La simca vedette de mon pere

Qu'est qu'un styliste ? Celui que l'on appelle actuellement, de l'anglicisme mondain designer est, en fait, un créateur des lignes pour le futur, un homme appelé à penser aujourd'hui les formes de demain. Certains de ces créateurs n'œuvreront que dans un domaine bien défini mais, la plupart du temps, l'esprit d'élégance et la faculté d'imaginer le volume ne se bornent à une discipline trop précise. Le parcours créatif de Philippe Charbonneaux, qui voit le jour en 1917, relève de la même logique. Il a bien sûr, laissé des traces indélébiles dans l'histoire de l'automobile, mais on a un peu vite oublié qu'il avait aussi laissé un patrimoine de style industriel encore présent au début de ce nouveau millénaire. Ses créations sont entrées dans les musées d'art moderne : le poste de télévision Téléavia aux allures extraterrestre figure désormais en bonne place dans les collections du Musée d'art moderne de New York. Philippe Charbonneaux est décédé le 4 juin 1998, à Reims, à l'âge de 81 ans. Il laisse derrière lui une œuvre majeure qui méritait un ouvrage.

Philippe Charbonneaux, esthète & styliste

La Peugeot 404, c'est toute une page d'histoire des sixties. Présentée en mai 1960, la voiture aux lignes résolument italiennes est livrée dans des couleurs pour le moins frappantes, orange vif ou bleu lagon, avec toit ouvrant et pare-brise panoramique. Elle est saluée comme une grande et belle berline vouée au succès. La cabriolet, puis le coupé, apparaissent en octobre 1961 et seront les ambassadeurs du style italien (Pinifarina) jusqu'en septembre 1968. En 1963, l'élégant break 404 offre plusieurs possibilités d'aménagement et contribuera largement à la réussite du modèle : familiale avec 3 banquettes, et commerciale au volume de chargement maximal. Pour compléter la gemme, la version plateau-cabine (essence ou diesel) ne quittera le marché français que dans les années quatre-vingt et continuera sa carrière à l'étranger. Ce glorieux parcours est jalonné d'un prestigieux palmarès sportif qui, de l'East African Safari au Rallye d'Argentine, n'a eu d'égal que celui de la Citroën DS.

La Peugeot 404 De Mon Pere

La RN7, ou encore N7, avec ses 996 km, était l'une des plus longues et des plus célèbres routes nationales de France.
Avant son déclassement partiel, elle reliait Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la vallée du Rhône, le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur. Entrée dans la légende, cette route évoque la route des vacances dans les années 50 (elle a fait l'objet d'une chanson de Charles Trenet, Nationale 7, en 1955) : le nom du jeu "1000 bornes" vient du fait que la route nationale 7 fait environ 1 000 kilomètres ! Cet ouvrage nous permet de suivre cette route mythique, avec tous les sites qu'elle traverse, tout en nous replongeant dans l'esprit nostalgique de l'époque.

Redécouvrir nationale 7

Puissante et confortable, la 15-Six naît en 1938, un an et quelques mois avant la Seconde Guerre mondiale. Elle survit au conflit et retrouve une seconde carrière après guerre en 1946. Surclassant toute la concurrence française, elle se maintient jusqu'à l'arrivée de la DS en 1955. Mieux, en 1954, elle est la première voiture de série au monde à être équipée de la novatrice suspension oléo-pneumatique, comme un galop d'essai pour la DS. Appréciée des gangsters, jalousée par les forces de Police, elle sait devenir indispensable à tous les notables et les ministères. Comme le précise le catalogue commercial d'après guerre, la 15-Six est le "Reine de la Route". Engagée en compétition malgré sa stature imposante, elle se fait remarquer dans de nombreux rallyes et s'illustre au Monte-Carlo en 1953. Elle séduit aussi les carrossiers qui signent plusieurs réalisations exceptionnelles. Les deux limousines présidentielles réalisées pour l'Elysée durant la IVe République sont des Citroën 15-Six spéciales carrossées par Franay et Henri Chapron. Mais s'il ne doit rester qu'une seule image de la 15-Six, ce sera celle du portail de Colombey-les-deux-Eglises en 1958. Elle est entrée dans l'Histoire comme la voiture du général de Gaulle, qui ne cachait pas sa passion immodérée pour "sa" Citroën.

