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Babel | Collectif
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Babel

Publié par Magellan & Cie, le 11 octobre 2013

192 pages

Résumé

Le mythe de Babel avec sa Tour, vieux comme le monde, profondément enraciné dans nos gènes judéo-chrétiens, si riche en interprétations, rêveries, et fantasmes en tout genre, et si moderne, a inspiré depuis toujours artistes et écrivains. Il ne pouvait laisser insensibles les écrivains-voyageurs que ce deuxième Almanach rassemble aujourd'hui. Six avaient déjà fait partie du premier Almanach des Voyageurs, paru en octobre 2012), et six « petits nouveaux » ont rejoint la caravane. De quoi revisiter aujourd'hui, avec la grâce des meilleures jeunes plumes françaises du voyage, un mythe fondateur de l'Humanité. Chacun, avec son talent, sa subjectivité, ses problématiques, son style, s'est approprié le sujet proposé. Julien Blanc-Gras réfléchit avec humour sur la diversité des langues, et propose la musique comme langage universel. Élodie Bernard, elle aussi, part de la Tour et de ce qu'il en reste - après 2003, des soldats américains et polonais d'occupation ont fait subir aux ruines de Babylone quelques barbares outrages - pour revenir aux sources du grand schisme qui déchire l'Irak et l'islam tout entier, entre sunnites et chiites. Alexandre Poussin, lui, nous invite à l'accompagner dans sa visite d'une nouvelle Babel high-tech en plein désert saoudien. Antonin Potoski - à qui l'on doit aussi la photo de couverture de cet Almanach comme de celle du précédent - mêle souvenirs d'enfance et voyage à Adoua, en Éthiopie, sa terre d'élection. Sébastien Ortiz nous conte les derniers jours d'Elias Babel, l'un des ultimes Juifs de Calcutta et de l'Inde. Alexandre Kauffmann s'amuse du melting pot linguistique tanzanien. Que Virgile Charlot, lui, a trouvé plus près de chez lui, sur le marché lyonnais de Croix-Rousse. Guillaume Jan, Lodewijk Allaert, Solenn Bardet et Charles Poitevin, eux, revisitent le mythe de Babel, en le tirant vers le fantastique, la post-apocalypse. Leurs textes reflètent les angoisses, voire le pessimisme de leur génération. Olivier Bleys, enfin, se dit pris de « vertige » devant la diversité des langues, le polyglottisme et revendique la chose la plus importante pour chaque homme : la maîtrise de sa langue.

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