Silence sur l'essentiel

Histoire et destinee

A-t-on le droit, à la fin du XXe siècle, de penser ensemble Dieu et la science ? De dépasser le vieux conflit entre le croyant - pour qui Dieu n'est ni démontrable, ni calculable - et le savant - pour qui Dieu n'est même pas une hypothèse de travail ? Tel est, en tout cas, l'enjeu de ce livre qui, de ce fait, s'autorise d'une évidence aujourd'hui, la science pose des questions qui, jusqu'à une date récente, n'appartenaient qu'à la théologie ou à la métaphysique. D'où vient l'univers ? Qu'est-ce que le réel ? Quels sont les rapports entre la conscience et la matière ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? De ce fait, tout se passe comme si l'immatérialité même d'une transcendance devenait l'un des objets possibles de la physique. Comme si les mystères de la nature relevaient, également, d'un acte de foi. Jean Guitton, Igor et Grichka Bogdanov ont ainsi voulu transformer l'ancien conflit du croyant et du savant en un débat essentiel. À travers l'échange de leurs arguments, de leurs interrogations, c'est bien de l'homme et de sa place dans l'univers qu'il est ici question.

Dieu et la science : Vers le métaréalisme

Né en 1901, Jean Guitton a l'âge du siècle, et c'est de ce siècle qu'il nous entretient ici, ce siècle dont il est le témoin capital et de cet autre qui s'annonce. Bilan et projection vers l'avenir, cette longue conversation nous permet de retrouver ce qui fait de Jean Guitton, un précurseur : l'alliance intime de l'intelligence critique la plus alerte et de la foi la plus ferme. Abordant les thèmes les plus quotidiens, toujours éclairés par la mystique chrétienne, la famille, la guerre, le règne des médias ou le travail, cet entretien offre au lecteur un large panorama des questions clés sur lesquelles se jouera notre avenir. Un panorama où se révèle le caractère unique de Jean Guitton, cette vivacité, ce sérieux mêlé d'insolence, cette façon de surgir là où on ne l'attend pas, qu'on lise ses commentaires sur le courage guerrier, le devoir de mémoire, ou l'euthanasie, ce talent de ramener ces questions qui nous semblent aujourd'hui insolubles à leurs vraies proportions et de sans cesse replacer l'événement, l'accident ou le fugace dans la grande chaîne des intentions et des finalités.

Le siècle qui s'annonce. Entretiens avec Philippe Guyard

Avec ce livre qui est une merveilleuse fête de l'esprit, de l'intelligence et du cœur, Jean Guitton s'offre l'un des plus étranges et des plus anciens rêves humains. Etre le témoin de sa propre mort, ordonner ses funérailles et échanger, avec les maîtres et les amis choisis, le mot de la fin. Successivement, Pascal, Bergson et Paul VI sont venus, pour lui confirmer le nécessaire pari de la foi catholique. A l'heure du bilan, que de mystères à élucider ! Le problème du mal avec le général de Gaulle, celui de l'art avec Greco, de l'amour et de la poésie avec Dante... L'instant du jugement suprême est arrivé. Dans la salle d'audience, deux intercesseurs s'avancent, Thérèse de Lisieux et François Mitterrand... Dans ce vrai-faux testament aussi malicieux qu'habité d'une immense richesse spirituelle, Jean Guitton pose pour lui-même et pour tout homme les questions essentielles sur le sens de la vie et ouvre le grand débat philosophique du troisième millénaire.

Mon testament philosophique

La culture générale, au même titre que la formation technique ou spécialisée, est reconnue dorénavant par les plus grands économistes comme un moyen de perfectionnement indispensable à tout homme qui veut exceller dans sa profession. Telle est la thèse défendue par Joseph Basile. « Ce livre pilote, écrit Jean Guitton dans sa préface, est "un bréviaire" pour l'homme de demain, plus spécialement pour le pionnier, l'innovateur, pour celui qui avance et qui entreprend. »

La formation culturelle des cadres et des dirigeants - Cultiver sa pensée pour enrichir son action

Vers l'unité dans l'amour est une belle et profonde méditation philosophique de Jean Guitton sur l'amour.

Vers l'unité dans l'amour

L'absurde et le mystere

En 1976, l'écrivain Paul Morand, alors âgé de 88 ans, disait - dans une interview radiodiffusée à FR3 le 22 août 1988 : « Le dernier bonheur, c'est la mort. » Le propos est d'une saisissante beauté mais, au regard des souffrances physiques et morales dont s'accompagne souvent l'agonie, il est permis de le juger scandaleux ou suicidaire. En fait, il ne se justifie que si l'on pense, avec Thérèse de l'Enfant Jésus : « Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie. » Alors, les perspectives s'inversent et, dans l'attente de cette aurore à venir, la peau de chagrin de l'existence s'ouvre, se dilate, et s'agrandit au lieu de se rapetisser. Pénétré du caractère bienfaisant de telles pensées, Patrick de Ruffray, né en 1906, a jugé l'heure venue de donner son sentiment sur elles.

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