Autopsie d'un mythe
Art, politique, révolution - Manifestes pour lindépendance de lart
Publié par M Éditeur, le 23 mars 2012
144 pages
Résumé
Quels sont les liens entre l'indépendance de l'art, la politique et la révolution ? Louis Gill les explore à partir des différents manifestes qui ont fait leur marque et influencé leur époque, dont Refus global (1948), écrit politique fondateur du Québec moderne, rédigé par Paul-Emile Borduas, et Prisme d'yeux (1948), signé par un groupe d'artistes animés par Alfred Pellan. Les manifestes québécois pour un art indépendant ne tombaient pas du ciel pour seule cause de Grande Noirceur. Ils ont été précédés par ceux du dadaïsme (1916-1922) et du surréalisme (1924 et 1930), par Pour un art révolutionnaire indépendant (1938) et par Rupture inaugurale (1947), qui a influencé la facture définitive de Refus global. A travers ces manifestes, Louis Gill rend compte du passage de la recherche de la libération de l'esprit comme une fin en soi à la conviction de la nécessité d'une révolution de la société comme condition à la libération de la création artistique et de à l'activité intellectuelle en général. Des activités qui ne sauraient être soumises au pouvoir étatique, comme en témoignent ces négations de l'art qu'ont été le " réalisme socialiste " stalinien et l'" art héroïque " hitlérien. L'art engagé n'est un art authentique que s'il est indépendant de toute tutelle.
Plus de livres de Louis Gill
Voir plusFondements et limites du Capitalisme
George Orwell, de la guerre civile espagnole à 1984
George Orwell
George Orwell - De la guerre civile espagnole à 1984
Art, politique, révolution - Manifestes pour lindépendance de lart
Les Cahiers de lecture de L'Action nationale. Vol. 10 No. 3, Été 2016
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