion. Il y aura bien sûr Londres et les Etats-Unis, mais rien à faire, c'est vers Rome, Naples, Pompéi et Palerme que son coeur toujours le portera jusqu'à ce que son cancer, en 1923, le prive de ces déplacements. 


Beauté des sites, plaisirs des yeux, de la bouche et de l'âme, Freud observe, note, décrit, s'enthousiasme et raconte les merveilles découvertes au coeur du Monde d'hier, ces splendeurs européennes dont nous sommes nés.

Notre coeur tend vers le sud  - correspondance de voyage, 1895-1923

Le 21 décembre 1914, Freud écrit qu'il prépare "une théorie de la névrose avec des chapitres sur les destins de pulsions, le refoulement et l'inconscient". Il commence en mars 1915 à composer ces trois essais qu'il présente, dans la lettre du 1er avril à Lou Andreas-Salomé, comme "une sorte de synthèse psychologique de ses conceptions antérieures".

Psychopathologie de la vie quotidienne

Résumé

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