Boris Gamaleya : « Les polyphonies de l'extrême »
Orifices du murmure
Publié par La Différence, le 10 juin 2010
Résumé
Patrick Quillier, poète et traducteur, enseigne la littérature comparée à l'université de Nice. Il est le traducteur des poètes portugais Eugénio de Andrade et Fernando Pessoa, notamment de la nouvelle édition des poèmes d'Álvaro de Campos paru chez Bourgois en 2001. Il est aussi l'éditeur de ses oeuvres poétiques dans la Pléiade. Il faudrait que je te compare à une nuit d'été Mais j'aurais trop d'étoiles à dénombrer lorsque ton corps n'a que ses yeux, qui me suffi sent. Et si la Voie lactée abreuve l'infini, d'autres humeurs comblent l'infime. Te comparer ainsi serait te faire nuit dans la nuit, hiver dans l'été, toi qui fais ma lumière autant que ma nuit, toi qui mets l'été dans les intempéries. La nuit d'été s'effacerait en toi et tu perdrais ton être dans la nuit. Il ne faut plus te comparer. La douceur de tes mains n'est que la douceur de tes mains, et c'est immense et délicieux à ce que tu caresses. Seule une litanie est désormais possible ici où je célèbre en toi, pour toi, par toi, de toi, ce qui à travers notre amour est toi en moi et toi en toi.
Plus de livres de Patrick Quillier
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Lisbonne
Pessoa l'intranquille
Les écrits. No. 146. Mars 2016
Orifices du murmure
Voix éclatées (de 14 à 18)
Budapest
Critiques
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