Une évocation de l'enfance de cet écrivain américain, de ses parents, du cadre de vie dans lequel elle a grandi et aussi, une réflexion sur la création littéraire.

Les debuts d'un ecrivain

Il était une fois en Amérique : la piste de Natchez, cet ancien tracé de bisons pareil à un tunnel serpentant sous le toit des forêts vierges du Mississippi, ses chevaucheurs de six pieds six pouces, ses voyageurs, ses trappeurs, leurs visages barbouillés de baies écrasées, ses Indiens tapis derrière les buissons… En ces temps primordiaux, les corbeaux savaient dire : « Retourne-t’en mon coeur, rentre à la maison », et les hérons, couleur de verre de Venise, avaient un goût aussi sauvage qu’une poire sauvage. Au fond des bois, au milieu des chênes verts, des cèdres et des magnolias vivaient Clément Musgrove, planteur innocent, sa fille Rosamonde, belle comme le jour, une marâtre, laide comme la nuit, et Jamie Lockhart, le brigand bien-aimé – le Räuberbräutigam des frères Grimm – de ce conte de fées iconoclaste, drolatique et chatoyant comme une plume de paon.

Le Brigand bien-aimé

Mariee de l'innisfallen

The Optimist's Daughter

E` il settembre del 1923 quando la piccola Laura, da poco orfana di madre, sale a bordo del treno che da Jackson la portera` a Shellmound, la grande piantagione sul Delta del Mississippi dove vive gran parte della famiglia materna e dove sono in corso i preparativi per le nozze della secondogenita diciassettenne dei Fairchild, Dabney, che - per amore o per capriccio - sta per sposare il soprintendente della piantagione, un uomo rude, con il dippio dei suoi anni e per giunta di classe inferiore. Laura non può che osservare incantata la grande casa traboccante di vita e di affetto, di innumerevoli zii, zie e cugini, di servitori anonimi ma onnipresenti, in cui riecheggiano le storie di famiglia e le voci dei fantasmi degli antenati mai tornati dalla guerra. In questo mondo fatto di rituali antichi e piccole e grandi gelosie, dove le donne sono tiranne amorevoli e gli uomini sono creature quasi mitologiche, condannati a essere venerati e scrutati come divinità, la violenza irrompe come un lampo fugace ed è dimenticata un attimo dopo, gli eventi accaduti hanno la stessa rilevanza di quelli scampati o soltanto sognati, e la storia non è che un'eco distante, la scenografia su cui si dipana l'universo privato dei Fairchild. Con una prosa limpida, fuori dal tempo, Eudora Welty ci racconta la fine di un'epoca, costruendo un mosaico di storie che hanno il profumo e il ritmo pigro del più profondo e autentico Sud, un mondo che appare al tempo stesso immutabile e dolorosamente transitorio.

Nozze sul Delta

Lauren est la fille unique du vieux Clinton Mckelva, j uge r especté e t e stimé de l a bourgade de Mont Salus, dans le Mississipi des années 50. Blessé à un oeil, le vieux juge est hospitalisé et Lauren se précipite pour l'assister. À ses côtés, sa marraine Fay, une petite femme d'origine texane aux manières maladroites, excessives et envahissantes, qui semble avoir peu d'empathie et de tact.
À la mort du juge suite à une banale opération, Lauren doit faire face au deuil et à l'organisation de l'enterrement aux côtés de cette encombrante marraine et de sa nombreuse et «folklorique» famille venue du Texas. Là, deux mondes, deux générations et deux Amériques s'entrechoquent : celle de Lauren, discrète, délicate, optimiste et tenue, et celle de Fay, criarde, e ffrontée, arrogante, tragi-comique dans l'expression des sentiments et fortement liée aux traditions familiales.

La fille de l'optimiste

Il était une fois en Amérique : la piste de Natchez, cet ancien tracé de bisons pareil à un tunnel serpentant sous le toit des forêts vierges du Mississippi, ses chevaucheurs de six pieds six pouces, ses voyageurs, ses trappeurs, leurs visages barbouillés de baies écrasées, ses Indiens tapis derrière les buissons... En ces temps primordiaux, les corbeaux savaient dire : "Retourne-t'en mon coeur, rentre à la maison", et les hérons, couleur de verre de Venise, avaient un goût aussi sauvage qu'une poire sauvage. Au fond des bois, au milieu des chênes verts, des cèdres et des magnolias, vivaient Clément Musgrove, planteur innocent, sa fille Rosamonde, belle comme le jour, une marâtre, laide comme la nuit, et Jamie Lockhart, le brigand bien-aimé - le Räuberbräutigam des frères Grimm - de ce conte de fées iconoclaste, drolatique et chatoyant comme une plume de paon.

Le brigand bien-aimé

Il était une fois en Amérique : la piste de Natchez, cet ancien tracé de bisons pareil à un tunnel serpentant sous le toit des forêts vierges du Mississippi, ses chevaucheurs de six pieds six pouces, ses voyageurs, ses trappeurs, leurs visages barbouillés de baies écrasées, ses Indiens tapis derrière les buissons... En ces temps primordiaux, les corbeaux savaient dire : « Retourne-t'en mon coeur, rentre à la maison », et les hérons, couleur de verre de Venise, avaient un goût aussi sauvage qu'une poire sauvage. Au fond des bois, au milieu des chênes verts, des cèdres et des magnolias vivaient Clément Musgrove, planteur innocent, sa fille Rosamonde, belle comme le jour, une marâtre, laide comme la nuit, et Jamie Lockhart, le brigand bien-aimé - le Räuberbräutigam des frères Grimm - de ce conte de fées iconoclaste, drolatique et chatoyant comme une plume de paon.

Il était une fois, dans une petite maison au fond des bois, une belle jeune fille, Rosamonde, qui vivait avec son tendre père, Clément, et sa vilaine marâtre, Salomé. Cela se passait dans des temps très anciens, quand les lions rôdaient encore dans les forêts touffues du Mississippi, à peine entamées par les haches des pionniers. Des brigands aussi hantaient ces lieux sauvages et ce fut par l'un d'eux que la ravissante et menteuse Rosamonde eut le bonheur d'être enlevée. Conte de fées ? Oui, puisque c'est sur une trame des frères Grimm qu'Eudora Welty a brodé cette histoire aussi fraîche et lumineuse qu'une toile du Douanier Rousseau. Mais conte ancré dans l'espace (la piste des Natchez, au coeur du Mississippi) et dans le temps (la fin du dix-huitième siècle). Pourquoi ? Parce que les lieux, les paysages jouent dans l'oeuvre de la grande romancière un rôle capital et que leur rémanence imprègne ici en profondeur un récit qui est un hymne à la liberté des corps, à la sensualité, au plaisir.

Les debuts d'un ecrivain

Résumé

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