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L'inaperçu
Publié par Desclée De Brouwer, le 18 janvier 2017
Partir, dit-on, c'est mourir un peu. Mais partir d'ou, pour aller ou, et qu'entend-on par mourir un peu ? Comment le verbe mourir peut-il s'accommoder d'un adverbe de quantite alors qu'il designe un evenement a chaque fois unique, definitif, absolument inquantifiable ? Il en est du verbe mourir comme du verbe aimer: leur adjoindre un adverbe de quantite, d'intensite ou de maniere revient a en moduler le sens de facon radicale, l'air de rien. Il m'aime / Elle m'aime / Je t'aime un peu, beaucoup, passionnement, a la folie... pas du tout, scandent les amoureux sur un ton enjoue en effeuillant des marguerites. Mais la desinvolture n'est qu'un masque, le jeu s'avere bien plus serieux qu'il n'y parait car l'enjeu est extreme en verite - il en va presentement, ardemment de l'amour. On risque son coeur, sa joie, son plus vif espoir. L'amour, la mort: on ne badine ni avec l'un ni avec l'autre. Effeuiller le verbe mourir ainsi qu'une fleur des champs c'est mettre a nu son propre coeur, ses pensees, son esperance.Dans ce livre, Sylvie Germain traque la dynamique de la quete spirituelle a travers le theme des pas, de l'arrachement de la mort a nous-memes, avec l'ecriture vive et inspiree qu'on lui connait.
L'inaperçu
Les échos du silence
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Tobie des marais
Mourir un peu
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Quatre actes de présence
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