Traction 15-Six - Reine de la route

Henri Chapron installe sa carrosserie dans l'ouest parisien en 1919 ; sa spécialisation de sellier lui apporte rapidement une clientèle régulière qui apprécie la grande qualité de son ouvrage. Dans les années 1920, il se forge une solide réputation de classicisme et de travail sérieux qui va lui ouvrir, dès 1930, les portes des grandes marques françaises de prestige que sont Delahaye et Delage. Installé à Levallois-Perret, à la désormais historique adresse du 114-116 avenue Aristide-Briand, il devient le fournisseur officiel des carrosseries de décapotables et des coaches de ces deux marques. Dans les années 1930, Henri Chapron signe les plus élégantes et les plus luxueuses automobiles françaises et européennes. Après-guerre, alors que ses concurrents disparaissent les uns après les autres, il maintient la tradition du bon goût français en réalisant les Delahaye 235, les dernières Talbot-Lago et quelques magnifiques Salmson. En 1956, la naissance de la mythique Citroën DS scelle le destin d'Henri Chapron. Devenu le carrossier officiel de la présidence de la République, il signe les limousines des présidents Coty, de Gaulle, Pompidou puis Giscard d'Estaing. Aujourd'hui encore, le nom d'Henri Chapron brille sur les deux SM décapotables de l'Élysée. Cet ouvrage retrace l'histoire d'Henri Chapron et de sa carrosserie, de 1886 à 1986, et il aborde, en détail, les modèles majeurs de la production du carrossier de Levallois. Le tout est émaillé de souvenirs et d'interviews de personnes ayant côtoyé Henri Chapron.

Henri Chapron

Quel lien existe t-il entre la Compagnie Française de Matériel Ferroviaire, l'industriel français Jean Tastevin, l'ingénieur anglais Chris Lawrence, le pilote Paul Frère, le moteur V8 de la Plymouth Duster, le département de Haute-Loire, le préparateur anglais Ted Martin, le styliste roumain Tony Rascanu, le carrossier français Henry Chapron, le carrossier italien Vignale, le magazine l'Auto-Journal, la Citroën SM Opéra, le pilote Guy Ligier, la Facel-Vega Excellence, la De Tomaso Deauville, le circuit Paul Ricard au Castellet, le distributeur Franco-Britannic, la Maserati Quattroporte, la Ferrari 365 GTC 2+2, et la marque de miniatures Norev ?

Monica - Une automobile de prestige française

110 ans en 2016 : Création de la marque en novembre 1906. Lancia est un des plus célèbres et des plus anciens constructeurs automobiles italiens. La marque fait aujourd'hui partie du groupe italien Fiat Chrysler Automobiles. En mars 2014, il est annoncé que la marque ne vendra de véhicules exclusivement en Italie. Ouvrage de référence (368 pages), le premier à présenter toute l'histoire de la marque.

Lancia - Audace et élégance

1. De Fiat à Chrysler : Brève histoire de la marque Simca - Le transfert progressif de Fiat à Chrysler -Lles gammes Simca et Chrysler au début des années 190 - L'empire Chrysler en Europe et dans le monde ;
2. De Chrysler à Peugeot : Etat des lieux au début des années 1970 - Désengagement de Chrysler - L'outil industriel - La gamme Chrysler France en 1978 ;
3.: Talbot, le passé au secours de l'avenir : Le rachat de Chrysler-Europe par Peugeot SA - L'état des lieux en 1978 - Le choix du nouveau nom ;
4. Une décennie commerciale : La transition - L'évolution de la gamme Talbot - La fusion des réseaux commerciaux ;
5. Les modèles transfuges : 1000, l'étonnante petite populaire (1962-1979) - 1100, fin de vie d'un modèle majeur qui sauva Simca (1967 à 1981) - Horizon, une carrière efficace et internationale (1977 à 1987) - 1307/1308/1309, le milieu de gamme prometteur - Bagheera, l'anticonformiste (1973 à 1980) - Rancho, le premier SUV (1977 à 1984) - Chrysler 160/180/2 litres/1610, l'impossible objet (1970 à 1980) - Avenger, l'improbable de la gamme - Sunbeam/Lotus, le diamant brut des rallyes ;
6. Les modèles créés : Samba, le jouet sympathique (1981 à 1986) - 1510/Solara, l'astucieuse conversion (1979 à 1986) - Tagora, haut de gamme à contre-coeur (1980 à 1983) -Murena, la der des Matra (1980 à 1983) - Arizona, adoptée sous X (1985) - Express, l'utilitaire d'outre-manche (1982 à 1995) ;
7 : Chronique d'une mort annoncée : Gestion de crise ou crise de gestion - La disparition de la marque - Le devenir de l'outil de production - Le devenir du réseau ;
8. La gloire en compétition : La Talbot-Sunbeam-Lotus - La Talbot Samba Rallye - Les victoires - Les pilotes. Annexes : Chiffres de production - Fiches techniques par modèles ;

La simca vedette de mon pere

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