Annuaire marocain de la stratégie et des relations internationales 2012 (tome 1)

Au Maroc, juillet 2011 est la période qui a été choisie pour promulguer la nouvelle Constitution, avec la volonté de répondre aux attentes de la population, notamment la jeunesse. Si les réformes institutionnelles ne peuvent suffire à tout résoudre, elles fournissent un signal fort quant à la capacité des dirigeants à tenir compte des amertumes et des espoirs qui ont pris une forme violente dans le reste du monde arabe.

Le néo-constitutionnalisme marocain à l'épreuve du printemps arabe

Elaborated in a comparative perspective, the publication allows to understand the exceptionalism of the Moroccan political system based on a two fold approach rooted in both political science and law. The first part of the book delves into the study of the Arab Spring celebrated by some and feared by others.  In any case, the Arab Spring generated a radical questioning of the formerinstitutional equilibria. The second part comprises a description of Morocco's Constitution, which is presented as a response to the contemporary political challenges. Limpid and objective, combining legal and political analysis, in addition to geopolitical prospective, this unique work could only be written by two internationally renowned men, Professors Abdelhak Azzouzi and André Cabanis.

Moroccan neo-constitutionalism

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Cet ouvrage voudrait concourir à la reconnaissance d'une doctrine marocaine en science politique et relations internationales, alors que les travaux en la matière au Maroc sont très rares. Le pluralisme académique, la diversité intellectuelle, la multiplication des approches, les débats pratiques et théoriques sont en effet essentiels pour la vitalité de n'importe quelle région. Regrouper les experts, rassembler les spécialistes, confronter les tendances, tels sont les objectifs de ce travail. (Ouvrage relié).

Annuaire marocain de la stratégie et des relations internationales 2012 - (Version en arabe)

Cet ouvrage voudrait concourir à la reconnaissance d'une doctrine marocaine en science politique et relations internationales, alors que les travaux en la matière au Maroc sont très rares. Le pluralisme académique, la diversité intellectuelle, la multiplication des approches, les débats pratiques et théoriques sont en effet essentiels pour la vitalité de n'importe quelle région. Regrouper les experts, rassembler les spécialistes, confronter les tendances, tels sont les objectifs de ce travail. (Ouvrage relié).

Annuaire marocain de la stratégie et des relations internationales 2012 (tome 2)

Les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) illustrent la perspective indéterminée des trajectoires de la démocratisation. Ils présentent des similarités et des contrastes dont la pertinence scientifique et académique s'impose d'emblée et engendre une curiosité de celui qui s'inscrit dans une approche comparative. L'objectif de cette étude est de comprendre la longévité des autoritarismes maghrébins alors que paradoxalement des politiques de " démocratisation " et de " libéralisation " ont été initiées et orientées dans les trois pays tantôt de façon similaire tantôt de façon contradictoire. Le maintien des régimes maghrébins, de même que le développement des politiques de " démocratisation " et de " libéralisation " ont largement contribué à étendre l'assiette des pouvoirs en place, c'est-à-dire, à accroître leur légitimité, alors que la " démocratie " est devenue le mot d'ordre à la fois des gouvernants et de leurs opposants. Ces derniers finissent par ne plus se démarquer des logiques dominantes du système et participent somme toute aux règles du jeu politique tracées par le pouvoir. Tout au plus, ces " transitions " semblent se présenter comme des cas " atypiques " prévus par les democratization studies (transitologie et consolidologie) dans la mesure où l'impulsion du changement provient toujours des régimes en place. Néanmoins, ces vaguelettes d'ouverture sont à la fois un processus d'" institutionnalisation " et de " légitimation " dans un espace temps comme elles sont " incertaines ", en ce sens que les gouvernants sont amenés à mettre en place des procédés politiques " démocratiques " qui imposent des contraintes et représentent alors des risques de " dérapages " pour les régimes eux-mêmes.

Autoritarisme et aléas de la transition démocratique dans les pays du Maghreb

Any claim at examining the issue of "Moroccan neo-constitutionalism : meeting the challenge of the Arab Spring" is both a necessary and paradoxical task. It is necessary to the extent that we cannot ignore the time that has been chosen for the promulgation of the new July 2011 Constitution, with the aim of meeting the expectations of the different components of the population, particularly the youth. Institutional reforms are not enough to solve all problems, although they provide a strong signal of the ability of the leaders to take into account the bitterness and hopes which, in the rest of the Arab world, have taken a violent form that has generated alternate phases of rioting and repression with their ensuing succession of deaths, sometimes blind persecutions, and economic crisis. Morocco, at least, has managed to avoid such a situation. The examination is a paradoxical one since the constitutional text is set in a continuity that very few countries can match, including a regular development of recognized and protected human rights and civil liberties, in a transition time of a little less than 50 years. This has been coupled by an extension of the role of the head of the government and assemblies, with the appearance and acceptation of a real constitutional control and recognition of the values of decentralization and independent institutional flourishing.

Moroccan neo-constitutionalism - Meeting the challenge of the Arab Spring

So in fact, the cultural or civilizational variable could not possibly be neglected in the explanation of certain phenomena on the global scene. Otherwise, how can one to explain the phenomenon of the alliance of Muslim countries with the international coalition at the time of the Iraqi invasion to Kuwait? Or the Iraq- Iran conflict itself? Or the Moroccan- Algerian conflict on the question of the Moroccan Sahara, does it have cultural or civilizational dimensions? Not at all. In multi vocal states, from Lebanon to Pakistan and going through Lebanon, internai conflicts cannot be interpreted by the prism of cultural or civilizational variables. An analysis of the global scene hastotake in consideration severalvariablesjust equallyas important as economic ones, namely, social, technical, as well as cultural and political. Order representation as well as that of disorder must incorporate ail the dimensions possible to surpass the clichés and the pessimistic visions of the world which have been used to kick off the XXI century. This work is necessary in order to deconstruct the imagery that is being propagated by scholarly work, the media, decision-makers, and opinion leaders.

Annuaire marocain de la stratégie et des relations internationales 2012 (tome 1)

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