Le cinéma comme langage

L'image est aujourd'hui consommée comme si elle n'était qu'une sorte de milieu transparent d'une incontestable réalité. On a assassiné les dessinateurs de Charlie Hebdo comme si leurs caricatures n'étaient pas des dessins… « Je n'ai pas l'impression d'égorger quelqu'un avec un feutre », disait Charb… Le feutre de Charb disparaît ; la caricature disparaît en tant que telle.

Après Charlie : le déni de la représentation

Ce livre propose une nouvelle approche de la philosophie du cinéma. Ecartant l'illusion que le cinéma "philosophe" de lui-même, l'auteur se demande ce que nous apprend le regard de la philosophie sur le cinéma. Réfutant le projet de faire paraître le cinéma devant le tribunal philosophique, il cherche à savoir dans quelle mesure il constitue un mode de savoir spécifique, susceptible d'enrichir la pensée philosophique. Comment se justifie le projet d'une philosophie du cinéma ?

Philosophie d'un art moderne : le cinéma

Toute sa vie, Jean-Paul Sartre a profondément aimé le cinéma. Il a adoré le muet, s'est adapté non sans réticences à sa métamorphose sonore et, en tout cas, a toujours sympathisé avec la dimension populaire de cet art. Sartre et le cinéma veut d'abord rendre hommage à cette cinéphilie dont témoigne la prose étincelante des Mots. Il examine aussi la contribution scénaristique de Sartre, moins brillante, mais non dénuée d'intérêt, et son apport notable à la théorie du cinéma dans ses écrits de jeunesse. Il complète enfin ce survol en envisageant l'hypothèse d'une philosophie sartrienne du cinéma par deux biais : la conviction du philosophe même qu'il s'agit d'un art du destin, à l'opposite de la
contingence de la vie ; d'autre part, les quelques thèmes sartriens, conçus indépendamment du cinéma, mais dont la puissance permet d'élargir l'horizon de cette philosophie du Septième art qu'il n'a pas réalisée.

Sartre et le cinéma

A PROPOS DE LA CRITIQUE

Ce livre raconte la rencontre d'un des plus grands philosophes du XXe siècle et d'un industriel qui constitua l'une des plus prestigieuses collection d'art français moderne. Les deux amis, John Dewey et Albert C. Barnes, collaborèrent pour défendre une conception pédagogique de la réception des arts plastiques fondée sur les idées du pragmatisme. L'auteur expose l'esthétique de Dewey, encore méconnue en dépit des efforts de Richard Shusterman dans L'Art à l'état vif, mais en propose une interprétation  différente, fondée notamment sur l'examen des relations entre la philosophie et le collectionneur.

John Dewey et Albert C. Barnes : philosophie pragmatique et arts plastiques

Cette monographie présente un ensemble d’œuvres et d’interventions pour certaines inédites de l’artiste Christian Jaccard, édité à l’occasion des expositions qui lui sont consacrées de juin 2011 à janvier 2012 au Domaine de Kerguéhennec, à la Villa Tamaris (La Seyne-sur-Mer) ou au Centre d’art contemporain de Colmar. Un texte de Dominique Château, philosophe, vient dresser un panorama complet sur le travail de l’artiste. Entre « feux et nœuds », Énergies dissipées nous invite à méditer sur cette œuvre originale qui se laisse découvrir par les traces et les empreintes que chaque intervention laisse sur le support choisi par l’artiste.

Christian Jaccard - Energies dissipées

"Selon d'Alembert, « il résultait des observations de Montesquieu que l'Allemagne est faite pour y voyager, l'Italie pour y séjourner, l'Angleterre pour y penser et la France pour y vivre ». Penser cette entité, c'est prendre en compte la diversité des nations sans enfermer chacune dans un paradigme figé. L'histoire et la philosophie sont deux voies qui développent cette problématique partagée entre l'autonomie des composantes d'une part et leur complémentarité d'autre part.  - Ce volume rassemble deux « Jeudis de l'Harmattan » qui consistent en une série de tables rondes, entre chercheurs et praticiens, sur des thèmes transversaux et interdisciplinaires et qui font l'objet de débats.  - "

L'Europe, histoire et philosophie

Au début de l'ère soviétique, de jeunes cinéastes contribuèrent brillamment à la théorie du cinéma et, plus particulièrement, à la théorie du montage cinématographique. Attrapant au vol le mot français « montage », Kouléchov fit le premier pas, suivi par son ami Poudovkine dont les textes sont négligés à tort. Mêlant la théorie au manifeste militant, Vertov franchit un autre pas. Enfin, Eisenstein apporta à cette construction une esthétique de haute volée. Chacun de ces auteurs expose son regard sur sa propre pratique et simultanément un regard sur le cinéma comme art du film.

Le cinéma comme langage

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