L'écrivain francophone à la croisée des langues

Paru à l'occasion du 10ème anniversaire de la mort d'Émile Ollivier, ce collectif est un hommage à l'écrivain, au sociologue et à l'éducateur. C'est une manière de révéler au grand jour le visage multiple de cet intellectuel. Portraits, témoignages, textes critiques évoquent la relation à l'exil, à la mémoire, au pays natal. Les contributeurs éclairent ainsi la vie et l'oeuvre d'Émile Ollivier. Un carnet de photos permet de suivre visuellement cet itinéraire. Lise Gauvin, dans son introduction, avoue ceci : « J'ai toujours eu une grande admiration pour Émile Ollivier. Pour l'homme, fin causeur, attentif à toutes les formes de culture, digne représentant de ce qu'il désigne dans "La Brûlerie" comme le "Ministère de la Parole". Pour l'oeuvre, dont la pertinence et l'originalité ont été maintes fois reconnues. » Selon Dany Laferrière, « il est rare de voir un pareil mélange d'intelligence et d'humanité chez un intellectuel. » Les principaux aspects de la vie et de l'oeuvre d'Émile Ollivier, ses réflexions, son engagement, sont abordés dans cet ouvrage qui donne à lire et à voir la trajectoire d'Émile Ollivier, cet être déplacé qui a consacré sa vie à une oeuvre de première importance. Émile Olivier, ce schizophrène heureux, est présent parmi nous. Né à Port-au-Prince le 19 février 1940, Émile Ollivier a fait des études en sociologie, en philosophie, en lettres et en psychologie. En 1965, Émile Ollivier et sa femme Marie José Glémaud s'installent d'abord à Amos en Abitibi, dans le nord du Québec, ensuite en 1968 à Montréal. Pendant vingt-cinq ans, Ollivier mène une carrière de professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Romancier, essayiste, nouvelliste, il est décédé en 2002 à Montréal. Collectif : Gérard Aubourg, Mylène Dorcé, Marcel Fournier, Lise Gauvin, Isao Hiromatsu, Peter Klaus, Dany Laferrière, Julien Landry, Christiane Ndiaye & Joubert Satyre.

Emile Ollivier - Un destin exemplaire

Qu’est-ce aujourd’hui que vivre, dans un monde de sensations et de pensées fugaces, où des êtres aussi peu distincts que possible de leur apparence prononcent des paroles brèves et convenues, accompagnées de gestes dans lesquels tout semble infiniment léger, y compris l’amour, la souffrance, la mort même? Quels espoirs, quels désirs subsistent à travers cet enchaînement d’images et de scènes fugitives qui composent nos existences, et que peut-on y sauver de soi-même?La vingtaine de nouvelles ici rassemblées forment le tableau d’un univers éminemment contemporain, mélange de rencontres et de voyages, de travail, d’intimité à la fois douce et inquiète, mais où continuent de se gagner et de se perdre les enjeux fondamentaux de toute vie. Écrites dans une langue toute de finesse et de nuances, sur un ton où s’équilibrent ironie et compassion, elles se distinguent par la justesse de l’observation, la vivacité du récit, le sens du dialogue vrai et une sorte de confiance entière faite à l’intelligence et à la sensibilité du lecteur.

Fugitives : nouvelles

Langagement : l'ecrivain et la langue au quebec

Quelques jours cet ete la

La littérature québécoise contemporaine n'a plus à prouver son autonomie, même si elle reste relativement méconnue dans la francophonie. Cette anthologie présente un ensemble significatif d'auteurs et de textes de la période moderne. Une importante introduction brosse un tableau de l'évolution de la vie littéraire. Une bibliographie actualisée complète l'information. Les choix s'inscrivent sous l'angle de la diversité, dans une répartition néanmoins équilibrée entre les générations et les genres, entre les milieux et les tendances. De cette mosaïque, il se dégage un portrait vivant et actuel de la littérature québécoise.Cette nouvelle édition, revue et augmentée, a été élaborée du vivant de Gaston Miron. Elle s'enrichit de l'ajout d'une douzaine d'autres écrivains dont l'œuvre s'est accomplie depuis 1945. La qualité de cette anthologie en fait un ouvrage de référence indispensable.

Écrivains contemporains du Québec

Depuis ses origines, le littérature québécoise est hantée par une problématique de la langue. Du tourment de langage à l'imaginaire des langues, tel est le parcours que propose cet ouvrage, dont l'originalité est de s'intéresser aussi bien aux essais et manifestes qu'aux oeuvres narratives et aux stratégies adoptées pour rendre compte de l'interaction des langues dans le récit. Prenant appui sur le texte fondateur de Crémazie, Lise Gauvin interroge les prises de position des écrivains qui, au cours des époques, ont témoigné de leur surconscience linguistique. De Parti pris à Tremblay, Ducharme, Poulin, Noël ou Ollivier, elle analyse de quelle manière les textes parlent la langue. Langagement retrace, en autant de haltes significatives, les étapes de cette longue histoire d'amour que l'écrivain québécois entretient avec sa langue, un amour souvent contrarié mais toujours vivace et en cela même exemplaire de sa condition. Sujet privilégié, voire obsessionnel, celui des rapports langues/littérature non seulement nous éclaire sur les grandes options de la littérature québécoise, mais aussi permet de mieux comprendre les liens qui s'établissent entre cette littérature et certaines autres, dont les littératures de la francophonie. Essayiste, nouvelliste et critique, Lise Gauvin enseigne la littérature à l'Université de Montréal et dirige la revue Études française depuis 1994. Elle tient également la chronique des Lettres francophones dans le journal Le Devoir. Elle a remporté en 1999 le prix France-Québec / Jean-Hamelin pour L'Écrivain francophone à la croisée des langues.

Langagement: l'écrivain et la langue au Québec

Ce numéro « Trentième anniversaire » veut poursuivre le dialogue avec un collègue qui fut durant douze ans directeur de la revue Études françaises. À travers les témoignages de ses contemporains, on retrouve les multiples facettes de la personnalité de celui qui a été, de l'avis général, un intellectuel exemplaire. Textes d'écrivains et inédits de G.-André Vachon s'ajoutent à cet hommage, de même qu'une brève histoire de la revue.

L'écrivain francophone à la croisée des langues

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