Avec cet ouvrage, l'auteur a voulu clore une série de titres sur les ornements de la femme par un dernier opuscule sur les parures protectrices de cet être délicat, gracile et gracieux : l´ombrelle, le gant et le manchon. Ce livre est orné de riches illustrations de Paul Avril qui illustra, entre autres, Fortunio de Théophile Gautier et Salammbô de Gustave Flaubert.

L'ombrelle, le gant, le manchon

Ou trouver la meilleure paraphrase du mot Éventail ? Messieurs de l'Académie le définissent par petit meuble qui sert à éventer, Richelet et Furetière optent pour instrument qui fait du vent et ne donnent à ce terme aucun sexe approprié, soutenant que les meilleurs auteurs peuvent écrire sans faillir : un bel éventail ou une jolie éventail. Littré, plus concis, proclame le masculin et fournit peut-être la plus exacte définition dans le vague de cette périphrase : Sorte d'écran portatif avec lequel les dames s'éventent.

Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Les Ornements de la femme - L'éventail, l'ombrelle, le gant, le manchon

The various phases of feminine taste and aesthetics from the revolution to the end of the XIXe Century. From the french by lady Mary Loyd - London - 1901. with 24 coloured plates and 250 text illustrations by François Courboin. 

Books on Fashion will be sought and welcomed, to all time and in every sphere, with special favour, because they are both recreative and instructive, and because everybody believes him or herself capable of enjoying, of understanding, and of interpreting them.
They rouse general curiosity. To women they supply the history of their banner, of their guild, of their own versatility, Men, gazing on their pages, seek to call up the memory of dead charms, and their sad thoughts stray to those far distant joys which have faded out for ever. The children open their great wondering eyes on the gay shadows still touched with life's own colours ; and the old return to youth, and feel their dead passions stir again, as they gaze on the sunny mirage of the past, which starts into light under the magic-lantern of these coloured plates.
If we consider France alone - the country which, for so many years, created fashion, and imposed the eternal laws of costume on neighbouring nations - we may fairly say that the art of dress has never been more interesting than since it became democratised, and thus grew general.
The nineteenth century has already passed into the domain of history. I have thought it would be interesting to bring the panorama of feminine costume during these hundred years into the compass of a single volume ; the changes of fashion during this interval have been greater and more varied than could be imagined.
Octave UZANNE
This book has been translated and published in London in 1901, three years after the French version, and contains 24 hand colourized plates.

The colorized plates are printed in colours on this new reprint ! Text in english.

Fashion in Paris - From the revolution to the end of the XIXe century - 24 plates in colors

" Les libertins sont bien venus dans le monde, parce qu'ordinairement ils sont plus aimables que les autres, qu'ils ont plus d'esprit, plus de connaissance des hommes et du cœur humain. Les femmes les aiment parce qu'elles sont libertines. Je ne suis pas bien sûr que les femmes se déplaisent sincèrement avec ceux qui les font rougir. Il n'y a peut-être pas une honnête femme qui n'ait eu quelques moments où elle n'aurait pas été fâchée qu'on la brusquât..."

Diversités galantes sur les femmes et l'amour

Contes pour les bibliophiles et autres contes plaisants

Ce fut, il y a deux ans environ, à Londres, que cette question de la fin des Livres et de leur complète transformation fut agitée en un petit groupe de Bibliophiles et d'érudits, au cours d'une soirée mémorable dont le souvenir restera sûrement gravé dans la mémoire de chacun des assistants. « Il faut que les livres disparaissent ou qu'ils nous engloutissent ; j'ai calculé qu'il paraît dans le monde entier quatre-vingts à cent mille ouvrages par an, qui tirés à mille en moyenne font plus de cent millions d'exemplaires, dont la plupart ne contiennent que les plus grandes extravagances et les plus folles chimères et ne propagent que préjugés et erreurs. Par notre état social, nous sommes obligés d'entendre tous les jours bien des sottises ; un peu plus, un peu moins, ce ne sera pas dans la suite un bien gros excédent de souffrance, mais quel bonheur de n'avoir plus à en lire et de pouvoir enfin fermer ses yeux sur le néant des imprimés ! »



Jamais l'Hamlet de notre grand Will n'aura mieux dit : Words! Words! Words! Des mots !... des mots qui passent et qu'on ne lira plus.

La fin des livres - « Je crois donc au succès de tout ce qui flattera et entretiendra la paresse et l’égoïsme de l’homme...

Les véritables coquettes se gardent bien de prendre un amant dans la crainte de perdre un seul de leurs galants. Une coquette tire vanité du nombre de ses amoureux, comme un aventurier qui s'enorgueillit de la variété de fausses décorations par lui arborées en brochette devant la sottise humaine. Les dévotes ou les vieilles filles de haute vertu permettent à leur esprit toutes les jouissances qu'elles refusent à leur chair. Elles déjeunent le matin avec appétit du scandale de la veille, dînent des calomnies ramassées dans le jour, et couchent chaque nuit, par la pensée, avec tous les amants qu'elles ont prêtés si gratuitement aux autres femmes. Que d'infortunés nouveaux mariés ont appris, le soir, à leurs dépens, que le flambeau de l'hymen est un cierge de cire... qui n'est pas toujours vierge et sur lequel d'infâmes sacristains ont déjà posé l'éteignoir de l'hypocrisie et du vice ! Pour une femme mariée, la beauté de son amant est en proportion de la laideur de son mari. Je me suis souvent demandé pourquoi certaines femmes recherchent si avidement la société des hommes d'esprit qu'elles comprennent - peu ou prou -, lorsqu'elles sont si idéalement heureuses avec des imbéciles ? Passé quarante ans, la plupart des hommes mettent tout en oeuvre pour surexciter leurs sens, sans même concevoir le désir de les satisfaire. Octave Uzanne (1851-1931) bibliophile, journaliste, publia une quarantaine d'ouvrages, dont certains connurent un grand succès, mais qui sont aujourd'hui oubliés. Ce livre reprend un chapitre de son livre Le Calendrier de Vénus.

Le sottisier d'amour - Epigrammes tirées du carquois de Cupidon

Messieurs et doctes Petits-Maîtres,  UN des quarante, mais aussi et surtout un des vôtres, un délicat entre tous, un chiffonnier musqué de la double colline, et de plus, grand donneur de becquée à Vénus, le galant abbé de Bernis, fondait peu de foi en son avenir, lors de son arrivée à la Cour, et c'est ainsi qu'il modulait, si je ne me trompe, l'expression de son incertitude en fixant son petit collet : « Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Le Calendrier de Vénus

Initié à la peinture et à la perspective par son père, peintre de décors de théâtre, le Vénitien Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768), fut essentiellement reconnu pour ses vedute. Ses contemporains ramenant ses paysages comme témoins de leur voyage en Italie, Canaletto devint l'incarnation de la Sérénissisme baroque. Précurseur dans sa façon d'échelonner les différents plans de ses compositions, il agrémenta ses toiles de détails afin de mieux situer les distances et utilisa la chambre optique pour le cadrage de ses tableaux. Par la précision des lignes et la douce tonalité de sa palette, Canaletto nous offre, aujourd'hui encore, les plus beaux panoramas d'alors, marquant définitivement de sa touche l'histoire de l'art. Au gré d'un texte inspiré, richement illustré, Octave Uzanne fait partager au lecteur sa passion pour cet artiste incontournable de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle.

L'ombrelle, le gant, le manchon

Résumé

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