Après plusieurs voyages dans la capitale, le photographe, muni de son moyen format, nous fait découvrir avec des images très posées, des quartiers et des lieux de la ville en perpétuel mouvement.

Alger I - D'Alger

Bien sûr, on voit et revoit toujours avec le même émerveillement ces clichés de la Tour Eiffel, de Notre-Dame ou des Champs-Elysées. Bien sûr, car ces monuments et quelques autres tout aussi impressionnants sont autant d'amarres où s'arrime notre mémoire. À la façon des histoires qu'enfant on lit et relit sans jamais croiser l'ennui, ils content, racontent « la plus belle ville du monde », son histoire et son présent. Mais Paris, c'est aussi ces bancs presque jumeaux, ces arches qui enjambent la Seine et ces postérieurs de pierre aux courbes parfaites devant lesquelles la Tour Eiffel semble tirer sa révérence. Devenus par la magie du cadrage, premier plan, voire personnage central, ces détails, ces fragments, ces bouts de… relèguent la ville dans un rôle de décor d'un film dont elle est le héros. À la fois au centre et à la périphérie de la photo, Paris défie l'objectif. Tout en nuances de noir et de blanc, la ville crée ses propres zones d'ombre. C'est au fil de ces mille et un détails qu'elle explose de vie !

Balade à Paris - Mis en Seine

Naturellement, il faut connaître. Or, je connais tout ce coin de pays parfaitement bien. Je sais de quoi je parle quand j'évoque, avec ferveur les auteurs de la Grèce classique ; mais je le sais bien mieux encore quand il s'agit de ces collines. Je ne suis heureuse que là et par elles. Je sais chaque amorce de ce sentier, et ceux qui aboutiront et finirons perdus dans une broussaille impraticable. La nature nous est ici contée : toute la splendeur de ces paysages grandioses

Les sentiers sestians - La Sainte Victoire

Les innocents

On met en œuvre de la pierre, du bois du ciment ; on en fait des maisons des palais ; c'est de la construction. L'ingéniosité travaille. Mais, tout à coup, vous me prenez au cœur, vous me faites du bien, je suis heureux, je dis : c'est beau. Voilà l'architecture. L'art est ici. Ma maison est pratique. Merci, comme merci aux ingénieurs des chemins de fer et à la Compagnie des Téléphones.

Une Cité Radieuse - Le Corbusier

Le coffret est la réalisation de 12 cartes photographiques en noir et blanc accompagnées d'un texte d'auteur. Édités en série limitée, ces coffrets sont confectionnés avec le plus grand soin. L'esthétisme et la qualité valorisent le regard de l'auteur autour de la thématique donnée. De son errance dans la capitale, le photographe nous fait découvrir ou redécouvrir des portraits de La Tour Eiffel, du Trocadéro, de la Butte Montmartre, de Notre Dame de Paris, du Sacré Coeur ou des bords de Seine… Véritables clichés parisiens, paysages urbains. "Et si Paris n'était la capitale de rien ? De rien, ni de personne ? Et si Paris n'était que courbes d'un fleuve arc-bouté et droites des constructions verticales ?... Et si Paris n'était que cette saignée bleu-vert aux quais jalonnés de monuments chargés d'Histoire ? Et si Paris n'était que pierre ?"

Balade à Paris - Mille et un détails

Quand je serai grand, je vivrai sur une île au milieu de la Méditerranée. - Moi quand je serai grand j'irai me battre contre des monstres terribles, des monstres avec des têtes d'animaux et un corps de géant, trop fort comme monstre. - Tu crois que dans les îles au milieu de la Méditerranée, il y a ds monstres? De regards en sourires, les enfants de Marseille nous livrent ici leurs secrets.

La rue des enfants ; Marseille

Le voyage se poursuit et avec, la découverte de ces lieux d'Alger qui s'expriment dans le paradoxe de la touffeur, du bruit et de ces images toujours saisissantes de calme et d'intemporalité.

Magnétique Alger

Raconter en quarante-deux portraits la première génération maghrébine dans la région marseillaise, c'est mettre avant tout des visages sur une majorité silencieuse aux regards, aux sourires et aux poses très loquaces. Pour cela, Abed Abidat a photographié tout simplement des chibanis et des chibanias, des personnes ordinaires voire même « sans histoire ». Il a donc promené son objectif dans leur appartement, dans leur maison et dans leur chambre de foyer. Il ne leur a pas du tout volé leur âme, il leur a seulement pris un instantané de leur vie, en fait, une image qui en dit beaucoup sur l'existence de cette génération fière, courageuse et digne. Elle qui s'est sacrifiée pour ses enfants en donnant à chaque fois le meilleur d'elle-même à la France : son pays d'adoption.

Cette génération sans histoire a une mémoire, nous nous devions alors de la filmer et de l'imaginer à l'instar de Claude Barême. C'est notre devoir, nous, les enfants du regroupement familial, de raconter l'immigration de nos parents, toujours identique mais pourtant différente. Nous voulions transmettre aux prochaines générations, et le plus fidèlement possible, les portraits et les témoignages d'hommes et de femmes qui ont échangé leur vie à la campagne contre celle des villes industrialisées. Notre livre photographique a pu se faire grâce aux anciens et anciennes qui nous ont ouvert les portes de chez eux, ils nous ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur de bon ou de mauvais sans jamais se laisser aller à la haine mais en exprimant surtout une grande humanité.

Nous espérons que celui ou celle, qui verra les portraits, qui lira leurs récits, aura un tout autre regard sur ces gens ordinaires qu'il croisera sûrement un jour dans la rue, et que forcément l'objectif du photographe, la plume de ses auteurs y seront sans doute pour quelque chose.

Alger I - D'Alger

Résumé

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